En Israël, Naftali Bennett saborde son gouvernement

ANALYSE - Le premier ministre, fragilisé par des tiraillements au sein de son propre camp, a ouvert la voie à de nouvelles élections.
Correspondant à Jérusalem
Naftali Bennett a pris les devants. Privé de majorité au Parlement, le premier ministre israélien, en accord avec le chef de la diplomatie, Yair Lapid, son allié au sein de la coalition au pouvoir depuis un an, a décidé de dissoudre la Knesset. Si le projet de loi est voté dans les prochains jours, Yair Lapid va occuper le poste de chef de gouvernement par intérim tandis que Naftali Bennett sera nommé ministre en charge de l’Iran. C’est donc le leader centriste qui devrait en principe recevoir à la mi-juillet le président américain, Joe Biden, à Jérusalem.
À lire aussi Naftali Bennett, un tacticien de la droite radicale qui rêvait d’évincer «Bibi»
Prévu fin octobre ou début novembre, le scrutin sera le cinquième en moins de quatre ans. Il offre une chance à Benyamin Netanyahou, le chef de l’opposition dont le procès pour trois affaires de corruption se tient actuellement à Jérusalem, de revenir aux affaires. Le patron incontesté du Likoud, qui a dirigé Israël durant quinze années, demeure, à 72 ans, en dépit de ses déboires judiciaires, la figure centrale…
angal
le
belle proportionnelle intégrale qui fait le jeu du parti des colons...
Mr Spock
le
Vive la proportionnelle, ça fait envie cette instabilité politique permanente !