Torture, maltraitance, viol : une communauté dissidente de La Famille visée par de graves accusations
RÉCIT - Deux anciens membres du kibboutz de Malrevers, en Haute-Loire, accusent l'un de ses chefs de les avoir sévèrement maltraités durant leur enfance. Ils ont porté plainte.
Perdue au milieu d'un vaste écrin de verdure vallonné, au nord-est du Puy-en-Velay, chef-lieu de la Haute-Loire, si rurale, si sauvage et si paisible, se trouve la commune de Malrevers. Le village de 700 habitants se limite au minimum: une école primaire, une mairie, une église romane, une boulangerie, et quelques lotissements. Et surtout: une mystérieuse communauté religieuse, que les riverains nomment parfois «ceux du château». Ce clan de 80 membres a fait scission avec La Famille, ce groupe fondamentaliste chrétien parisien de près de 4000 personnes, dont les membres se marient uniquement entre eux depuis deux siècles. Contrairement à leurs «cousins» de la capitale, «ceux de Malrevers» pratiquent un culte judéo-chrétien, vivent tous dans une même bâtisse, regroupés autour d'un chef, Joël Fert. Ce dernier est visé par une plainte avec constitution de partie civile pour «actes de torture et de barbarie ainsi que viol sur mineur de quinze ans», a appris Le Figaro auprès d'une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Les plaignants, Mathieu et Joseph Fert, aujourd'hui âgés de 29 et 31 ans, disent avoir été victimes de multiples sévices durant leur enfance. Récit.
Larepubliquedescouards
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Si les commentateurs ici connaissaient 1/10eme de ce qui se passe dans la "haute société" , ils se jetteraient d'un pont .
Misha
le
Quelle horreur des malades la consanguinité et le délire religieux réunis.
Guérétois
le
Ici aussi, on mesure l'inefficacité des services sociaux.