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Exposition: Erwin Blumenfeld, les tribulations d’un photographe

Sans titre (Margarethe von Sievers), d’Erwin Blumenfeld, 1937. The Estate of Erwin Blumenfeld 2022

CRITIQUE - À Paris le Musée d’art et d’histoire du judaïsme revient sur les années clés qui menèrent ce juif berlinois d’Allemagne en France, puis aux États-Unis. Et montre un artiste déterminé à dépasser le cadre.

Je peux aujourd’hui m’enorgueillir d’avoir vécu en direct la fin de l’Ancien Monde: ce fut laid, stupide et mortellement dangereux. Si nous nous en sommes tirés sans trop de casse, les miens et moi, cela relève du hasard le plus pur.» S’il loue la providence, Erwin Blumenfeld (1897-1969) n’a pas oublié de consigner son incroyable odyssée dans une autobiographie intitulée Jadis et Daguerre (Babel), l’un de ces jeux de mots qu’il affectionnait. Et c’est en images que le Musée d’art et d’histoire du judaïsme (Mahj), à Paris, raconte aujourd’hui la période clé dans la vie de cet artiste juif, né à Berlin et mort à New York. Une période allant des années 1930 aux années 1950, soit celles qui le virent passer de la profession de vendeur de sacs à main pour dames à celle de grand photographe de mode, et de l’Europe tourmentée à l’Amérique survoltée.

«Les tribulations d’Erwin Blumenfeld», annonce l’exposition. On passera donc vite sur celles de sa jeunesse, qui ne furent pourtant pas minces: à l’âge…

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