Le grand rabbin de France n'ira finalement pas en Algerie comme c'était prévu

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drapeau algérien - Sputnik Afrique, 1920, 25.08.2022
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Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, a indiqué jeudi avoir été testé positif au Covid et ne peut donc pas accompagner Emmanuel Macron en Algérie pour sa visite officielle de trois jours.
"Je suis asymptomatique. Il fallait faire un test PCR pour prendre l'avion mais pour moi, il n'y avait pas d'enjeux. Quand j'ai eu le résultat, j'étais stupéfait", a expliqué à l'AFP le grand rabbin de France, qui faisait partie de la délégation officielle du chef de l'Etat, confirmant une information de RMC.
Dans la matinée, M. Korsia avait décliné une invitation à la radio RMC, après avoir reçu le résultat de son test.
Cible de nombreuses insultes sur les réseaux ces derniers 48 heures, M. Korsia a démenti avoir fait l'objet de pressions pour ne pas se rendre en Algérie. "Non seulement il n'y a pas eu de pression, mais le président m' a invité, il a maintenu l'invitation. L'Algérie a donné mon visa, l'Algérie voulait que je sois là, donc il n'y a aucun problème", a-t-il déclaré sur radio J.
Il a affirmé à l'AFP qu'il voulait évoquer, notamment pendant la visite du cimetière Saint-Eugène à Alger où reposent nombre de Français nés en Algérie, l'"attente de beaucoup de pouvoir aller en Algérie, de pouvoir aller se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres".
Fils de juifs nés en Algérie, Haïm Korsia voulait "ouvrir cette possibilité", pour que l'Algérie ne soit pas "juste un pays dont on parle et qu'on ne peut pas aller voir".

Deuxième visite en tant que président

C'est la deuxième fois que M. Macron se rend en Algérie en tant que président, après une première visite en décembre 2017, au tout début de son premier quinquennat.
La relation entre la France et l'Algérie, encore très marquée par 132 ans de colonisation française, s'annonçait sous les meilleurs auspices avec l'élection de M. Macron, premier président de la Ve République né après 1962.
Mais elle a vite trébuché sur une série de malentendus autour de cette histoire commune douloureuse. S'il a multiplié les gestes mémoriels sans précédent, Emmanuel Macron n'a pas présenté les excuses attendues par Alger.
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