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LE FIL DU 15 OCTOBRE

"Une catastrophe humanitaire inédite" a lieu à Gaza, alerte une agence de l'ONU

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens a alerté, dimanche, sur une "catastrophe humanitaire inédite" en cours à Gaza, pilonnée sans cesse par l'armée israélienne en représailles à une attaque sanglante du Hamas en Israël. L'État hébreu et Washington ont trouvé un accord pour rétablir l'approvisionnement en eau dans le sud de l'enclave, alors qu'Israël poursuit ses préparatifs en vue d'une offensive dans la bande de Gaza. Voici le fil du 15 octobre.

Un jeune Palestinien assis sur les décombres d'une maison détruite à la suite d'une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 octobre 2023.
Un jeune Palestinien assis sur les décombres d'une maison détruite à la suite d'une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 octobre 2023. © Mohammed Abed, AFP
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Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • 23 h 31 : les politiques et les actions du Hamas "ne représentent pas le peuple palestinien", assure Abbas

Selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué lors d'un entretien avec le président vénézuélien Nicolás Maduro que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien" et que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) était la seule représentante légitime du peuple palestinien.

  • 23 h 23 : Nicolas Maduro annonce l'envoi d'aide humanitaire aux Palestiniens

Le président vénézuélien a parlé au téléphone avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui signifier son "soutien". Les deux dirigeants ont abordé "la terrible situation dans la bande de Gaza, après les attaques indiscriminées contre la population civile de la part d'Israël", indique un communiqué du ministère vénézuélien des Affaires étrangères.

Lors de cet échange, Nicolas Maduro a réaffirmé "le soutien inconditionnel du Venezuela à la cause palestinienne et à son Autorité", et a offert 30 tonnes d'aide humanitaire "pour le peuple palestinien", qui seront envoyées dans les prochains jours, selon le texte.

Les deux hommes ont par ailleurs convenu "d'exiger un cessez-le-feu immédiat et la mise en place d'un corridor d'assistance humanitaire pour la population, ainsi que le rétablissement de la légalité internationale", et exhorté la communauté internationale et les Nations unies à "assumer, avec force et courage, un rôle de garant" de cette légalité, "seul" moyen de parvenir à la paix.

  • 23 h 05 : le Moyen-Orient est "au bord de l'abîme", prévient le chef de l'ONU, Antonio Guterres

Le secrétaire général de l'ONU a averti que le Moyen-Orient était "au bord de l'abîme" et appelé Israël à autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

"Gaza manque d'eau, d'électricité et d'autres fournitures essentielles", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué. Les stocks de nourriture, d'eau, de fournitures médicales et de carburant de l'ONU en Égypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël "peuvent être envoyés en quelques heures", a-t-il poursuivi, ajoutant que le personnel "doit être en mesure d'acheminer ces fournitures à l'intérieur et à l'extérieur de Gaza en toute sécurité et sans entrave".

Il a aussi demandé au Hamas de libérer les otages "immédiatement" et "sans conditions". "Chacun de ces deux objectifs est valable en soi. Ils ne doivent pas devenir une monnaie d'échange", a déclaré Antonio Guterres.

  • 22 h 43 : le chef de l'OMS appelle le Hamas à libérer les "otages civils"

Le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé le Hamas à libérer tous les "otages civils" israéliens, tout en se déclarant "très préoccupé" par les bombardements israéliens sur les "civils palestiniens" dans la bande de Gaza.

"L'OMS appelle le Hamas à libérer les otages civils", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a qualifié les attaques du mouvement islamiste palestinien contre Israël d'"injustifiées", "horribles", "barbares et qui doivent être condamnées".

  • 22 h 36 : plus d'un millier de personnes ont manifesté à Rio de Janeiro en soutien à Israël

Plus d'un millier de personnes ont manifesté dimanche à Rio de Janeiro en soutien à Israël et "contre le terrorisme" du Hamas, le long de la plage de Copacabana, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Hamas plus jamais !", "Le Hamas c'est du terrorisme !", ont crié les manifestants en agitant des drapeaux brésiliens et israéliens et en chantant en hébreu, rassemblés à l'appel de la Fédération israélite de l'État de Rio de Janeiro (FIERJ).

