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Les Présences, de Caroline Bongrand: Thessalonique la magnifique

L’imposante Tour blanche, vestige de l’histoire ottomane de la ville. EIRINI VOURLOUMIS/NYT-REDUX-REA

CRITIQUE - Plongée dans une ville cosmopolite,où une jeune femme découvreses racines juives enfouies et les drames de l’Histoire.

La très fréquentée avenue Nikis, avec ses terrasses et ses hôtels, qui longe le front de mer, entre l’imposante Tour blanche, bâtie par Soliman le Magnifique, et la place Aristote, près de laquelle se dresse, en bordure d’un parking, une sculpture commémorative dédiée aux victimes de la Shoah, à l’opposé du monument célébrant Alexandre le Grand. C’est une superbe journée d’avril, sous un ciel pur d’azur. Le regard se porte sur le golfe, qui s’ouvre sur la mer Égée, animé par le ballet incessant des cargos et des porte-conteneurs. Au loin, en direction du sud-ouest, le profil du mont Olympe, visible par temps clair. Nous sommes en Macédoine, à environ une centaine de kilomètres de la frontière bulgare, à Thessalonique, l’ex-Salonique ottomane, celle que l’on a surnommée la «Jérusalem des Balkans», la ville «mère d’Israël», reprise par les Grecs, en 1912, lors des premières guerres balkaniques.

À cette époque, la communauté juive de la ville, fondée il y a 2300 ans, sœur éloignée d’Odessa…

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