La DCA syrienne figée face aux chasseurs israéliens: "deux avions civils dans la zone"

© Sputnik . Mikhaïl Voskressenski / Accéder à la base multimédiaIdlib
Idlib - Sputnik Afrique, 1920, 15.10.2021
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L’attaque aérienne israélienne qui a fait plusieurs victimes parmi les militaires en Syrie le soir du 13 octobre n’a pas été repoussée par les systèmes de défense antiaérienne en raison de la présence de deux avions civils dans le secteur au moment du bombardement, a expliqué la Défense russe.
L'aviation israélienne a lancé un raid contre une usine de traitement du phosphate en Syrie, a fait savoir le chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le contre-amiral Vadim Koulit.
"Le 13 octobre, quatre chasseurs tactiques F-16 de l’armée de l’Air israélienne ont pénétré dans l'espace aérien syrien de 23h35 à 23h39 dans la zone d'Al-Tanf (gouvernorat de Homs) occupée par les États-Unis et ont frappé une usine de traitement de minerais phosphatés dans la région de Palmyre", a-t-il déclaré.
Toutefois, le commandement syrien a décidé de ne pas avoir recours aux systèmes de défense antiaérienne.
"Au moment de l'attaque de l'aviation israélienne, deux avions civils qui reliaient Dubaï à Beyrouth et Bagdad à Damas se trouvaient dans la zone d’impact des systèmes de DCA", a-t-il précisé.
Le commandement de l'armée syrienne avait déclaré la veille que le bombardement des forces aériennes israéliennes avait fait un mort et trois blessés parmi ses militaires.
Tirs à Idlib
Vadim Koulit a ajouté que des tirs contre une localité du gouvernorat d'Idlib avaient fait trois blessés parmi les militaires syriens.
"Au cours des dernières 24 heures, dix tirs depuis les positions des terroristes du Front al-Nosra* ont été enregistrés dans la zone de désescalade d'Idlib, a-t-il noté.
Selon lui, trois autres militaires ont été blessés dans le gouvernorat d’Idlib par une grenade jetée depuis un quadricoptère dans la région de Qalaz Fawqani. Il a précisé par ailleurs que des mesures étaient prises en vue de stabiliser la situation dans la province de Deraa.
Montée de la menace terroriste
Le maintien, voire la montée de la menace terroriste à Idlib avait été constatée il y a une dizaine de jours par Sergueï Lavrov.
"La menace terroriste persiste et s’intensifie même dans certains secteurs de la zone de désescalade d'Idlib […] Les groupes terroristes continuent d'attaquer les positions de l'armée syrienne depuis la zone de désescalade d'Idlib et, qui plus est, tentent des actes contre le contingent russe", avait constaté le chef de la diplomatie russe.
Dans ce contexte, il avait insisté sur la nécessité d’une application intégrale des ententes passées entre les Présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan visant à isoler les terroristes pour, en fin de compte, les réprimer.
Idlib est la seule région de Syrie dont une grande partie reste entre les mains de bandes armées. La zone de désescalade Nord y a été mise en place en 2017 et les extrémistes qui ont refusé de déposer les armes dans la Gouta orientale et les régions méridionales du pays s’y sont concentrés.
*Organisation terroriste interdite en Russie
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