L’histoire du chien d’Afoula qui insiste pour entendre Kiddouch et Havdala…

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Un chien d’Afoula Illit, qui vient à toutes les prières du Chabbath et insiste pour entendre Kiddouch et Havdala, et ne mange pas de viande et de poisson ensemble, a fait penser qu’il s’agit d’un animal avec une âme humaine en lui, un guilgoul.

Be’hadré ‘Harédim – Moshé Weisberg

Une histoire fascinante et exceptionnelle, qui a été révélée pour la première fois dans l’une des publications émanant de rabbi Yitzhak Zilberstein, dans l’enregistrement publié sur le site Web ‘Be’hadré Haredim’, à la suite de ce que son petit-fils rabbi Haim Malin est venu lui dire à l’égard de l’étrange chien d’Afoula ‘Ilith. Peut-être s’agit-il d’un guigoul (une âme humaine qui se retrouve dans un corps animal) ?

Le rav Zilberstein a été très impressionné par l’histoire et a ordonné qu’elle soit publiée dans le monde entier. On la trouve dorénavant sur divers sites et publications.

L’un des premiers qui en a entendu parler est le rav Aharon Grandesh, élève de rabbi Kanievski zt’l, qui est récemment venu habiter la ville d’Afoula Ilit. Il a rencontré l’étonnant phénomène, et il en a fourni des détails dans une lettre qu’il a envoyée au rav Zilberstein : « Il y a presque un mois, nous sommes venus vivre ici dans la rue Ya’ar à Afoula [qui, si D’ le veut, se remplit de familles orthodoxes], et quand nous sommes arrivés ici, une voisine qui ne respecte toujours pas la Tora et les mitsvoth, mais allume des bougies de Chabbath, a dit à ma femme qu’elle avait un chien avec une « âme » spéciale…

« Et voici ce qu’elle a dit : j’ai un voisin qui va à la synagogue le Chabbath, et régulièrement, après avoir allumé les bougies du Chabbath, mon chien va chez ce voisin qui va à la synagogue, et frappe à sa porte avec son pieds, et quand ce voisin va à la synagogue, ce chien l’accompagne à la synagogue, et l’attend à l’entrée de la synagogue, jusqu’à la fin de la prière.

« Après la prière, il retourne à la maison avec lui, mais le chien ne revient pas chez moi, il entre dans la maison du voisin, et y entend le Kiddouch, et jusqu’à ce que le voisin ait fini le Kiddouch, il ne bouge pas de lui, et seulement après le Kiddouch, le chien revient chez moi. C’est ainsi que c’est régulièrement chaque Chabbath.

« Mais ça ne s’arrête pas là… même le soir de motsaé Chabbath, après se’ouda chelichith (le 3e repas), c’est la même chose, ce Juif va à la synagogue, et mon chien va avec lui, et revient avec lui, il reste chez le voisin jusqu’après Havdala, il ne s’éloigne pas de lui. La voisine à qui appartient le chien ajoute qu’elle a essayé de reprendre son chien de suite, avant la Havdala, et le chien n’a pas accepté de venir… Le voisin lui a dit que c’était inutile, le chien ne bougera pas avant la Havdala… »

Rabbi Grandesh continue et dit : « Certains en ont entendu parler et n’y ont pas cru jusqu’à ce qu’ils l’aient vu de leurs propres yeux. Ma femme et mes enfants m’ont dit qu’ils avaient remarqué que quand je suis dehors, le chien court vers moi à chaque fois, et c’est vrai, même si je ne l’ai pas vraiment remarqué à chaque fois, mais c’est vrai, il vient mais ne fait rien, semble juste vouloir quelque chose et rien d’autre.

« Il convient de noter que chaque Chabbath quand je vais à la synagogue, je passe par la synagogue en question, et je vois le chien debout à l’entrée de la synagogue et regardant ici et là tout ce qui l’entoure, attendant juste jusqu’à la fin de la prière, etc., c’est très surprenant. Même après que j’en ai parlé à plusieurs personnes, elles ne m’ont pas cru, jusqu’à ce qu’ils aillent voir ce spectacle.

« La voisine qui possède ce chien, même si elle est très, très loin de la pratique, comprend également que c’est quelque chose d’inhabituel, et elle pense qu’il a une âme juive… ou une « âme », mais quiconque voit cela comprend et pense qu’apparemment il y a une âme en guilgoul dans ce chien, et on sait que c’est vraiment un tourment terrible.

« Une autre chose intéressante que je voudrais dire est qu’un jour je parlais au directeur du Talmud Tora dans la rue, et tout à coup ce chien est venu vers moi, et j’ai raconté l’histoire ci-dessus au directeur, et à la suite de cela ce chien s’est arrêté et m’a regardé : il a semblé gêné de ce que j’ai dit.

