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Réforme judiciaire: pourquoi les Israéliens manifestent encore

Des manifestants contre la réforme de la justice à Tel Aviv, le 3 juin 2023. JACK GUEZ/AFP

ANALYSE - Le projet de Benyamin Netanyahou a révélé, au sein du pays, une scission irréconciliable entre deux camps.

Correspondant à Jérusalem

Un comité d’accueil attendait Bezalel Smotrich mercredi dernier à Paris. Le ministre israélien des Finances s’y rendait pour participer à la conférence annuelle de l’OCDE mais les manifestants n’entendaient pas le laisser tranquille. Ils savent combien Bezalel Smotrich est un des fervents soutiens du grand projet de réforme judiciaire qui, depuis six mois, approfondit les fractures de la société israélienne.«Nous leur montrerons ce que nous pensons des dégâts causés à la démocratie et de la destruction de l’économie en Israël!» annonçaient ces Parisiens, au diapason de ceux qui, en Israël, samedi après samedi, continuent de battre le pavé.

Ils étaient environ 100.000 la semaine dernière à Tel Aviv, un peu plus dans l’ensemble du pays. Et ce samedi, en fin de journée, ils descendront de nouveau dans la rue. Certes, la flamme des premières semaines n’y est plus. Exception faite de quelques tensions çà et là, les manifestations ressemblent surtout à des regroupements…

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2 commentaires
  • IAMA

    le

    Tiens Dieuleveult se reveille apres 23 SEMAINES DE MANIFESTATIONS, monsieur daigne ecrire un article sur celles-ci! Que je sois pour ou contre n'a rien a voir avec l'histoire. Mais il est tellement prêt a trouver le moindre petit fait qu'on se demandait quand si jamais il allait rapporter quelque chose sur ces manif. Ce type est un journaliste?????

  • Emotionless brain

    le

    Un point important pour compléter le tableau:
    Israël n’a pas de chambre haute comme dans de nombreuses démocraties. Ce pays n’a pas non plus un Président qui pourrait mettre son véto aux lois votées par le parlement. La loi sur la réforme judiciaire n’est autre que le contrôle par le parlement du pouvoir judiciaire. Autrement dit , une fois la majorité acquise au parlement la coalition gouvernementale fait ce qu’elle veut. Aucun contre-pouvoir. Nethanyahu s’est marié avec les religieux pour rester au pouvoir et ils le font payer. Comme dans tout pays où des partis religieux arrivent au pouvoir, la première chose qu’ils font est de démanteler la démocratie pour installer ensuite une théocratie. Israël va malheureusement dans ce sens. Espérons que la vraie majorité laïque ou traditionaliste fasse effectivement barrage. Je suis persuadé que si demain il y avait des élections, le likud (parti de Nethanyahu) serait quasiment lapidé.

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