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L’Allemand de ma mère, de Catherine Clément: une famille juive secourue par un Allemand

L’Allemand de ma mère, de Catherine Clément, Seuil, 214 p., 18,50 €. Seuil

CRITIQUE - Un récit impressionnant, qui mêle une histoire intime au déroulement de la grande Histoire, quelques heures avant que le monde vacille.

Il y a quelques années, maintenant, Catherine Clément avait écrit Mémoire, son autobiographie, qui racontait une existence d’une extraordinaire richesse sur le plan humain, une vie faite de rencontres mémorables (Lévi-Strauss, Lacan, Jankélévitch, Sartre, Barthes, Mitterrand, Chirac…). Cette philosophe, romancière, essayiste, passionnée de l’Inde, au parcours hors norme, y dévoilait ses souvenirs mais aussi des mystères: l’enfance d’une petite Juive française, le journalisme, le communisme, la psychanalyse… Aujourd’hui, elle publie L’Allemand de ma mère. Et «avoue» que c’est la première fois qu’elle dévoile ce pan du récit familial.

Elle avait déjà évoqué la rencontre de ses parents, Raymonde et Yves, sur les bancs de la faculté de Paris en 1937. Il était catholique, elle, juive. «Les deux familles refusèrent l’idée de leur union dans le même mouvement. La famille chrétienne ne voulait pas d’une juive, la famille juive ne veut pas d’une mésalliance avec un non-juif.» La fougue et la force…

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