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Requiem pour la classe moyenne, d’Aurélien Delsaux: il suffira d’un signe

Requiem pour la classe moyenne, d’Aurélien Delsaux, Noir sur Blanc «Notabilia», 219 p., 20 €. Noir sur blanc

CRITIQUE - À la mort de son idole, Jean-Jacques Goldman, un homme marié décide de changer de vie.

Une famille revient de vacances en voiture, les deux enfants à l’arrière, le père au volant, à ses côtés la «femme chérie»: on entre dans le nouveau roman d’Aurélien Delsaux par la réalité la plus reconnaissable. Dehors il fait 41 °C, les enfants mangent des fraises Tagada, on devine le présent ou un avenir proche. L’auteur s’est installé dans la tête du conducteur, un homme qui pense avoir fait dans l’existence tout comme il faut. Sa réussite matérielle le rassure, à l’instar du pilote automatique de son véhicule, une merveille technologique symbole peut-être d’une vie téléguidée ou bien d’une aptitude à garder le cap sans réfléchir. À la première personne, il va pourtant nous raconter une sortie de route.

Uppercuts

La radio annonce la mort de Jean-Jacques Goldman, «ça fait bizarre», dit le héros à sa femme. Ils retrouvent leur vaste appartement et réchauffent une pizza surgelée, bientôt affluent les SMS au fan endeuillé. En apparence la vie est confortable, au fond elle est questionnable, et, justement…

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