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Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur: «Mon métier, c’est conteur»

«C’est en la force des histoires que je crois, j’ai la foi en cela», revendique Delphine Horvilleur. Jean-Francois Paga/©Jean-Francois Paga/Opale

INTERVIEW - La femme rabbin fait l’éloge du verbe et de l’art de tisser des histoires.

Par un mot, le monde change, nous dit la femme rabbin Delphine Horvilleur qui vient de publier Vivre avec nos morts. Ce livre raconte comment elle accompagne les défunts et tente de consoler les endeuillés. Mais, à y regarder de plus près, c’est un grand récit littéraire sur le pouvoir du conte, l’éloge du verbe et la puissance du langage. Il y est souvent question d’étymologie, de traduction - ah! ce terme magique d’«abracadabra» qui signifie«faire comme on a dit» ou quand la parole crée une réalité qui ne lui préexistait pas (par exemple, «Je vous déclare mari et femme…»). Conversation avec une femme passionnante.

LE FIGARO. - Dès les premières pages, vous établissez un lien fort entre l’activité de rabbin et l’art de conter. Comment définiriez-vous votre métier?

Delphine HORVILLEUR. - Il me semble que le métier qui s’approche au plus près du mien porte un nom, c’est celui de conteur. Il m’a fallu des années pour arriver à cette définition parce qu’on m’a toujours demandé ce qu’était le…

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