Publicité
Réservé aux abonnés

À Rome chez Edith Bruck, survivante des camps de la mort et auteur du Pain perdu

Edith Bruck écrivain et journaliste, rescapée d’Auschwitz, ici en 2019. Mondadori Portfolio via Getty Images

RENCONTRE - Auteure d’une trentaine d’ouvrages, elle est l’un des derniers grands témoins de la Shoah.

Ça s’est passé le 20 février 2021. Ce jour-là, à Rome, le pape François, bouleversé par la lecture du Pain perdu et du chapitre Lettre à Dieu qui le clôt, passe deux heures au domicile de Edith Bruck, auteur de l’ouvrage. La presse italienne s’en fait rapidement l’écho, et en quelques jours, la romancière et poète décuple ses ventes. Dans cette Lettre à Dieu, elle confesse: «Je T’interrogeai sur toutes sortes de choses, mais je n’ai jamais entendu Ta voix, à l’inverse de Moïse qui l’a entendue, Tu n’as jamais daigné me donner une seule réponse, pas plus que ma mère malgré sa foi inébranlable en Toi.» Elle ajoute: «Nous n’avons, nous, ni Purgatoire ni Paradis, mais l’Enfer, je l’ai connu, où le doigt de Mengele indiquait la gauche qui était le feu et la droite qui était l’agonie du travail forcé.»

C’est dans ce même appartement, situé via del Babuino, à deux pas de la Trinita dei Monti, que nous avons rencontré Edith Bruck, 90 ans, survivante des camps de la mort. Une femme d’une grande élégance…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

À Rome chez Edith Bruck, survivante des camps de la mort et auteur du Pain perdu

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi

Salazar, le dictateur inconnu du Portugal

Salazar, le dictateur inconnu du Portugal

CRITIQUE - C’est un bloc d’orgueil, de dissimulation, d’ambition, de fourberie, de mensonge (et de cette hypocrisie typique de certaines punaises de sacristie de paroisse riche) dont Yves Léonard s’est attaché à faire le portrait.