« Je voudrais ajouter, j’essaie beaucoup de ne pas contempler les visages des animaux qui ne sont pas purs, et donc je ne regarde pas le visage du chien dans ce cas-là non plus, mais on m’a dit à la maison que le visage de ce chien est un visage triste. Et il n’aboie jamais non plus, à la différence de tous les autres chiens, et semble bien être un pauvre chien, que D’ ait pitié de lui.

« Le soir de Chabbath Parachath Ekev, nous sommes allés chez le voisin avec qui il se promène, et nous lui avons parlé du chien, et il a dit : « Le chien était à l’origine le mien, je l’ai eu il y a neuf ans d’un kibboutz, et déjà quand je l’ai eu du kibboutz, il était comme ça, chaque Chabbath, il venait avec moi à la synagogue tout seul pour toutes les prières [y compris Ma’ariv le soir du Chabbath, Cha’harith le matin et Moussaf, Min’ha de Chabbath et Ma’ariv de Motsaé Chabbath], et il voulait entendre Havdala et Kiddouch. Il y a quelques années, suite à un incident, j’ai donné le chien en cadeau à un voisin, et depuis lors, chaque Chabbath après Ma’ariv de la nuit de Chabbath, il vient entendre Kiddouch, il mange un peu et retourne chez son propriétaire, et aussi le soir du Chabbath il attend la Havdala, et après cela nous lui apportons des restes de ce qu’on a mangé le Chabbath, de la viande et du poisson, et il y a une chose merveilleuse : quand il a mangé du poisson, il attend une minute, et alors seulement mange la viande, et nous sentons aussi qu’il y a une sorte d’âme ici. Mais il nous semble que la fin du chien est proche…’ a terminé le voisin.

« En fait, puisqu’il semble qu’il y ait une âme tourmentée ici, ma question est que faire, car il semble qu’il attende que quelqu’un lui fasse un tikoun, et je voudrais demander quoi faire pour cette âme tourmentée »,  conclut rav Grandesh sa lettre.

Dans l’enregistrement, le rav Zilberstein se montre très impressionné et étonné par l’histoire que son petit-fils lui a racontée, et dit que « mon cœur me dit que l’histoire devrait être publiée, son tikoun est de raconter l’histoire, c’est une histoire vraiment remarquable. Je suggère d’amener les gens à le voir et à le publier, c’est son tikoun. » Cette histoire prouve qu’il y a un D’ dans le monde… Il faut publier cette histoire dans le monde entier, mais cherchez des témoins dignes de confiance qui signeront leurs noms pour attesté qu’ils ont vu tout cela de leurs propres yeux. »

Maintenant, la publication « Vavé ha’amoudim » (un mensuel du rav Zilberstein) a paru pour le mois de Menachem Av, et le rav Zilberstein y développe ce sujet dans une réponse longue et claire. Au début il a mentionnés le Midrach (qui est rapporté dans les Tossfoth Yechanim sur Yoma, page 9.) à propos de ce Juif qui avait une vache avec laquelle il a labouré toute la semaine, mais qui n’acceptait pas de travailler le Chabbath, et quand il l’a vendue à un Gentil, elle n’a pas non plus voulu travailler le Chabbath, jusqu’à ce que ce Juif vienne et lui chuchote à l’oreille : « Oh vache, oh vache, quand tu étais entre mes mains j’ai observé le Chabbath, et maintenant mes iniquités m’ont causé que je doive te vendre à cet homme, s’il te plaît, fais la volonté de ton maitre», et quand il eut fini ses paroles, la vache se leva et commença à travailler même le Chabbath.

La suite du texte établit la comparaison et dit que nous avons trouvé que le même Gentil qui avait acheté la vache s’est converti à la fin, et l’a appelé « rabbi Yo’hanan ben Torta » [vache en araméen – Torta], parce qu’il a dit simplement, si cet animal qui n’a ni esprit ni raison, a tout de même connu son Créateur, moi, qui ai été créé à la ressemblance et à l’image du Tout-Puissant, y suis forcé à plus forte raison ! Il nous incombe donc de publier ces choses afin que tout le peuple d’Israël soit fortifié : si un chien qui n’a ni esprit ni raison, a un lien avec le Chabbath, et assiste à toutes les prières du Chabbath, et entend le Kiddouch et la Havdala, d’autant plus que nous devons nous renforcer pour honorer et observer le Chabbath. »

Le rav Zilberstein a rapporté le Rama de Fano écrit dans son livre « Guilgoul nechamoth » (Lettre 6) précisant que la reine Vachti était celle qui s’est réincarnée dans cette vache, car elle a asservi les filles d’Israël le Chabbath et les a fait travailler, et c’était son tikoun qu’elle ne ferait aucun travail le Chabbath. De même, le Rama y écrit que l’âne de rabbi Pin’has ben Yair, mentionné dans le traité ‘Houlin (page 7) qui ne voulait pas manger de nourriture de laquelle on n’avait pas prélevé les dîmes obligatoires, était un guilgoul de Yichma’ël ben Avraham, et c’est ainsi que il est également mentionné dans le nom du saint Ari.

