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La Maison d’Izieu à la recherche d’un message universel pour ne pas oublier la déportation

REPORTAGE - Avec le Musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris, ce lieu de mémoire national près de Chambéry rappelle à travers dessins, archives et photographies ce que fut l’année 1943 pour les 44 enfants juifs réfugiés dans cette demeure de l’Ain.

Envoyée spéciale à Izieu (Ain)

Encastrée dans une vallée magnifique près de Chambéry, la petite maison d’Izieu est restée dans son jus, quatre murs blancs abritant une dizaine de pièces. Elles sont vides, à l’exception d’une salle de classe reconstituée dans les années 1990. Qu’importe l’absence de meubles ou de lits, voulue par la direction du site pour rappeler l’abîme laissé par les 44 enfants juifs, raflés le 6 avril 1944, la visite de la maison d’Izieu prend aux tripes, même dans sa plus simple présentation. Aux murs, des photos de groupes souriants, de garçonnets en maillots de corps en train de faire leur toilette dans la fontaine, d’enfants épluchant des légumes ou d’une meute en quête de nouvelles, autour d’un facteur. Moments posés, frais, presque insouciants, qui atteignent de plein fouet celui qui les regarde quatre-vingts ans plus tard. Elles rappellent le jour d’avant, cette année passée loin des tumultes du monde, avant la déportation des enfants et de leurs éducateurs. Jusqu’au…

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