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Israël-Liban : "personne ne veut d'une nouvelle guerre"

Dans la presse
Dans la presse © capture France 24

À la une du vendredi 7 avril, le regain de tensions entre Israël et le Liban, les couacs de la visite d'Emmanuel Macron en Chine et le vieux rêve de la reconstruction du Parthénon en Grèce.

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Jamais, depuis 2006, autant de roquettes (au moins 34) n'ont été tirées en provenance du Liban, rappelle le quotidien israélien Haaretz. Malgré la réplique d'Israël et le regain de tensions dans la région, le journal soutient qu'aucun des deux pays ne souhaite une nouvelle guerre. Pour The Jerusalem Post, il faut s'interroger sur le rôle que jouerait l'Iran dans cette histoire. Le parti du Hezbollah, soutien historique de Téhéran, est implanté dans le sud du pays du Cèdre, d'où ont été tirées les roquettes vers Israël. Pour The Jerusalem Post, Téhéran aurait tout à intérêt à montrer les muscles, à l’heure où le gouvernement israélien est affaibli par de très importants mouvements de contestation populaire. Vu du Liban, cette situation est jugée "extrêmement sérieuse" d’après la Finul, les forces de l'ONU basées au Liban, rappelle L'Orient Le Jour. La guerre de 2006 avait fait plus de 1 000 morts côté libanais, principalement des civils.

Emmanuel Macron avait promis de tout faire pour convaincre Pékin de prendre position contre l'invasion russe en Ukraine. "C'est raté", estime le magazine américain Politico. La Chine n’a pas modifié sa vision de la guerre en Ukraine. Au mieux, elle lance un appel à l’apaisement de la situation. The New York Times s’attarde, lui, sur les honneurs réservés au président français, honneurs qui n’ont pas caché les fortes dissensions sur l'Ukraine entre les deux chefs d'État. L'intérêt pour la Chine est avant tout "économique" et Pékin n’entend pas se laisser dicter sa conduite sur d"autres sujets. Vu de France, L'Opinion estime que l'échec d'Emmanuel Macron vient d’une divergence de points de vue entre la France, d’un côté, et l’Union européenne de l’autre. Bruxelles rejette "l’ordre mondial alternatif" voulu par Pékin et qui n'est pas celui des Occidentaux. De son côté, Paris tente de trouver un consensus qui satisferait tout le monde. Une sorte de "en même temps" à l’échelle mondiale.

Et si la Grèce parvenait à construire entièrement le Parthénon d'Athènes ? C’est un vieux rêve auquel ’accrochent les autorités grecques depuis une dizaine d’années. Mais une grande partie des pièces manquantes sont disséminées dans plusieurs musées européens, dont la grande majorité se trouve au British Museum de Londres, explique Le Figaro. Le musée britannique refuse de peur de créer un précédent. Il y a deux semaines, le Vatican avait restitué, sur ordre du pape François, les trois pièces du Parthénon en sa possession, en guise d'amitié. En Grande-Bretagne, on justifie ce refus avec l'argument suivant : il est "préférable de diviser les marbres du Parthénon entre deux musées pour que cela profite au plus grand nombre". Sur le site, The Conversation, une chercheuse française explique, qu’au contraire, "diviser c’est détruire", et rien ne vaut une "appréciation d’ensemble d’une œuvre aussi emblématique".

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