Dans ses mots, le rav Zilberstein demande comment ces âmes ont-elles eu droit à un tikoun (une réparation de leurs fautes d’antan) ? Si c’est par leur réincarnation dans une vache et un âne, la vache qui a observé le Chabbath et l’âne qui n’a mangé que des aliments desquels les dîmes ont été prélevées, comment comprendre cela, puisque les animaux ne sont pas tenus d’observer les mitsvoth ? Et le rav d’expliquer qu’en faisant connaître Son Nom par ces animaux, à savoir qu’une vache a respecté le Chabbath, et à grâce à cela de nombreuses personnes se sont éveillées à respecter également le Chabbath, et aussi l’âne de rabbi Pin’has ben Yair qui ne mangeait que des produits agricoles desquels les dîmes ont été prélevées, ce qui a fait que les gens en ont compris l’importance, c’est par cela que le tikoun de ces âmes peut être fait, parce que les gens se réveillent pour respecter mieux la Tora et ses commandements.

Par la suite, le rav Zilberstein développe davantage ses propos et écrit que dans le livre du Lévitique du saint Hari, il est mentionné dans la Parachath Kora’h, que Datan et Aviram ont été réincarnés dans les deux vaches que le prophète Elie a sacrifiées devant les prophètes de Ba’al. Il est également expliqué dans le Midrach que leur tikoun était qu’à travers eux le Nom de D’ en a été grandi, et le peuple d’Israël s’est éveillé pour respecter les mitsvoth de l’Eternel, que D’ en soit béni.

Il a également apporté le Ben Ich ‘Hai zatzal dans son livre « Ben Yehoyoda » (Berakhoth 33) qui a expliqué la Guemara qui raconte que rabbi ‘Hanina ben Dossa qui a pris le reptile qu’il a tué et l’a montré dans le Beth haMidrach, et explique que la raison pour laquelle il l’a fait était parce qu’il devait y avoir dans ce reptile une âme humaine fautive et qu’après cela, l’âme a été réparée, parce qu’elle avait pu de par sa conduite entrainer les hommes à se repentir, ce qui a permis la correction de cette âme en difficulté.

Il a développé plus loin que nous avons trouvé certains animaux qui ont un lien et une affiliation avec le Chabbath, et comme certains poissons qui sortent de l’eau le jour du Chabbath et s’arrêtent de travailler, et ces poissons aussi, en vivant ainsi, faisaient que le Nom du Ciel soit sanctifié, et ils ont une élévation de ce fait.

A la fin de ses paroles, il écrit : « Même s’il n’est pas évident que ce chien ait en lui un guilgoul d’une âme humaine, il semble que le principal tikoun en soit dans la publication de cette affaire : que dix personnes qui verront tout l’acte et en témoigneront, en publiant cette histoire, par cela le Nom du Ciel sera sanctifié, les gens verront qu’il y a une loi et qu’il y a une justice, et que même les chiens comprennent l’ampleur du Chabbath, et l’honneur du Ciel qui en augmentera sera une correction pour le chien, s’il est un guilgoul ».

L’histoire n’est pas finie, et elle continue d’intéresser tout le public orthodoxe qui essaie de comprendre s’il s’agit bien d’un chien avec une âme juive à corriger, et comme il y avait des histoires rares comme celle-ci dans les générations précédentes, ou pas. A lire ce que rav Silberstein a écrit on remarquera qu’il n’a pas décidé clairement de la réalité de cette histoire, et a seulement dit qu’elle devait être publiée partout dans le monde, et s’il s’agit d’une réincarnation, cela lui-même entraînera la correction de cette âme en renforçant la foi des gens en Hachem et en les amenant à observer le Chabbath, et comme il a apporté des sources et des justifications fiables pour cela.

On a également appris que de nombreuses familles, qui recherchaient également une « attraction » dans les jours de vacances, ont cherché à se rendre à Afoula Ilith, où elles ont cherché le chien en question dans la rue Ya’ar, et ont essayé de  le voir de près, pour constater par eux-mêmes cet étrange phénomène. Les habitants d’Afoula nous racontent avoir reçu de nombreux appels concernant des familles souhaitant louer ou échanger un appartement à Afoula pour le Chabbath, et ainsi suivre le chien en question alors qu’il se rend à la synagogue pour toutes les prières, Kiddouch et Havdala. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un cas rare et inhabituel qui amène beaucoup à s’intéresser à la question des réincarnations dans le monde en général, et les animaux en particulier. Nous continuerons à suivre l’histoire en question, et si d’autres mises à jour se produisent, bien sûr nous en parlerons.

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