L'ambiance : « Une ferveur incroyable »
« En France, sincèrement, pour trouver une ambiance comparable, il faut aller au Parc, au Vélodrome, à Bollaert ou à Geoffroy-Guichard dans les très gros soirs. Faut imaginer 30 000 personnes, des amoureux du club, des vrais passionnés encourager pendant 90 minutes. Avec une ferveur incroyable.
Ça crie non-stop. C'est un stade (Sammy-Ofer) moderne, un peu fermé. Ça résonne tout le temps. Sur le terrain, c'est impossible de communiquer. Ça peut être très hostile quand il y a des derbys ou des affiches. Mais là, ils ne vont pas se manger des insultes parce que le PSG est hyperpopulaire là-bas. Tout le monde demandait des places ces derniers jours. Des potes m'ont dit qu'ils auraient pu remplir cinq stades. C'est de la folie ».
Le niveau : « Il y a un écart monstrueux mais... »
« Il y a un écart monstrueux entre les deux équipes en termes de niveau, Paris va très certainement gagner mais je me dis, dans leur stade, si le PSG gère un peu... En fait, le grand défi pour Haïfa (actuel leader de son Championnat), ça va être d'accepter de subir.
C'est une équipe qui en Championnat a la possession tout le temps, qui va vers l'avant. Là, ils vont devoir courir après la balle. Il n'y aura pas d'accalmie. Et sur le peu de fois où ils l'auront, il faudra être efficace. Le défi, il sera aussi athlétique. Il n'y a pas de grands joueurs, puissants. Sur la durée, ça peut pénaliser.
Les individualités : « Le danger, c'est Haziza »
« (Dolev) Haziza, c'est le meilleur joueur de la phase de qualifications à la C1. C'est vraiment un bon joueur, une vraie découverte pour moi. C'est un ailier, fort dans le un contre un, véloce.
Sinon, il y a Tjaronn Chery, le Néerlandais. C'est un numéro 10 capable de déclencher de grosses frappes. Il n'était pas avec nous mais je le connais de France. Frantzdy Pierrot (ex-Guingamp), c'est puissant, fort dos au jeu. Il n'y a pas de tops joueurs derrière. Ce n'est pas une équipe construite pour subir, pour défendre. »
Tactique : « Dans les grands matches, le coach passe en 3-4-3 »
Le coach (Barak Bakhar) est hyper reconnu là-bas. IL est déjà perçu comme l'un des meilleurs techniciens de l'histoire du foot israélien. C'est quelqu'un de créatif dans le jeu, sur coups de pied arrêtés, dans le management.
D'ordinaire, il installe un 4-3-3, avec un jeu de possession. Sur les grands rendez-vous, et je pense qu'il le fera mercredi, il met en place un 3-4-3 avec Haziza et Cornud en pistons. Le défi pour eux, ce sera de contrôler Hakimi et Nuno Mendes. Ce ne sera pas facile, ils vont souffrir. »