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LE FIL DU 13 OCTOBRE

Le bilan à Gaza s'alourdit à 1 900 morts, 1 300 côté israélien

Le bilan des victimes à Gaza passe à 1 900 morts, tandis que 1 300 Israéliens ont été tués. Benjamin Netanyahu a prévenu que l'offensive sur Gaza n'en était "qu'au début". Plus tôt, les forces terrestres israéliennes ont annoncé avoir mené des incursions au sol à Gaza au cours des dernières 24 heures, avant une offensive terrestre attendue. Voici le fil du 13 octobre.

Des APC israéliens se dirigent vers la frontière de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 13 octobre 2023.
Des APC israéliens se dirigent vers la frontière de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 13 octobre 2023. © Ariel Schalit, AP
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Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • 4 h 32 : les États-Unis renforcent leur sécurité intérieure mais estiment qu'il n'y a pas de menace directe

Les manifestations en soutien à Israël ou aux Palestiniens se multiplient dans les grandes villes américaines, et laissent planer le risque de tensions plus fortes, mais les autorités se veulent rassurantes, comme nous l'explique notre correspondant à Washington, Matthieu Mabin : 

  • 2 h 05 : à l'ONU, la Russie promet une résolution appelant à un cessez-le-feu

La Russie, accusant les États-Unis d'être responsables de la situation à Gaza, a appelé vendredi le Conseil de sécurité de l'ONU à agir, mettant sur la table un projet de résolution réclamant un "cessez-le-feu humanitaire".

"Nous sommes convaincus que le Conseil de sécurité doit agir pour mettre un terme à ce bain de sang et relancer des négociations de paix dans le but d'établir un État palestinien, comme c'est prévu depuis longtemps", a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil sur la situation humanitaire à Gaza, en état de siège.

  • 0 h 39 : des milliers de manifestants à New York en soutien aux Palestiniens

Aux cris de "Libérez, libérez la Palestine", plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi en plein cœur de New York pour réclamer la fin de la "colonisation israélienne" et dénoncer le soutien des États-Unis à Israël, tout en exprimant leurs craintes face aux opérations militaires à Gaza.

Des milliers de manifestants dans les rues de New York, pour soutenir la cause palestinienne, le 13 octobre 2023.
Des milliers de manifestants dans les rues de New York, pour soutenir la cause palestinienne, le 13 octobre 2023. © Eduardo Munoz, Reuters

Dans la mégapole carrefour de toutes les communautés et religions, une nuée de drapeaux palestiniens était visible sur l'avenue Broadway, à deux pas de Times Square.

En majorité jeunes, et de toutes origines, portant keffiehs et foulards, les manifestants ont appelé à la "libération" de la "Palestine" et accusé Israël de "génocide", six jours après les attaques meurtrières du Hamas.

  • 0 h 30 : réunion à huis-clos à l'ONU

Un Conseil de sécurité sur la situation en Israël et à Gaza se tient à huis-clos à New York ce vendredi. Le point avec notre correspondante sur place : 

  • 22 h 20 : l'Arabie saoudite rejette "catégoriquement" l'évacuation de Gaza

L'Arabie saoudite a déclaré rejeter "catégoriquement" tout déplacement de la population de Gaza, condamnant le bombardement de "civils sans défense", sa critique la plus vive émise à l'égard d'Israël depuis l'attaque lancée par le Hamas.

Riyad "déclare son rejet catégorique des appels au déplacement forcé de la population palestiniennes de Gaza, et sa condamnation du bombardement continu de civils sans défense" dans ce territoire, a indiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué

  • 21 h 54 : une évacuation massive du nord de Gaza serait "catastrophique", selon l'OMS

Une évacuation massive du nord de Gaza serait "catastrophique", pour les patients des hôpitaux, les hôpitaux du sud étant déjà à pleine capacité, a estimé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Une évacuation massive serait catastrophique pour les patients, le personnel de santé et les autres civils restés sur place ou pris dans le mouvement de masse", a estimé l'OMS dans un communiqué.

Surtout, les quatre hôpitaux du ministère de la Santé dans le sud de la bande de Gaza ont déjà atteint ou dépassé leur capacité, et ne disposent pas des capacités de soins intensifs et des fournitures nécessaires pour traiter les patients supplémentaires, a fait valoir l'OMS.

Israël a ordonné l'évacuation de "tous les civils" de la ville de Gaza dans les 24 heures "pour leur propre sécurité et protection".

"Parmi les milliers de patients blessés ou souffrant d'autres affections qui reçoivent des soins dans les hôpitaux, des centaines sont grièvement blessés et plus d'une centaine nécessitent des soins intensifs. Ce sont les plus malades des malades", a expliqué l'agence de l'Onu.

  • 21 h 34 : le bilan à Gaza monte à 1 900 morts, dont 614 enfants

Le nombre de morts dans la bande de Gaza est monté à 1 900, a indiqué le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

Ces frappes incessantes "ont coûté la vie à 1 900 martyrs incluant 614 enfants et 370 femmes", a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que 7 696 personnes avaient été blessées, six jours après l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

  • 21 h 30 : les ONG demandent des corridors humanitaires

Plusieurs organisations d'aide humanitaire internationale ont demandé la mise en place de corridors humanitaires dans la bande de Gaza, au septième jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Nous redoutons une catastrophe humanitaire sans précédent", alerte Ivan Karakashian, responsable de plaidoyer de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC).

"Petit à petit, on va perdre le contact avec les équipes", explique Louise Nichet, responsable du pôle Moyen-Orient de Médecins du monde (MDM) alors que les communications sont entravées par le manque d'électricité.

"L'intensité du siège, et toute la situation en général, c'est du jamais vu, et s'il est besoin de le rappeler, ce siège est contraire au droit humanitaire", ajoute Mme Nichet.

De son côté, Genève Tari Jacassière, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)  déclare que "le système de santé dans la bande de Gaza est à un point de rupture". Cette dernière souligne que six des sept hôpitaux du territoire ne fonctionnent que partiellement, le dernier, à Beit Hanoun (dans le nord de Gaza) n'étant plus en capacité d'opérer "à cause des frappes aériennes".

L'organisation britannique Medical Aid for Palestine (MAP) a quant à elle expliqué que ses employés à Gaza avaient "peur" mais que certains continuaient à travailler. "Ils ont besoin de votre aide", implore l'ONG.

  • 21 h 23 : dans la bande de Gaza, des "raids localisés" pour rechercher des terroristes et de l'armement, mais aussi localiser des otages

Alors que l'armée  israélienne a annoncé avoir mené des incursions au sol dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, notre correspondante à Jérusalem, Claire Duhamel, nous éclaire sur le sujet ⤵️

"Au cours des dernières 24 heures, les forces de l'armée israéliennes ont mené des raids localisés dans la bande de Gaza pour rechercher des terroristes et de l'armement", explique la journaliste. L'objectif est également de "localiser certains des 150 otages israéliens", enjeu principal pour l'État hébreu dans la perspective d'une offensive terrestre de plus grande ampleur.

  • 21 h 11 : Wembley s'est recueilli pour les "victimes innocentes" d'Israël et Gaza

Les supporters venus garnir le stade de Wembley à Londres ont respecté une minute de silence avant le coup d'envoi du match amical opposant l'Angleterre à l'Australie, en hommage aux "victimes innocentes" du conflit meurtrier en Israël et à Gaza.