  • 21 h 37 : accueillir les réfugiés de la bande de Gaza, une idée qui ne fait l'unanimité en Égypte

Des dizaines de milliers de Gazaouis tentent de fuir les bombardements israéliens vers la frontière égyptienne, mais le blocus les empêche de sortir. Au Caire, les réactions sont unanimes : les Gazaouis doivent rester dans la bande de Gaza, notamment pour ne pas perdre leurs terres. Notre correspondant Édouard Dropsy a rencontré des soutiens aux Palestiniens, qui ont organisé un rassemblement au Caire – fait rare en Égypte où les manifestations sont interdites –, à l’occasion d'un meeting de pré-campagne électorale pour faire entendre leur voix. 

  • 21 h 14 : manifestation pro-palestinienne et contre la riposte israélienne à Madrid

Des milliers de personnes ont manifesté à Madrid en solidarité avec les Palestiniens et pour dénoncer la riposte d'Israël à l'attaque perpétrée par le Hamas, le plus grand rassemblement parmi ceux qui se sont tenus en Espagne ce week-end.

Convoqués sous les mots d'ordre "Madrid avec la Palestine" et "contre le colonialisme israélien", les manifestants ont défilé dans le centre de la capitale espagnole, beaucoup vêtus d'un keffieh et scandant des slogans comme "Vive la lutte du peuple palestinien !".

  • 21 h 01 : en visite à Israël, un sénateur américain dit que le Hamas "doit être stoppé"

Le Hamas "doit être stoppé", a affirmé Chuck Schumer, le chef de la majorité du Sénat américain, lors d'une visite en Israël faisant suite à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien la semaine dernière.

À la tête d'une délégation de cinq sénateurs, il a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des membres de son cabinet, le président israélien Isaac Herzog et des familles d'otages américains aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.

  • 20 h 45 : intensification des affrontements à la frontière Israël-Liban

Des combattants du Hezbollah ont lancé des attaques contre des postes de l'armée israélienne et une localité du nord d'Israël, donnant lieu en réponse à des frappes de Tsahal contre le sud du Liban, les incidents les plus importants depuis la guerre de 2006 entre le mouvement armé libanais et Israël.

  • 20 h 36 : la France apporte "du renseignement" à Israël

La France apporte "du renseignement" à Israël, a indiqué le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dans un entretien pour les journaux du groupe Ebra publié dimanche soir.

Paris a assuré samedi ne pas avoir été sollicitée pour fournir de l'aide militaire à Israël et qu'il n'était "pas question" pour la France de se joindre à des opérations militaires. "Le renseignement fourni l'est dans le cadre du partenariat habituel entre nos deux pays", a précisé le ministre français.

  • 19 h 48 : Israël affirme que 155 otages sont aux mains du Hamas, selon un nouveau bilan

L'armée israélienne a affirmé avoir notifié les familles de 155 otages de leur captivité, actualisant un bilan qui faisait auparavant état de 126 captifs aux mains du Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

"Nous mettons en place des efforts colossaux pour la libération des otages", a assuré Daniel Hagari, un porte-parole militaire lors d'une conférence de presse, précisant que les familles de "155 captifs" avaient été contactées.

À lire aussiEntre angoisse des familles et promesse de réponse forte, l’insoluble question des otages israéliens

  • 19 h 41 : Emmanuel Macron "a mis en garde" le président iranien "contre toute escalade" du conflit 

Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, qu'il a mis en garde "contre toute escalade ou extension du conflit" entre Israël et le Hamas, "notamment au Liban", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue, a annoncé l'Élysée.

Le président français a par ailleurs "rappelé la nécessité pour tous de condamner sans équivoque les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël et le droit d'Israël de se défendre, ainsi que d'éliminer les groupes terroristes qui ont frappé sa population".

  • 19 h 24 : "On a déjà perdu des membres de nos équipes" du Croissant-Rouge à Gaza

Benoît Carpentier de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge était sur France 24 pour évoquer la situation dans la bande de Gaza. Nous travaillons depuis une semaine, sans discontinuité, dans des conditions terribles puisque nous avons déjà perdu des membres de nos équipes à Gaza", témoigne-t-il. 

Bande de Gaza : "On a déjà perdu des membres de nos équipes" du Croissant-Rouge à Gaza
Bande de Gaza : "On a déjà perdu des membres de nos équipes" du Croissant-Rouge à Gaza © France24
  • 19 h 13 : la France va poursuivre "ses efforts pour éviter un embrasement"

La France va poursuivre "ses efforts pour éviter un embrasement" au Proche-Orient, a assuré la ministre française des Affaires étrangères. "La situation est difficile, préoccupante. Elle est grave", a déclaré Catherine Colonna, appelant à la responsabilité de tous les dirigeants, lors d'une déclaration à la presse à l'issue de sa visite en Israël.

