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Notre critique de Tel-Aviv-Beyrouth: cœurs désunis

La sémillante Tanya campée par Zalfa Seurat dans Tel-Aviv–Beyrouth. Dulac Distribution

CRITIQUE - La réalisatrice Michale Boganim raconte les guerres israélo-libanaises de 1982 et 2006 à travers un drame intimiste.

Le petit chat. Tanya retourne dans la maison pour aller le chercher. Fouad, son père, lui crie qu’il faut partir, que les hommes du Hezbollah vont arriver. Des fumées montent vers le ciel, la population s’époumone. Tel-Aviv-Beyrouth, qui n’a sans doute pas bénéficié d’un budget de blockbuster, parvient sans mal à retranscrire l’atmosphère d’une région en guerre: le Sud-Liban de 1982. Après des heures d’attente, les soldats de Tsahal ouvrent enfin la frontière vers Israël. Tanya et son père sont sains et saufs.

Et désespérés. Ils laissent derrière eux leur pays et le souvenir de Nour, la maman, tuée par une bombe alors qu’elle chantait un air de Najat Al Shaghira. Exilé en Israël comme des milliers d’autres, Fouad cherche en vain le soutien d’un officier hébreu, Yossi, à qui il avait, en tant que membre des forces chrétiennes libanaises, prêté main forte pendant l’occupation du pays par Tsahal. Et dont il était devenu l’ami. Cette promesse manquée constitue le pivot du film.

Sans gravité excessive

Vingt ans plus…

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