Avant le coup d'envoi, les joueurs des deux équipes, avec un brassard noir autour du bras, se sont rassemblés autour du rond central, sous la direction de l'arbitre française Stéphanie Frappart.

Le public a respecté la solennité de l'hommage dans un Wembley annoncé à guichets fermés (90 000 places) tandis qu'un message sur écran géant appelait à se "souvenir des victimes innocentes des événements épouvantables en Israël et en Palestine". "Ce soir nous soutenons l'humanité et la fin de la mort, de la violence, de la peur et de la souffrance", était-il écrit.

Un appel au don en faveur de la Croix-Rouge britannique s'est aussi affiché.

Ces dernières heures, plusieurs voix ont critiqué la fédération anglaise pour ne pas avoir illuminé l'arche emblématique du stade de Wembley aux couleurs du drapeau d'Israël, contrairement à ce qui a pu être fait pour l'Ukraine, notamment.

Les joueurs des équipes d'Angleterre et d'Australie observent une minute de silence pour les victimes civiles d'Israël et de Gaza, au stade de Wembley à Londres, le 13 octobre 2023.
Les joueurs des équipes d'Angleterre et d'Australie observent une minute de silence pour les victimes civiles d'Israël et de Gaza, au stade de Wembley à Londres, le 13 octobre 2023. © David Cliff, AP
  • 21 h : "Même les guerres ont des règles", insiste le chef de l'ONU

"Même les guerres ont des règles", a lancé le secrétaire général de l'ONU avant un Conseil de sécurité sur la situation en Israël et à Gaza, réclamant la protection des civils qui ne doivent pas non plus être "utilisés comme boucliers".

"La situation à Gaza a atteint un plus bas dangereux", a déclaré à la presse Antonio Guterres, décrivant un "système de santé au bord de l'effondrement", des "morgues débordées" et "une crise de l'eau" dans l'enclave palestinienne en état de siège.

  • 20 h 47 : "Ce n'est que le début" de l'offensive israélienne sur Gaza, déclare Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que les frappes en cours sur la bande de Gaza où elles ont déjà fait 1 700 morts n'étaient "que le début" de la riposte de l'armée israélienne à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

"Nos ennemis n'ont que commencé à payer le prix. Je ne peux pas divulguer de quoi est fait la suite, mais je vous dis que c'est juste le début", a-t-il ajouté lors d'un discours à la nation, prononcé en plein shabbat, le repos hebdomadaire des juifs, une exception dans l'histoire d'Israël.

  • 19 h 14 : quinze Français tués dans les attaques du Hamas

Quinze Français ont été tués dans les attaques du Hamas en Israël, selon un nouveau bilan fourni par la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, interrogée sur France 5.

  • 19 h 03 : le chef de l'ONU appelle Israël à "éviter une catastrophe humanitaire"

Le secrétaire général de l'ONU est en "contact constant" avec les autorités israéliennes "pour les appeler à éviter une catastrophe humanitaire", a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric, en référence à l'ordre d'évacuation d'une partie de la bande de Gaza.

"Le secrétaire général et son équipe ont passé du temps au téléphone. Il est en contact constant avec les autorités israéliennes pour les appeler à éviter une catastrophe humanitaire", a-t-il déclaré, répétant l'appel à "annuler" l'ordre d'évacuation d'environ 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza vers le sud de l'enclave palestinienne.

  • 18 h 53 : un journaliste de Reuters tué et deux autres blessés dans le sud du Liban

Un journaliste de Reuters a été tué dans le sud du Liban où il travaillait, a déclaré l'agence de presse dans un communiqué.

"Nous sommes profondément attristés d'apprendre que notre vidéaste Issam Abdallah a été tué", annonce le communiqué. "Issam faisait partie d'une équipe de Reuters dans le sud du Liban qui fournissait un signal vidéo live", précise le communiqué, en ajoutant que Reuters cherche à obtenir d'urgence de plus amples informations auprès des autorités de la région.

Deux autres journalistes qui faisaient partie de la même équipe, ont été blessés, a ajouté Reuters.

  • 18 h 45 : plusieurs journalistes blessés au Liban dans un bombardement à la frontière avec Israël

Plusieurs journalistes, dont deux de l'AFP, ont été blessés lors d'un bombardement aux abords du village de Alma el-Chaab, dans le sud du Liban, cible d'obus israéliens selon des sources de sécurité libanaises.

Des roquettes sont tombées sur un secteur où se trouvait un groupe de journalistes d'au moins trois médias différents, dans le village frontalier de Alma el-Chaab, selon un journaliste de l'AFP sur place. Deux journalistes d'Al-Jazira figurent également parmi les blessés, selon la chaîne qatarie.

Plus tôt dans la journée, l'armée israélienne avait bombardé les abords de plusieurs localités frontalières dans le sud du Liban, après une explosion sur la barrière séparant les deux pays, selon des sources sécuritaires et un correspondant de l'AFP.

Une source sécuritaire libanaise avait fait état d'une "tentative d'infiltration" à partir du Liban. Des échanges de tirs ont eu lieu à la frontière après cette tentative, selon Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais.

L'armée israélienne a pour sa part annoncé avoir procédé à des tirs d'artillerie sur le territoire libanais après "une explosion sur la barrière frontalière".

  • 18 h 17 : l'armée israélienne annonce avoir mené des incursions au sol "dans les dernières 24 heures"

Les forces terrestres israéliennes ont mené des incursions au sol dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a annoncé l'armée, avant une offensive terrestre attendue dans ce territoire palestinien densément peuplé.

"Au cours des dernières 24 heures, les forces de l'armée israélienne ont mené des raids localisés à l'intérieur du territoire de la bande de Gaza" pour rechercher des "terroristes" et de "l'armement", précise un communiqué. Durant ces opérations, des efforts ont également été déployés "pour retrouver des personnes disparues", a ajouté l'armée.

Cette annonce ne semble toutefois pas être le début d’une opération militaire terrestre à Gaza. 

  • 18 h 01 : extrême inquiétude d'ONG après l'ordre d'Israël d'évacuer le nord de Gaza

Des ONG siégeant en France, extrêmement inquiètes, ont appelé à la protection de leurs équipes et des civils à Gaza après l'ordre - irréaliste, selon elles - intimé par Israël d'évacuer 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza vers le sud dans les 24 heures.

"La priorité absolue, ce n'est même pas de parler des besoins humanitaires qui vont être sans commune mesure, mais c'est la protection des civils et de personnels humanitaires et de santé", martèle Jean-Raphaël Poitou, chargé de plaidoyer pour le Moyen-Orient chez Action contre la Faim (ACF), joint par téléphone.

"Nos équipes sont parmi les civils. Ils sont extrêmement inquiets" et ont dû être "relocalisés dans "une sécurité toute relative", indique pour sa part à l'AFP Paul Duke, porte-parole pour Première Urgence internationale.

Du côté de Médecins sans Frontières (MSF) sollicité par l'AFP, la vingtaine de membres du personnel international basés dans le nord de Gaza s'est déplacée dans la nuit dans le sud du territoire, indique par email sa présidente, Isabelle Defourny.