  • 19 h 08 : "Une catastrophe humanitaire inédite" a lieu à Gaza, alerte une agence de l'ONU

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a alerté sur une "catastrophe humanitaire inédite" en cours dans la bande de Gaza. "Pas une goutte d'eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n'a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours", a affirmé Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa, lors d'une conférence de presse, estimant que "Gaza se fait étrangler". "Une catastrophe humanitaire inédite" se déroule dans le territoire palestinien, s'est-il alarmé.

  • 18 h 56 : le bilan passe à 19 Français tués et 13 disparus

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna a annoncé que 19 Français sont morts depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. "Nous sommes également sans nouvelle fiable de 13 autres Français", a-t-elle précisé. "Certains d'entre eux sont peut-être retenus en otage."

"Nous demandons que tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition", a déclaré la cheffe de la diplomatie française.

  • 18 h 53 : le siège de la Finul dans le sud du Liban touché par une roquette

Le siège des Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban a été touché par une roquette, a indiqué la force des Nations unies en soulignant une intensification des échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise.

"Notre siège à Naqoura a été touché par une roquette, nous nous employons à vérifier l'origine" du tir, a indiqué la Finul, la force de maintien de la paix au Liban (Finul) dans un communiqué, sans faire état de victime. "Les attaques contre des civils ou contre le personnel de l'ONU constituent des violations du droit international pouvant constituer des crimes de guerre", a-t-elle ajouté.

  • 18 h 48 : le bilan des morts dans les frappes israéliennes passe à 2 670

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 2 670 personnes, a indiqué le ministère palestinien de la Santé du Hamas dans un bilan actualisé, alors que l'armée israélienne pilonne le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

D'après cette source, 9 600 personnes ont également été blessées dans les raids menés en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre.

  • 18 h 16 : "Le droit international humanitaire doit être respecté", alerte un responsable de l'ONG Première urgence internationale

Benjamin Gaudin, responsable des opérations au Moyen-Orient de l'ONG Première urgence internationale, était sur France 24 pour évoquer la situation humanitaire dans la bande de Gaza. "Le droit international humanitaire doit être respecté", alerte-t-il, évoquant le principe de sauvegarde de la dignité humaine.

  • 18 h 08 : la cheffe de la diplomatie française a rencontré Benjamin Netanyahu

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a rencontré en Israël des responsables politiques dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu au moment où la riposte d'Israël contre le Hamas s'intensifie faisant redouter une escalade dans la région.

La cheffe de la diplomatie "s'est entretenue brièvement avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu", a indiqué son entourage à l'AFP, sans dévoiler la teneur de la conversation.

Cette rencontre a eu lieu alors que l'Iran a averti que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation" si Israël envahit Gaza et que Washington a dit redouter une escalade.

  • 18 h 04 : les évacuations se poursuivent à Sdérot, de nombreux bus affétés

Les habitants de Sdérot, en Israël, ont été invités à évacuer leur ville en prévision de l'offensive terrestre à Gaza. De nombreux bus ont été affrétés par l'État hébreu pour transporter les habitants vers des destinations sûres, notamment Eilat – au bord de la mer Rouge, dans l'extrême sud du pays –, Jérusalem et Tel-Aviv. Ils ont pris la route sous les alertes incessantes de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, qui se trouve à environ deux kilomètres de la ville. Les précisions de Claire Duhamel, correspondante de France 24 en Israël. 

  • 17 h 54 : Antony Blinken assure que les alliés arabes des États-Unis ne veulent pas de débordement du conflit

Les pays arabes que le secrétaire d'État américain Antony Blinken a visité cette semaine sont "déterminés à ce que le conflit ne déborde pas", a-t-il assuré en repartant du Caire vers Israël.

"Personne ne doit jeter de l'huile sur le feu ailleurs", a-t-il dit, alors que depuis des jours des violences à la frontière entre Israël et le Liban font redouter une régionalisation du conflit entre Israël et le Hamas palestinien. Les différentes capitales arabes où est passé Antony Blinken "utilisent leurs propres canaux pour s'assurer que cela n'arrive pas", a-t-il ajouté.

  • 17 h 47 : des milliers de manifestants pro-palestiniens à Istanbul

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Istanbul en soutien aux Palestiniens, au moment où l'armée israélienne masse ses troupes en vue d'une offensive terrestre dans le nord bombardé de la bande de Gaza.

