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Affaire Pegasus: Israël embarrassé par les affaires de NSO

Le premier ministre israélien, Naftali Bennett, est intervenu, mercredi, à Tel-Aviv, au salon Cyberweek, le rendez-vous international du high-tech, sans prononcer le moindre mot sur le projet Pegasus. GIDEON MARKOWICZ/AFP

DÉCRYPTAGE - Les ventes révélées par le projet Pegasus ont été validées par une commission dirigée par le ministère de la Défense de l’État hébreu.

Correspondant à Jérusalem

La médaille a son revers. Champion du monde de la cybersécurité et des logiciels espions, Israël est dans l’embarras. Les révélations sur les performances à l’étranger de NSO ternissent l’image de l’État hébreu et le placent sur le banc des accusés. Les ventes révélées par le projet Pegasus ont en effet été validées par une commission dirigée par le ministère de la Défense à laquelle est associé le Mossad, les services de renseignements extérieurs. Le processus d’évaluation des pays acquéreurs est considéré comme un «secret d’État».

Société privée créée par des Israéliens puis revendue comme beaucoup de start-up à un fonds américain, NSO emploie plusieurs centaines de salariés dont environ 200 sont des ex-membres des unités d’élite du renseignement de l’armée. Après leur service militaire, ils se reconvertissent dans le privé où ils déploient leurs talents.

Le premier ministre, Naftali Bennett, est lui-même issu de cet univers. Il a fait fortune dans la cybersécurité

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185 commentaires
  • ALBERT LE RETRAITE

    le

    Peut être mais quel publicité !!

  • yacayacapa

    le

    Il faut être conscient que toutes les "communications" piégées par ce logiciel sont intégralement réceptionnées en Israel.....sorte de retour d'informations très intéressantes pour le pouvoir ................le sale boulot étant accompli par d'autres !
    Dans cette affaire, l'espion numéro un est Israel.

  • DCMN

    le

    C'est cocasse de voir en permanence nos dirigeants parler des cyber menaces russes, chinoises, iraniennes, coréennes, pour finalement ne rien faire quand on apprend régulièrement que nos alliés US ou nos amis marocains ou israéliens sont tout aussi menaçant. Cela ne devrait pas empêcher de monter en épingle les manipulations russes ou autres lors des prochaines élections. Pour nos médias et politiques, les trolls russes ne risquent pas d'être détrônés par les services du gentil Biden.

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