  • 18 h : Blinken appelle Israël à prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter des morts civils à Gaza

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a appelé Israël à prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter la mort de civils dans la bande de Gaza, bombardée par l'armée israélienne en riposte à une attaque du Hamas.

"Nous avons pressé les Israéliens à prendre toutes les précautions possibles pour éviter de faire mal aux civils", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à Doha.

  • 17 h 56 : un employé de l'ambassade d'Israël agressé à Pékin

Un employé de l'ambassade d'Israël en Chine a été agressé à Pékin puis hospitalisé et le suspect de cette attaque, un étranger, a été arrêté, ont annoncé les autorités.

"L'employé est soigné à l'hôpital et est dans un état stable", selon un communiqué de la diplomatie israélienne.

Le ministère a précisé que l'agression n'était pas survenue sur le site de l'ambassade et que "le mobile de l'attaque (était) en cours d'étude".

"Un homme de 50 ans, un parent d'un diplomate israélien, a été poignardé par un autre ressortissant étranger devant l'entrée d'un supermarché vers 14 h", a précisé de son côté la police du quartier de Chaoyang dans la capitale chinoise, dans un communiqué.

Une enquête préliminaire a montré que le suspect était "un homme de 53 ans impliqué dans le commerce de petits articles à Pékin", selon la même source. 

Il "a été arrêté", précise le communiqué, ajoutant que "l'affaire fait l'objet d'une enquête approfondie".

  • 17 h 50 : retour sur les trois grandes opérations militaires menées par l’armée israélienne dans l'enclave gazaouie

Israël a ordonné l’évacuation de quelque 1,1 million de Gazaouis vers le sud, signe d’une opération terrestre imminente contre le Hamas. Si cette incursion a bien lieu, il s'agira de la quatrième opération militaire de grande envergure dans l’enclave. Rappel des faits dans l'article ci-dessous ⤵️

L'article est à lire iciGuerre entre Israël et le Hamas : retour sur les précédentes offensives israéliennes à Gaza

 

Des chars israéliens se dirigent vers la frontière de la bande de Gaza dans le sud d'Israël, le 12 octobre 2023.
Des chars israéliens se dirigent vers la frontière de la bande de Gaza dans le sud d'Israël, le 12 octobre 2023. © Ohad Zwigenberg, AP

 

  • 17 h 45 : qu'est-ce que le Hamas ? Décryptage

Qualifié de "terroriste" par les Européens et les Américains, le Hamas contrôle entièrement la bande de Gaza depuis qu'il y a pris le pouvoir par la force en 2007. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Notre journaliste Antoine Mariotti nous l'explique dans cette vidéo ⤵️

Qu'est-ce que le Hamas ?
Qu'est-ce que le Hamas ? © FRANCE 24
  • 16 h 56 : Meta dit avoir renforcé la modération de ses contenus depuis l'offensive du Hamas

Meta a annoncé avoir sensiblement renforcé la modération des contenus postés sur ses plateformes, notamment Facebook, et retiré des centaines de milliers de messages depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le groupe, qui contrôle, outre Facebook, les réseaux sociaux Instagram et Threads, ainsi que la messagerie WhatsApp, a mis en place une cellule dédiée, composée notamment de personnes parlant arabe et hébreu.

"Cela nous permet de retirer plus rapidement des contenus qui violent nos règlements et nos consignes, et offre une ligne de défense supplémentaire contre la désinformation", a indiqué Meta dans un message posté sur son site.

Durant les trois jours qui ont suivi l'offensive surprise du Hamas sur le territoire israélien, Meta dit avoir supprimé ou habillé d'un message d'avertissement près de 800 000 messages en arabe ou en hébreu.

Le nombre de messages quotidiens en arabe ou en hébreu qui font l'objet d'une modération active représente sept fois le volume observé, en moyenne, lors des deux mois précédents.

À lire aussiAttaque du Hamas contre Israël : premier crash-test de Twitter sous l'ère Elon Musk

  • 16 h 43 : à la Grande Mosquée de Paris, l'imam appelle à "ne pas importer le conflit"

L'imam de la Grande Mosquée de Paris a appelé à "ne pas importer" en France "le conflit en cours au Moyen-Orient", lors de son prêche pour la prière du vendredi.

"Il est impératif d'éviter les provocations, voire même des affrontements envers les communautés de différentes religions et croyances afin que nous puissions vivre en paix et en harmonie en France", a souligné l'imam Abdennour Tahraoui en référence à la situation au Proche-Orient.

Revenant sur "l'attaque dévastatrice" du 7 octobre, il a déploré que "des civils (aient) été délibérément ciblés" et les services essentiels tels que l'électricité et l'eau "interrompus, plongeant ces personnes dans des conditions inhumaines, traitées comme des 'insectes' à écraser". 

Soulignant la "vision humaniste" de l'Islam, il a averti que "la haine engendre la haine, et la violence engendre la violence". "C'est pourquoi nous devons la rejeter catégoriquement, car cela conduira à d'autres catastrophes, y compris dans notre propre pays", a ajouté l'imam.

Il a aussi appelé "au respect des droits du peuple palestinien dans la création de son État pour une vie décente, en paix et en sécurité (...) car ce sont eux aussi des êtres humains".

  • 16 h 31 : le Premier ministre palestinien accuse Israël de "génocide" à Gaza

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a accusé Israël de commettre un "génocide" à Gaza, pilonné par l'armée israélienne dans sa guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

"Notre peuple à Gaza subit un génocide et Gaza est devenue une zone sinistrée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

  • 16 h 05 : l'attaque du Hamas ne justifie pas que Gaza soit détruite, prévient le CICR

L'assaut meurtrier du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël ne justifie pas que Gaza puisse être détruite, a prévenu le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"Rien ne peut justifier les horribles attaques dont Israël a été victime le week-end dernier" mais "ces attaques ne peuvent en retour justifier la destruction illimitée de Gaza", a indiqué le CICR dans un communiqué, alors qu'Israël prépare une probable offensive sur ce territoire en riposte à l'attaque sanglante du Hamas.

  • 16 h : des milliers de Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza

Des milliers de Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza à la suite d'un avertissement de l'armée israélienne qui bombarde sans cesse ce territoire en riposte à une attaque du Hamas, a constaté l'AFP.

Ces Palestiniens, qui vivent dans le nord de cette enclave de 362 km² contrôlé par le Hamas, sont partis en voiture, à moto, dans des camions ou à pied. Le Hamas avait refusé l'évacuation exigée par Israël.

Des Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza, le 13 octobre 2023.
Des Palestiniens fuient vers le sud de la bande de Gaza, le 13 octobre 2023. © Mohammed Abed, AFP
Des habitants fuient Gaza à dos d'ânes, le 13 octobre 2023.
Des habitants fuient Gaza à dos d'ânes, le 13 octobre 2023. © Mahmud Hams, AFP
  • 15 h 56 : Poutine juge "inacceptable" le siège de Gaza, le compare à celui de Leningrad par les nazis

Le président russe, Vladimir Poutine, a jugé "inacceptable" le siège de la bande de Gaza par l'armée israélienne, le comparant à celui, terrible, de la ville soviétique de Léningrad par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Selon Vladimir Poutine, Israël s'apprête à faire à Gaza quelque chose de "comparable au siège de Léningrad". "C'est inacceptable. Plus de deux millions de personnes y vivent. Tout le monde ne soutient pas le Hamas", a ajouté le président russe au cours d'une conférence de presse à Bichkek au Kirghizstan.