"Ils chassent les gens de chez eux depuis des années. Désormais, ils ne tuent plus les gens un par un jour après jour, ils les tuent en masse. C'est ce qu'Israël fait et nous protestons contre cela", a déclaré à l'AFP Bayram Atabey, un commerçant trentenaire présent au rassemblement organisé à l'appel d'une formation islamiste radicale alliée au parti AKP (islamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan.

Des manifestants brandissent des drapeaux turc et palestinien lors d'un rassemblement de solidarité avec les Palestiniens, à Istanbul, en Turquie, le 15 octobre 2023.
Des manifestants brandissent des drapeaux turc et palestinien lors d'un rassemblement de solidarité avec les Palestiniens, à Istanbul, en Turquie, le 15 octobre 2023. © Dilara Senkaya, Reuters
  • 17 h 44 : Antony Blinken se dit confiant sur le passage de l'aide de l'Égypte vers Gaza

Au Caire, le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est dit confiant sur le passage de l'aide humanitaire vers Gaza, bombardée sans répit par Israël, condition sine qua non posée par l'Égypte pour laisser sortir les Américains de l'enclave palestinienne.

"Rafah sera ouvert", a-t-il dit, en référence au terminal égyptien, unique ouverture de Gaza sur le monde non contrôlée par Israël. "Nous mettons en place avec l'ONU, l'Égypte et Israël un mécanisme pour acheminer de l'aide à ceux qui en ont besoin", a-t-il ajouté, alors que de premières cargaisons attendent dans le Sinaï égyptien.

À lire aussiGuerre Israël-Hamas : les États-Unis "piégés" par la promesse de réponse forte

  • 17 h 42 : les Vingt-Sept soulignent "le droit d'Israël à se défendre conformément au droit international"

Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne ont souligné "le droit d'Israël à se défendre conformément au droit humanitaire et international face aux attaques violentes et indiscriminées" du Hamas, dans un communiqué commun publié dimanche.

"Nous réaffirmons l'importance de la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence et sommes prêts à continuer à soutenir les civils qui en ont le plus besoin à Gaza, en coordination avec nos partenaires, en veillant à ce que cette aide ne soit pas détournée par des organisations terroristes. Il est essentiel d'empêcher une escalade régionale", ajoutent-ils.

  • 17 h 35 : l'invasion de Gaza par Israël "pourrait mener à un génocide", selon la Ligue arabe et l'UA

L'offensive terrestre que l'armée israélienne semble préparer contre la bande de Gaza "pourrait mener à un génocide aux proportions sans équivalent", ont prévenu les patrons de la Ligue arabe et de la Commission de l'Union africaine au Caire.

Ahmed Aboul Gheit et Moussa Faki appellent en outre "les Nations Unies et la communauté internationale à arrêter une catastrophe". 

  • 17 h 24 : discussions difficiles au Conseil de sécurité de l'ONU

Des discussions difficiles se poursuivaient dimanche entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur une possible résolution sur le conflit entre Israël et le Hamas, alors que deux projets de texte concurrents sont sur la table, a appris l'AFP de sources diplomatiques.

Vendredi, la Russie a fait circuler aux États membres du Conseil un projet de résolution qui appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat, durable et pleinement respecté" et à un accès humanitaire "sans entrave" à la bande de Gaza en état de siège. 

Ce court texte vu par l'AFP condamne d'autre part "fermement toutes les violences et les hostilités envers les civils et tous les actes de terrorisme". Mais il ne nomme pas le Hamas, alors que les États-Unis notamment ont insisté pour que le Conseil de sécurité condamne clairement les "actes terroristes odieux" du mouvement islamiste palestinien.

  • 17 h 03 : 2 450 morts dans les frappes israéliennes, selon un nouveau bilan du Hamas

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 2 450 personnes, d'après un dernier bilan diffusé par le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

D'après cette source, 9 200 personnes ont également été blessées dans les frappes menées en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Un précédent bilan faisait état de 2 329 morts dont plus de 700 enfants.

  • 16 h 43 : Israël et les États-Unis ont trouvé un accord sur la réouverture de l'approvisionnement en eau dans le sud de Gaza

Le ministre israélien de l'énergie, Israel Katz, a déclaré que la décision de renouveler l'approvisionnement en eau de certaines parties du sud de Gaza avait fait l'objet d'un accord entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden. Il a précisé que cette décision était conforme à la politique israélienne de renforcer le blocus sur Gaza. 

