À Tel-Aviv, les comédiens de Saint-Pétersbourg découvrent la liberté

REPORTAGE - Bénéficiant pour certains de la «loi du retour», qui facilite l’arrivée sur le sol israélien de personnes d’origine juive, des artistes russes savourent la liberté de ton.
Correspondant à Jérusalem
C’est l’heure de la répétition. Des tables rondes et des chaises ont été disposées dans la salle de spectacle. Les comédiens se produiront là dans quelques heures mais l’ambiance semble pour l’heure assez détendue. Sur l’estrade, au milieu de la pièce, un jeune homme réalise une série de contorsions acrobatiques. Dans un coin, un musicien répète des accords de guitare. Le son d’un piano n’est pas assez puissant pour couvrir les conversations qui se tissent, d’une table à l’autre, en langue russe.
La scène se déroule au cœur du bohème quartier Florentin, à Tel-Aviv. C’est dans cette annexe du célèbre Théâtre Gesher que les acteurs de la troupe Fulcro ont élu domicile pour une série de représentations de leur spectacle: Le Troisième Cabaret. Le buisson ardent. Ce soir, il sera donné en russe, en yiddish, en allemand, en hébreu. Une manière de perpétuer la tradition du Gesher, théâtre fondé au début des années 1990 par des comédiens russes et devenu une institution…
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