À lire aussiHamas contre Israël : un conflit à l’avantage de la Russie ?

  • 15 h 55 : Irak, Iran, Égypte, Liban... des milliers de manifestants en soutien aux Palestiniens

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté en Irak, en Iran, au Liban ou encore en Jordanie en soutien aux Palestiniens, au septième jour d'une guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par une attaque inédite et sanglante du mouvement palestinien.

Lors d'une manifestation organisée dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah, allié de l'Iran, plus d'un millier de personnes ont exprimé leur solidarité avec les Palestiniens. 

À Bagdad, des dizaines de milliers d'Irakiens se sont massés sur la place Tahrir pour scander "Non à l'occupation ! Non à l'Amérique !"

En Égypte, des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent des centaines de manifestants scander leur solidarité avec Gaza à la mosquée Al-Azhar.

À Téhéran, les manifestants brandissaient des drapeaux iranien, palestinien et du Hezbollah. Ils tenaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "À bas l'Amérique" et "À bas Israël", a constaté un journaliste de l'AFP. Des rassemblements similaires ont eu lieu dans d'autres villes d'Iran.

En Jordanie, pays voisin d'Israël auquel elle est liée par un traité de paix, plus de 20 000 personnes se sont rassemblées à Amman, à l'appel notamment des Frères musulmans et de plusieurs groupes de gauche.

  • 15 h 48 : la Norvège condamne le siège "inacceptable" de Gaza

La Norvège a condamné le siège "inacceptable" de Gaza par l'armée israélienne après l'assaut meurtrier lancé par le Hamas, et annoncé une aide humanitaire supplémentaire aux habitants de la ville.

"Israël est en droit de se défendre (...) mais ils ne peuvent pas recourir à tous les moyens possibles" et imaginables, a déclaré la cheffe de la diplomatie norvégienne, Anniken Huitfeldt, au micro de la radio publique NRK.

"Je condamne ce blocus car c'est nécessaire (de le faire) quand ils demandent à tant de gens de se déplacer, quand (ces gens) n'ont pas accès à la nourriture et aux médicaments", a-t-elle ajouté.

La Norvège a aussi annoncé une augmentation de 70 millions de couronnes (6 millions d'euros) de son aide humanitaire à la population civile de Gaza.

  • 15 h 27 : près de 1 800 morts à Gaza

Au moins 1 799 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre contre Israël, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Le ministère a fait état, dans un communiqué, du "martyre de 1 799 personnes, incluant 583 enfants et 351 femmes". Il a ajouté que plus de 7 000 personnes avaient été blessées.

  • 15 h 25 : les déplacements de populations "inacceptables", dénonce le ministre turc des Affaires étrangères

Le ministre turc des Affaires étrangères a jugé "inacceptable" l'appel à l'évacuation adressé par Israël à "tous les civils" de la ville de Gaza.

"Forcer la population de Gaza à migrer en 24 heures est inacceptable", a-t-il déclaré, au moment où une offensive terrestre israélienne est attendue sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, en représailles à la sanglante attaque menée samedi par le mouvement islamiste palestinien.

ERRATUM : ces propos avaient dans un premier temps été attribués par erreur au président Erdogan.

  • 15 h 24 : Pékin dit que la cause du conflit est "l'injustice" contre les Palestiniens

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que la cause du conflit entre Israël et le Hamas était une "injustice historique" contre les Palestiniens, à l'issue d'une rencontre avec le chef de la politique étrangère de l'Union européenne à Pékin.

"La racine de ce problème réside dans le long retard dans la réalisation de l'aspiration de la Palestine à établir un État indépendant et dans le fait que l'injustice historique subie par le peuple palestinien n'a pas été corrigée", a déclaré Wang après avoir rencontré Josep Borrell.

  • 15 h 12 : neuf Palestiniens tués dans des heurts avec les forces israéliennes

Au moins neuf Palestiniens ont été tués dans des affrontements avec les forces israéliennes en Cisjordanie occupée, à l'occasion de rassemblements en solidarité avec la bande de Gaza dévastée par la guerre, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Un précédent bilan faisait état de cinq morts.

  • 15 h 08 : le Hamas se sert des Gazaouis comme "boucliers", dénonce la diplomatie allemande

La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, en visite en Israël, a dénoncé "le calcul perfide" du Hamas qui utilise la population de Gaza, bombardée par Israël, comme "bouclier".

"Dans son calcul perfide, le Hamas se retranche désormais derrière d'autres personnes innocentes et les utilise comme boucliers à Gaza. Le Hamas a pris en otage toute la population de Gaza", a-t-elle déploré devant la presse après une rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen.

  • 15 h 06 : Rishi Sunak appelle Israël à "protéger les civils" dans sa riposte

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a appelé Israël à "protéger les civils" dans sa riposte aux attaques du Hamas le week-end dernier, au moment où l'ONU a réprouvé l'ordre d'évacuation de la ville de Gaza.

"Bien sûr, Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils", alors que le pays "exerce sa capacité légitime à se défendre contre de telles attaques", a-t-il déclaré aux télévisions britanniques lors d'un déplacement en Suède, où il participe à un sommet avec ses alliés d'Europe du Nord.

Interrogé sur l'inconditionnalité du soutien britannique même en cas de violations du droit international de la part d'Israël, le chef du gouvernement britannique a rappelé l'origine de la situation actuelle.

"C'est parce que le Hamas, une organisation terroriste interdite, a commis un acte d'une barbarie épouvantable. Il a tué plus de 1 000 Israéliens, y compris des femmes et des enfants, lors de scènes qui sont franchement horribles, et qu'on n'avait pas vues depuis des siècles", a-t-il déclaré.

Un peu plus tôt, son ministre de la Défense, Grant Shapps, a souligné sur la BBC la nécessité qu'Israël "agisse dans le cadre du droit international comme n'importe quel autre pays".

  • 15 h 05 : Israël serait d'accord pour des "zones sécurisées" à Gaza

Israël serait d'accord pour la création de "zones sécurisées" pour les Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, a déclaré un haut responsable américain.

"L'une des questions que nous avons abordées lors de nos rencontres d'hier (à Tel-Aviv) est le besoin d'établir certaines zones sécurisées où les civils pourraient s'installer pour ne pas s'exposer aux opérations de sécurité légitimes d'Israël", a déclaré sous couvert d'anonymat ce responsable, au lendemain de la visite en Israël du secrétaire d'État américain, Antony Blinken.

"Nous nous sommes engagés avec le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), avec les agences de secours des Nations unies, à travailler sur les détails de ce à quoi cela pourrait ressembler", a ajouté ce responsable, accompagnant Antony Blinken dans sa tournée régionale.

Le chef de la diplomatie américaine est arrivé à Doha après avoir rencontré à Amman le roi Abdallah II de Jordanie et le président palestinien, Mahmoud Abbas.

  • 15 h 04 : le rabbinat autorise exceptionnellement la radio pendant le shabbat

Le rabbinat israélien a autorisé exceptionnellement aux fidèles de garder un poste de radio allumé pendant le shabbat, le jour de repos hebdomadaire des juifs, en cas d'alerte aux tirs de roquettes sur Israël, en guerre contre le Hamas palestinien.

