Avec l’Iran en ligne de mire, Joe Biden imprime déjà sa marque au Moyen-Orient

ANALYSE - Malgré un ton plus dur face au prince saoudien Mohammed Ben Salman et face au premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le président américain ne devrait pas remettre en cause les alliances traditionnelles de son pays.
Recalibrage de la relation entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, volonté de renouer avec l’Iran, et prise de contact tardive avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Un mois après son entrée à la Maison-Blanche, Joe Biden a imprimé sa marque sur la politique que les États-Unis entendent mener au Moyen-Orient. Mais au-delà des annonces, assiste-t-on à un virage par rapport à l’ère Trump, caractérisée, au contraire, par des «pressions maximales» sur l’Iran, un sauvetage du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman (MBS), et une «love story» avec l’État hébreu?
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L’élément le plus novateur de la posture présidentielle américaine a été la volonté de «recalibrer» la relation avec l’Arabie, premier partenaire arabe des États-Unis, avec lesquels ceux-ci sont historiquement liés. Pour cela, Joe Biden dialoguera avec le roi Salman, et non pas avec MBS, a précisé la présidence américaine. Fini le temps où le jeune et impétueux prince héritier avait un accès direct à la Maison-Blanche…
Jilanou
le
Biden pourrait lécher les bottes d’un galeux si c’est pour un intérêt. Répugnant personnage qui parviendrait à nous faire apprécier les orientaux.
Ja9978
le
A mourir de rire, l’Amérique se fait peut a peut rattraper et ne peut plus dominer le monde comme elle l'a fait