Publicité
Réservé aux abonnés

La psychanalyse à l’épreuve de l’écran

Diane Keaton and Woody Allen dans Annie Hall en 1977. /©DILTZ/ Bridgeman images

Alors qu’Éric Toledano et Olivier Nakache signent avec En thérapie, l’adaptation de la série culte israélienne Betipul, d’autres avant eux ont déjà tenté de mettre en scène ce thème si particulier.

Difficile d’évoquer la psychanalyse à l’écran sans citer Woody Allen. On lui doit une formule dont il a le secret: «Mes films sont une sorte de psychanalyse sauf que c’est moi qui suis payé, et cela change tout.» On doit surtout au plus névrosé des cinéastes new-yorkais plusieurs films mettant en scène la psychanalyse, du plus moqueur (le sketch Le Complot d’Œdipe dans New York Stories) au plus sérieux (Une autre femme), en passant par le plus ironique (Annie Hall).

D’ailleurs, quand il justifie ce pas de côté vers la série, le cinéaste Éric Toledano «sauve» Allen : «On trouvait avec Olivier Nakache que la psychanalyse était plus difficile à montrer dans un long-métrage que dans une série. À part chez Woody Allen, les scènes de psy dans les films sont souvent mécaniques. Elles veulent faire avancer l’intrigue, mais on a du mal à y croire.» Eudes Séméria, psychologue clinicien, vice-président de l’Association française de psychologie existentielle, est du même avis. «Le genre le plus…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

La psychanalyse à l’épreuve de l’écran

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi