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Chez HaSalon, on ne danse pas toujours sur les tables

Le crumble aux pommes de HaSalon (Saint-Ouen).
Le crumble aux pommes de HaSalon (Saint-Ouen). Géraldine Martens

Trois mois après son ouverture, nous sommes retournés dans le restaurant d'Eyal Shani aux Puces de Saint-Ouen. Le chef israélien promettait des repas généreux et ultrafestifs. Nous avons été un peu déçus.

Lors de l'ouverture de HaSalon, en janvier dernier, il était question d'une adresse à mi-chemin entre la boîte de nuit orientale et le restaurant qui réinvente la gastronomie. Le tout dirigé par le chef aussi génial qu'autodidacte Eyal Shani (Miznon), qui a choisi de s'installer de l'autre côté du boulevard périphérique parisien. Quelle audace.

Nous poussons les portes de l'ancien Ma Cocotte à l'heure du déjeuner. Trop tôt. Une erreur sans doute. À peine trois tables sont occupées par des touristes de passage au marché aux Puces. Au lieu de l'ambiance survoltée promise par d'exaltées attachées de presse, nous voilà dans une salle baignée de soleil et personne pour se trémousser sur une bande-son peu avenante crachée par deux enceintes trop puissantes pour l'heure. Les serveurs, tout de noir vêtus, semblent mourir de chaleur, et un peu d'ennui. Ils seront cependant aux petits soins durant tout le repas. Bref, disons qu'HaSalon est un restaurant de nuit ouvert le jour. Ce qui donne l'impression…

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1 commentaire
  • Heretique

    le

    Le fait d'un chef Israélien avoir trouvé un abri au dehors du pays de kashrut (cachèroute) ne signifie pas encore que sa table soit au dessus du tout.

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