Selon la loi juive, tout travail ou toute action créatrice d'énergie comme allumer la lumière, un poste de radio ou conduire en voiture sont interdits durant le shabbat. Mais en raison de la guerre, plusieurs stations de radio ont annoncé qu'elles émettraient uniquement pour informer les auditeurs de consignes de sécurité.

La radio pourra donc être allumée au début du shabbat, vendredi avant le coucher du soleil, jusqu'à la sortie du shabbat, samedi soir à la nuit tombée.

Par ailleurs, le rabbinat a demandé aux fidèles de ne pas se rendre dans des synagogues éloignées des abris et de privilégier la prière individuelle plutôt que collective en cas de risque sécuritaire.

  • 15 h 03 : Joe Biden fera "tout ce qui est en son pouvoir" pour libérer les Américains

Joe Biden promet de faire "tout ce qui est en (son) pouvoir" pour libérer les citoyens américains retenus en otage par le Hamas, dans une interview dont un premier extrait a été diffusé par la chaîne CBS.

Le président américain doit, selon CBS, s'entretenir vendredi en visioconférence avec des familles américaines dont les proches pourraient être détenus par le groupe islamiste palestinien.

"Nous allons faire tout ce que nous pouvons pour les ramener à la maison si nous pouvons les trouver", a dit Joe Biden dans ce très court extrait. L'intégralité de l'entretien doit être diffusée dimanche.

Selon Washington, au moins 27 Américains ont été tués.

  • 14 h 40 : Washington négocie l'ouverture d'un passage pour les étrangers

Les États-Unis négocient avec Israël et l'Égypte l'ouverture du point de passage de Rafah pour les étrangers, notamment les Américains, désirant quitter la bande de Gaza, a déclaré un haut responsable américain.

"C'est ce dont on discute avec Israël et nous continuons de discuter de cela avec l'Égypte", a dit ce responsable voyageant avec le secrétaire d'État Antony Blinken, en pleine tournée régionale. Il s'agit, selon lui, de "l'ouverture du passage de Rafah devant les citoyens américains et d'autres pays étrangers qui veulent ou doivent quitter" la bande de Gaza, bombardée par Israël en représailles à une attaque sanglante du Hamas palestinien.

  • 14 h 32 : évacuer la ville de Gaza est un "défi de taille", commente un porte-parole de la Maison Blanche

"C'est un défi de taille", a commenté vendredi un porte-parole de la Maison Blanche après qu'Israël a ordonné l'évacuation vers le sud de "tous les civils" de la ville de Gaza, une mesure condamnée ouvertement par l'ONU.

Les Israéliens "essaient d'écarter les civils du danger et de les avertir de façon juste", a assuré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, sur CNN, avant d'ajouter : "C'est un défi de taille. Il s'agit d'un million de personnes, et d'un environnement très urbain et dense. C'est déjà une zone de combat (...). Mais il est clair que ce que (les autorités israéliennes) essaient de faire est d'éviter des victimes civiles au maximum et aussi de séparer le Hamas des boucliers humains."

  • 14 h 29 : cinq Palestiniens tués en Cisjordanie dans des heurts avec les forces israéliennes, selon le gouvernement palestinien

Au moins cinq Palestiniens ont été tués dans de violents affrontements avec les forces israéliennes en Cisjordanie occupée alors que des Palestiniens se rassemblaient en solidarité avec la bande de Gaza dévastée par la guerre, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

Des journalistes de l'AFP ont été témoins de violents affrontements à Ramallah, Tulkarem, Naplouse, Hébron et dans d'autres villes. Le Croissant-Rouge palestinien a fait état de dizaines de blessés dans de nombreux endroits, dont certains dans un état critique.

  • 14 h 09 : Israël d'accord pour des "zones sécurisées" pour les Palestiniens à l'intérieur de Gaza, selon un responsable américain

Israël serait d'accord pour la création de "zones sécurisées" pour les Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, a déclaré vendredi un haut responsable américain.

"L'une des questions que nous avons abordées lors de nos rencontres d'hier (à Tel-Aviv) est le besoin d'établir certaines zones sécurisées où les civils pourraient s'installer pour ne pas s'exposer aux opérations de sécurité légitimes d'Israël", a déclaré ce responsable, au lendemain de la visite en Israël du secrétaire d'État américain Anthony Blinken.

  • 13 h 40 : manifestations au Pakistan et en Afghanistan pour soutenir les Palestiniens

Des milliers de personnes ont manifesté au Pakistan après la prière du vendredi contre les bombardements massifs de la bande de Gaza par l'armée israélienne en riposte à l'assaut meurtrier lancé par le Hamas contre Israël.

Des partis politiques et religieux ont organisé des rassemblements dans les villes de Karachi, Lahore, Peshawar et dans la capitale Islamabad, où les drapeaux américain et israélien ont été brûlés.

À Peshawar, un manifestant, Shahid Husain, 47 ans, a estimé que les dirigeants des pays musulmans, comme le Pakistan, ne faisaient pas assez pour soutenir les Palestiniens. "Nous sommes descendus dans les rues pour que nos dirigeants comprennent qu'ils n'ont pas à avoir peur des États-Unis et que le public veut qu'ils soient dans le camp de la Palestine, pas dans celui d'Israël et de l'Amérique", a-t-il déclaré sur le bazar historique de Qissa Khwani.

En Afghanistan, quelques centaines de personnes ont aussi pris part à des manifestations propalestiniennes dans la capitale Kaboul et à Jalalabad (dans l'est du pays), organisées à l'initiative des autorités talibanes.

"Palestine, tu n'es pas seule, nous sommes avec toi", a déclaré au micro un orateur à Kaboul. "Nous sommes pauvres, mais nous ferons tout ce que nous pourrons. Nous ne pouvons pas faire grand-chose aujourd'hui, si ce n'est marcher pour vous apporter notre soutien."

  • 13 h 17 : Mahmoud Abbas compare les déplacements à Gaza à l'exil palestinien de 1948, selon l'agence palestinienne Wafa

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a mis en garde contre un déplacement massif de Palestiniens, qu'il a comparé à l'exil de 1948, après que l'armée israélienne a ordonné à plus d'un million de personnes d'évacuer le nord de Gaza, selon l'agence Wafa.

Mahmoud Abbas "rejette totalement le déplacement" de Palestiniens de la bande de Gaza, "car cela équivaudrait à une deuxième Nakba ("Catastrophe", en arabe) pour notre peuple", a-t-il dit dans un communiqué publié par l'agence de presse palestinienne Wafa, en référence aux quelque 760 000 Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés de leurs maisons pendant la guerre de 1948, qui a coïncidé avec la création de l'État d'Israël.

  • 13 h 13 : le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani compare en Israël le Hamas aux nazis

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a comparé le Hamas au groupe État islamique et aux SS nazis lors d'une visite dans le sud d'Israël.

"Le Hamas est comme [le groupe État islamique], comme les SS, comme la Gestapo, ils font les mêmes choses, ce sont des terroristes, des meurtriers et ils utilisent le peuple palestinien comme un bouclier, ce qui n'est pas juste", a-t-il déclaré dans des commentaires rapportés par les médias italiens et confirmés à l'AFP par son porte-parole.

"Nous devons éviter d'autres morts innocents", a ajouté le chef de la diplomatie italienne, précisant que sa visite dans la ville israélienne de Netivot, près de la frontière de Gaza, visait à montrer la solidarité de Rome avec Israël après l'attaque sanglante des militants du Hamas depuis la bande de Gaza samedi.

Antonio Tajani a dit espérer "que la paix puisse être réalisée, et que la réaction d'Israël ne provoque pas trop de tragédie parmi la population civile". "Mais Israël a le droit de se défendre et je suis convaincu qu'il aura une réaction proportionnée et fera tout pour frapper uniquement le Hamas", a-t-il ajouté.

  • 13 h 09 : le Hezbollah "préparé" à intervenir contre Israël en temps voulu

Le Hezbollah est "entièrement préparé" à intervenir contre Israël en temps voulu, a assuré le numéro deux de la formation pro-iranienne devant des centaines de ses partisans qui manifestaient en soutien aux Palestiniens.

"Le Hezbollah suit les mouvements de l'ennemi. Nous sommes entièrement préparés et nous passerons à l'action au moment propice", a averti cheikh Naïm Qassem.

  • 12 h 54 : plus de 1 300 personnes tuées en Israël, selon l'armée

Plus de 1 300 personnes ont été tuées en Israël depuis l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre depuis Gaza, a indiqué l'armée israélienne dans un nouveau bilan revu à la hausse.

Plus de 3 200 personnes ont par ailleurs été blessées, tandis que les familles de 120 otages ont été contactées après l'attaque du Hamas, a ajouté l'armée. Selon le gouvernement israélien, plus de 150 Israéliens, étrangers et binationaux, sont retenus par le mouvement islamiste palestinien.

  • 12 h 04 : une ligne dédiée et un appel au recueillement pour la communauté juive de France

Près d'une semaine après l'attaque du Hamas en Israël, les institutions juives de France ont mis en place une ligne téléphonique dédiée et les fidèles sont appelés pour le shabbat à se recueillir en mémoire des victimes, a-t-on appris vendredi.

Plusieurs institutions dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et le Fonds social juif unifié ont ouvert une "ligne d'écoute et de soutien psychologique" pour la communauté juive, joignable au 01 86 96 20 00 et ouverte "24 heures sur 24".

  • 12 h 04 : le "transfert forcé" de la population de Gaza "est un crime", selon la Ligue arabe

L'ordre donné par Israël aux Palestiniens de se déplacer vers le sud de la bande de Gaza est un "transfert forcé" et constitue "un crime qui dépasse l'entendement", a estimé le patron de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit.

Le secrétaire général de l'institution panarabe estime encore que "ce qu'Israël commet n'est pas une opération militaire planifiée ou étudiée pour déraciner les groupes responsables des attaques contre lui mais un acte de vengeance atroce (...) pour punir les civils impuissants à Gaza", dans une missive adressée en urgence à Antonio Guterres, patron de l'ONU qui a condamné cette mesure.

  • 12 h 03 : des milliers de personnes se rassemblent à Amman pour exprimer leur solidarité avec Gaza

Des milliers de personnes se sont rassemblées dans capitale jordanienne Amman, pour exprimer leur soutien aux Palestiniens, au moment où Israël multiplie les frappes aériennes sur Gaza, en représailles à une attaque meurtrière du Hamas.

Plus de 10 000 personnes se sont rassemblées dans le centre d'Amman, près de la Grande Mosquée Hussein, à l'appel des Frères musulmans jordaniens et de plusieurs groupes de gauche et de jeunes. La zone était placée sous haute surveillance, selon des journalistes de l'AFP sur place.

  • 11 h 57 : l'armée israélienne largue des tracts demandant aux habitants de Gaza de fuir

L'armée israélienne a largué des tracts sur Gaza demandant aux habitants de fuir "immédiatement" vers le sud, ont constaté des correspondants de l'AFP dans le territoire palestinien.

"Évacuez immédiatement vos maisons et allez au sud de Wadi Gaza", peut-on lire sur des tracts en arabe largués par des drones et vus par l'AFP. Une carte figurant sur les tracts montre une flèche pointant vers le sud et traversant une ligne au centre de la bande de Gaza.

  • 11 h 33 : un assaut israélien terrestre à Gaza entraînerait des pertes civiles "inacceptables", prévient Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a prévenu qu'un assaut terrestre israélien à Gaza entraînerait "des pertes parmi les civils (palestiniens) absolument inacceptables". "L'essentiel est maintenant d'arrêter l'effusion de sang", a-t-il affirmé, disant que la Russie était "prête à travailler avec les partenaires constructifs".

  • 11 h 30 : l'évacuation de Gaza "prendra du temps", admet l'armée israélienne, sans confirmer le délai de 24 heures

L'armée israélienne a admis que l'ordre d'évacuation donné plus tôt aux Palestiniens de fuir le nord de Gaza "prendrait du temps", après une annonce plus tôt de l'ONU indiquant que l'armée avait donné un délai de 24 heures.

"Nous essayons de donner du temps et nous faisons beaucoup d'efforts, et nous comprenons que cela ne prendra pas 24 heures", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse.

  • 11 h 11 : le roi de Jordanie met en garde contre un déplacement des Palestiniens vers les pays voisins

Le roi Abdallah II de Jordanie a mis en garde contre "toute tentative de déplacer les Palestiniens de toutes les terres palestiniennes ou de provoquer leur déplacement", selon un communiqué du palais.

Le roi Abdallah II, qui a reçu le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a estimé que "la crise ne devrait pas se propager aux pays voisins et aggraver la question des réfugiés", après qu'Israël, engagé dans une guerre contre le Hamas, a ordonné dans la matinée l'évacuation de tous les civils de la ville de Gaza. 

  • 11 h 10 : au moins 258 soldats israéliens tués depuis l'attaque du Hamas, selon l'armée

Au moins 258 soldats israéliens ont été tués depuis l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, a indiqué l'armée israélienne.

"Les familles endeuillées de 258 soldats ont été officiellement informées", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse. Un précédent bilan faisait état de 169 soldats tués.

  • 11 h : l'OMS informée de l'"impossibilité" d'évacuer les hôpitaux de Gaza

Les autorités palestiniennes ont informé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qu'il était "impossible" d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza, comme l'exige l'armée israélienne, a indiqué l'agence onusienne.

"Avec les frappes aériennes (israéliennes, NDLR) en cours, les civils n'ont plus aucun endroit sûr où aller. Le ministère palestinien de la Santé a informé l'OMS qu'il est impossible d'évacuer les patients vulnérables des hôpitaux du nord de Gaza", a expliqué Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS lors d'un point-presse de l'ONU à Genève.

  • 10 h 53 : un employé de l'ambassade d'Israël agressé à Pékin

Un employé de l'ambassade d'Israël à Pékin a été agressé dans la capitale chinoise, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères. "Un employé israélien de l'ambassade israélienne à Pékin a été agressé aujourd'hui", écrit le ministère dans un communiqué, précisant qu'il est actuellement soigné à l'hôpital et dans un état stable.

  • 10 h 51 : des centaines de roquettes tirées depuis Gaza vers Israël

Des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, selon une journaliste de l'AFP, au moment où l'armée israélienne continue de pilonner Gaza en riposte à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas samedi dernier.

Un barrage de roquettes a été tiré en l'espace d'un quart d'heure et les tirs se poursuivent, selon la journaliste. De son côté, l'armée israélienne a confirmé des tirs de roquettes sur son territoire.

  • 10 h 28 : pour le ministre iranien des Affaires étrangères, l'Amérique "doit contrôler Israël" si elle veut éviter une guerre régionale

Les États-Unis "doivent contrôler Israël" s'ils veulent éviter une guerre régionale, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, en visite à Beyrouth, affirmant également que l'Iran voulait préserver la sécurité du Liban.

"Si les Américains veulent éviter que la guerre se développe dans la région, ils doivent contrôler Israël", a-t-il dit, ajoutant que "la sécurité et la paix au Liban sont importantes pour nous".

  • 10 h 25 : des milliers de personnes dans les rues de Bagdad et Téhéran pour soutenir les Palestiniens

Des milliers de personnes manifestent à Bagdad en soutien aux Palestiniens, une cause consensuelle en Irak, après le pilonnage de la bande de Gaza par Israël, selon des images de la télévision d'État.

"Non à l'occupation ! Non à l'Amérique !", scandaient les manifestants sur la place Tahrir, cœur de la capitale irakienne. Rassemblés à l'appel du leader chiite Moqtada Sadr "en soutien à Gaza" et contre Israël, ils brandissaient des drapeaux palestiniens et irakiens. Un immense drapeau israélien a par ailleurs été disposé au sol pour que les protestataires puissent le piétiner, selon un photographe de l'AFP.

Des partisans du leader religieux chiite irakien Moqtada al-Sadr se rassemblent lors d'une manifestation de solidarité avec les Palestiniens de Gaza, à Bagdad, le 13 octobre 2023.
Des partisans du leader religieux chiite irakien Moqtada al-Sadr se rassemblent lors d'une manifestation de solidarité avec les Palestiniens de Gaza, à Bagdad, le 13 octobre 2023. © Ahmed Saad, Reuters

Des milliers de personnes sont également descendues dans les rues de Téhéran pour soutenir les Palestiniens.

  • 9 h 58 : le chef de la diplomatie iranienne se concerte avec le Hezbollah à Beyrouth

Le chef du Hezbollah a évoqué avec le ministre iranien des Affaires étrangères, en visite au Liban, "les positions qui doivent être adoptées" face à la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué vendredi la formation pro-iranienne.

Selon un communiqué du Hezbollah, son secrétaire général, Hassan Nasrallah, s'est réuni avec le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, arrivé jeudi soir à Beyrouth.

L'État israélien et les États-Unis craignent l'ouverture d'un second front au nord d'Israël à la frontière avec le Liban, si le Hezbollah, soutenu par l'Iran, décidait d'intervenir massivement.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, l'implication du Hezbollah depuis le sud du Liban est restée limitée à des bombardements sur des positions israéliennes dans le Nord, visant à soutenir le Hamas, son allié.

Le chef du Hezbollah et le ministre iranien "se sont concertés au sujet des responsabilités qui incombent à tous, et des positions qui doivent être prises face aux événements historiques et aux derniers développements", selon le communiqué du Hezbollah.

Le ministre iranien a indiqué jeudi que l'ouverture d'un "nouveau front" contre Israël serait conditionnée aux "actions" de l'État israélien dans la bande de Gaza.

Hossein Amir-Abdollahian a été accueilli jeudi soir à son arrivée à Beyrouth par des représentants du Hezbollah, du Hamas et du Jihad islamique, soutenus par l'Iran, entre autres. Il doit s'entretenir vendredi avec des responsables libanais avant de se rendre à Damas.

  • 9 h 46 : au moins 13 otages sont morts dans les frappes israéliennes à Gaza, selon les Brigades al-Qassam

Au moins 13 otages israéliens et étrangers retenus par le Hamas dans le nord de la bande de Gaza ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes au cours des dernières 24 heures, a indiqué vendredi la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

"Treize prisonniers incluant des étrangers" ont été tués dans cinq endroits à Gaza ciblés par des avions de combat israéliens, ont précisé les Brigades Ezzedine al-Qassam dans un communiqué.

Selon ce communiqué, six des otages ont été tués lors de frappes sur deux sites distincts dans le district nord de la bande de Gaza ; sept autres ont péri lors de frappes sur trois sites dans le district de Gaza.

  • 9 h 43 : le Hamas rejette l'évacuation du nord de Gaza ordonnée par l'armée israélienne

Le Hamas a rejeté l'évacuation du nord de la bande de Gaza où vivent 1,1 million d'habitants, après que l'armée israélienne l'a ordonné, a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué. "Notre peuple palestinien rejette la menace des dirigeants de l'occupation (israélienne, NDLR) et ses appels à quitter leurs maisons et à fuir vers le sud ou l'Égypte", affirme ce communiqué.

  • 8 h 55 : le secrétaire américain à la Défense est arrivé en Israël pour une visite de solidarité

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, est arrivé à Tel-Aviv, selon un journaliste de l'AFP, pour une visite en signe de solidarité avec Israël encore sous le choc de l'attaque sanglante lancée il y a près d'une semaine par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Lloyd Austin doit notamment rencontrer le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, au cours de cette visite qui intervient au lendemain de celle du secrétaire d'État américain, Antony Blinken.

  • 7 h 08 : "calme précaire" depuis 24 heures à la frontière libano-israélienne

Le point sur la situation à la frontière libano-israélienne avec Serge Berberi, correspondant de France 24 au Liban.

  • 7 h : "Le Hamas exhorte la population à ne pas obéir à l'ordre" d'Israël d'évacuer le nord de la bande de Gaza

Israël a demandé l'évacuation, sous 24 heures, de plus d'un million de Gazaouis du nord vers le sud de l'enclave palestinienne. Les précisions de Claire Duhamel, notre correspondante à Jérusalem.

  • 6 h 48 : l'UNRWA déplace son centre d'opérations de Gaza et son personnel international vers le sud de l'enclave

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré qu'elle avait transféré son centre d'opérations de Gaza et son personnel international dans le sud de l'enclave afin de poursuivre ses activités humanitaires et de soutenir son personnel et les déplacés palestiniens.

"Nous demandons urgemment aux autorités israéliennes de protéger tous les civils dans les abris de l'UNRWA, y compris les écoles", a déclaré l'agence sur le réseau social X (anciennement Twitter).

  • 6 h 13 : Israël accuse l'ONU d'avoir "fermé les yeux face au Hamas"

"La réponse de l'ONU à l'alerte préalable d'Israël envers les habitants de Gaza est honteuse", a réagi dans la nuit de jeudi à vendredi l'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Gilad Erdan, dans un message envoyé à l'AFP par ses services, accusant l'ONU d'avoir "fermé les yeux face au Hamas qui s'armait et utilisait la bande de Gaza pour cacher ses armes". "Maintenant, au lieu de se tenir aux côtés d'Israël, dont les citoyens ont été massacrés par les terroristes du Hamas, et qui essaie de minimiser les dommages causés à ceux impliqués, (l'ONU) fait la leçon à Israël", a-t-il dénoncé.

  • 5 h 14 : l'ONU informée par Israël de l'ordre d'évacuer 1,1 million d'habitants du nord de Gaza vers le sud d'ici 24 heures

L'ONU a été informée par l'armée israélienne d'un ordre de "relocalisation" de quelque 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza vers le sud dans les 24 heures, a indiqué jeudi à l'AFP le porte-parole du secrétaire général de l'organisation, réclamant que cet ordre soit annulé.

"Aujourd'hui (12 octobre), juste avant minuit heure locale", les responsables de l'ONU à Gaza "ont été informés par leurs officiers de liaison de l'armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être déplacée dans le sud dans les 24 heures", a indiqué Stéphane Dujarric. "Cela correspond à environ 1,1 million de personnes. L'ordre s'applique à tout le personnel de l'ONU et à tous ceux abrités dans les établissements de l'ONU – y compris les écoles, les centres de santé et les cliniques."

Carte de la bande de Gaza affichant la limite naturelle du Wadi Gaza, au sud de laquelle la population palestinienne du nord de l'enclave doit se réfugier.
Carte de la bande de Gaza affichant la limite naturelle du Wadi Gaza, au sud de laquelle la population palestinienne du nord de l'enclave doit se réfugier. © Studio graphique France Médias Monde

Les sites de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) abritent plus de 60 % des 423 000 personnes déplacées ces derniers jours dans la bande de Gaza, mais le nombre de celles présentes au nord de Wadi Gaza n'était pas disponible à ce stade.

"Les Nations unies estiment impossible qu'un tel déplacement de population ait lieu sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices", a insisté Stéphane Dujarric. Dans ces circonstances, "les Nations unies appellent fortement à ce que cet ordre, s'il est confirmé, soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse", a-t-il insisté.

  • 2 h 55 : le Brésil réclame l'évacuation de civils de Gaza

Luiz Inacio Lula da Silva, le président du Brésil qui préside le Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué jeudi avoir demandé à son homologue israélien, Isaac Herzog, d'ouvrir un couloir humanitaire pour l'évacuation de civils de Gaza.

"J'ai parlé récemment avec le président d'Israël, Isaac Herzog (...). J'ai transmis ma demande d'un corridor humanitaire pour que les personnes qui veulent quitter la bande de Gaza par l'Égypte soient en sécurité", a déclaré Lula sur le réseau X (ex-Twitter).

Le chef de l'État a réaffirmé "la condamnation par le Brésil des attaques terroristes" et "la solidarité avec les victimes".

"J'ai demandé au président (Herzog) qu'il n'y ait pas de manque d'eau, d'électricité et de médicaments dans les hôpitaux. Il n'est pas possible que des innocents soient victimes de la folie de ceux qui veulent la guerre", a-t-il ajouté.

  • 2 h 44 : l'ONU lance un appel aux dons de 294 millions de dollars pour Gaza et la Cisjordanie

L'ONU a lancé jeudi un appel d'urgence aux dons à hauteur de 294 millions de dollars pour répondre aux "besoins urgents" d'habitants vulnérables de Cisjordanie et de la bande de Gaza.

L'appel est destiné à apporter de l'aide à plus de 1,2 million d'habitants de Gaza et de Cisjordanie, a précisé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), soulignant que les organisations humanitaires n'avaient plus les ressources nécessaires pour "répondre de façon adéquate aux besoins des Palestiniens vulnérables".

"Pour assurer que les partenaires puissent répondre (aux besoins), il est critique que des fonds soient reçus dans les délais par l'intermédiaire de cet appel", a insisté le bureau onusien, notant que le financement de l'aide pour Gaza et la Cisjordanie en 2023 avait été un "défi".

  • 2 h 28 : Donald Trump critiqué par Joe Biden pour avoir qualifié le Hezbollah d'"intelligent"

Donald Trump a essuyé une pluie de critiques jeudi de la part du président américain Joe Biden et de certains de ses rivaux républicains pour avoir qualifié le Hezbollah, bête noire d'Israël et allié du Hamas, de "très intelligent".

"Vous savez, le Hezbollah est très intelligent, ils sont tous très intelligents", a déclaré l'ancien président, candidat à la présidentielle de 2024, lors d'un meeting électoral mercredi soir en Floride. Une façon de critiquer la politique étrangère de son rival, le président Joe Biden, dont il n'a jamais reconnu la victoire à l'élection de 2020.

Il a affirmé que l'offensive du Hamas n'aurait pas eu lieu s'il était resté à la Maison Blanche. "Personne n'aurait même imaginé s'aventurer en Israël, si l'élection n'avait pas été volée", a déclaré le républicain, sans preuves.

Joe Biden a vivement critiqué les propos de Donald Trump, à qui il pourrait être opposé lors de la présidentielle de 2024, estimant qu'il "n'était jamais opportun de faire l'éloge des terroristes qui cherchent à détruire" Israël.

  • 1 h 35 : plus de 423 000 personnes déplacées à Gaza

Plus de 423 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile dans la bande de Gaza, en état de siège et pilonnée par l'armée israélienne, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Le nombre de personnes déplacées dans ce territoire densément peuplé de 2,3 millions d'habitants a augmenté de 84 444 personnes pour atteindre 423 378, a indiqué le bureau onusien dans un communiqué publié vendredi.

  • 0 h 56 : l'"Axe de la résistance" pourrait réagir en cas d'escalade de l'offensive israélienne à Gaza

Jeudi soir, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian est arrivé à Beyrouth, où il a été reçu par des représentants du Hezbollah et du Hamas, entre autres. Il doit s'entretenir vendredi avec des responsables libanais avant de se rendre à Damas.

S'exprimant depuis l'aéroport de Beyrouth, le haut diplomate a répété que les alliés régionaux de l'Iran (Syrie, Hezbollah, Hamas et autres groupes), connus informellement sous le nom d'"Axe de la résistance", pourraient réagir en cas d'escalade de l'offensive israélienne à Gaza. "La poursuite des crimes de guerre contre les Palestiniens et Gaza recevra une réponse du reste de l'Axe", a-t-il déclaré aux journalistes.

  • 0 h : Hollywood condamne les "actes terroristes barbares" du Hamas

Des centaines de célébrités hollywoodiennes ont signé jeudi une lettre ouverte pour condamner les "actes terroristes barbares" du Hamas qui a tué plus d'un millier d'Israéliens lors d'une attaque sans précédent le week-end dernier.

L'actrice des films "Wonder Woman", Gal Gadot, d'origine israélienne, fait partie des plus de 700 signataires de cette lettre parmi lesquels figurent notamment les stars Jamie Lee Curtis, Chris Pine, Michael Douglas ou encore Jerry Seinfeld. "Le cauchemar des Israéliens est devenu réalité lorsque les terroristes du Hamas ont infiltré les villes et villages israéliens", peut-on lire dans la lettre, publiée par l'association Creative Community for Peace.

"Le Hamas a tué et pris en otage des hommes, femmes et enfants innocents. Ils ont enlevé et assassiné des nourrissons et des personnes âgées", poursuit le document. "C'est du terrorisme. C'est mal. Il n'y a aucune justification ou rationalisation pour les actions du Hamas. Ce sont des actes terroristes barbares qui doivent être dénoncés par tous."

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis jeudi que le Hamas serait "écrasé" comme le groupe jihadiste État islamique, après avoir reçu le soutien appuyé des États-Unis dans la guerre contre le mouvement islamiste palestinien.

Avec AFP et Reuters

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