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Rami Levy, le roi des supermarchés au cœur du conflit israélo-palestinien

Rami Levy, propriétaire de la troisième plus grande chaîne de supermarchés en Israël, pose devant l’un de ses magasins à Jérusalem. EMMANUEL DUNAND/AFP

PORTRAIT - Le tycoon, pour qui la paix passe par la consommation, a ouvert plusieurs magasins en Cisjordanie occupée.

Correspondant à Jérusalem

Sa success story est un modèle du genre. Elle débute dans le quartier pauvre de HaPachim, près du shouk de Mahane Yehuda, le marché de Jérusalem aux odeurs d’Orient et à l’animation frénétique. «Pachim signifie ‘tôle’ en hébreu. Notre maison comme celles du voisinage avait des murs extérieurs couverts de plaques de fer pour empêcher les infiltrations d’eau. Mes parents vivaient avec leurs quatre enfants dans 35 m². La cuisine et les toilettes étaient sur le palier. On les partageait avec les autres habitants» raconte Rami Levy, 66 ans. La famille de son père a débarqué à Jérusalem au début du XXe siècle en provenance d’Urfa, une ville kurde du sud-est de la Turquie. Sa mère est née en Irak. Le couple a du mal à joindre les deux bouts. Il travaille pour la municipalité, elle est femme de ménage.

En permission, le soldat Rami Levy accompagne sa mère pour des courses à Mahane Yehuda. Avec quelques shekels en poche, elle se rend à HaShikma Street, la rue des grossistes…

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3 commentaires
  • trublion99

    le

    je crois qu'il est impossible de faire un commentaire impartial sans ce mettre à dos les extrémistes des deux cotés.
    Pourtant ...

  • Klakmuf

    le

    Un cas emblématique de normalisation. Cause d'allergies et suffocations chez les adversaires de toute solution de coexistence qui craignent la perte de leur fonds de commerce, notamment les professionnels du BDS.

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