  • 16 h 31 : plus de 1 400 personnes tuées en Israël, selon un nouveau bilan

Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël dans l'attaque de commandos du Hamas palestinien déclenchée le 7 octobre contre le territoire israélien, selon un nouveau bilan fourni par le bureau du Premier ministre.

"Plus de 1 400 personnes ont été tuées, plus de 120 Israéliens ont été enlevés par les terroristes du Hamas", a déclaré Tal Heinrich, porte-parole de Benjamin Netanyahu, lors d'un point presse. Le précédent bilan faisait état de plus de 1.300 morts dans l'attaque sans précédent ayant déclenché une guerre entre Israël et le Hamas.

  • 16 h 13 : la Maison Blanche affirme qu'Israël lui a annoncé le retour de l'eau dans le sud de Gaza

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche Jake Sullivan a affirmé qu'Israël lui avait annoncé le retour de l'eau dans le sud de Gaza. "J'ai été en contact avec mes homologues israéliens qui m'ont annoncé au cours de la dernière heure qu'ils avaient rétabli l'approvisionnement en eau dans le sud de la bande de Gaza", a-t-il dit sur CNN.

  • 15 h 34 : Israël veut éviter une autre guerre sur son front nord

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que son pays n'avait aucun intérêt à mener une autre guerre sur son front nord à la frontière avec le Liban. Il a promis de respecter la situation le long de la frontière telle qu'elle est aujourd'hui si le Hezbollah se retient d'entrer dans le conflit.

Ces déclarations interviennent alors que la tension monte dangereusement dans cette zone, où les accrochages meurtriers se multiplient entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Les craintes d'une escalade régionale ont été renforcées par des avertissements de Téhéran, parrain du Hezbollah, sur un possible "élargissement du conflit".

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  • 15 h 22 : des dizaines de milliers de Marocains marchent en solidarité avec les Palestiniens

Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé à Rabat dans une marche de solidarité avec les Palestiniens, la plus massive depuis que le Maroc a normalisé ses relations diplomatiques avec Israël en 2020.

"Soutien inconditionnel à la résistance à l'occupation", "le peuple veut libérer la Palestine", ont scandé les manifestants dont certains portaient à bout de bras d'immenses drapeaux palestiniens, appelant à soutenir "Gaza et son sacrifice".

  • 15 h 10 : la Maison Blanche redoute une "escalade" et une possible "implication de l'Iran"

Les États-Unis craignent que le conflit entre Israël et le Hamas ne connaisse une "escalade", a affirmé le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, disant également redouter une possible "implication de l'Iran".

"Nous ne pouvons pas écarter l'hypothèse que l'Iran décide de s'impliquer directement d'une manière ou d'une autre, et nous devons nous préparer à toute éventualité", a déclaré Jake Sullivan lors d'une interview à la chaîne CBS.

  • 14 h 52 : la ville de Sdérot évacuée en prévision de l'offensive terrestre sur Gaza

La ville israélienne de Sdérot, située à la frontière de la bande de Gaza, est actuellement évacuée en prévision de l'offensive terrestre contre le Hamas. Sdérot, qui compte environ 30 000 habitants, est régulièrement la cible de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. Le 7 octobre, la ville a été le théâtre d'infiltrations par des hommes armés du Hamas qui ont tué des dizaines de civils. Les explications de Claire Duhamel, correspondante de France 24 en Israël.

  • 14 h 37 : la Chine déclare à l'Iran que Pékin soutient "la juste cause" de la nation palestinienne

La Chine soutient "la juste cause du peuple palestinien dans la préservation de ses droits nationaux", a déclaré le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi à son homologue iranien.

"La racine profonde (...) de la situation entre la Palestine et Israël est que le droit du peuple palestinien à la souveraineté a été mis de côté depuis longtemps", a déclaré Wang Yi lors d'un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Amir-Abdollahian, selon un compte-rendu officiel chinois.

  • 14 h 22 : la guerre à Gaza a fait environ un million de déplacés en une semaine

Environ un million de personnes ont été déplacées dans la bande de Gaza par la guerre ayant éclaté après l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Juliette Touma, directrice de la communication de l'UNRWA, a estimé auprès de l'AFP qu'"un million de personnes ont été déplacées pendant les sept premiers jours de la guerre" entre le Hamas islamiste au pouvoir à Gaza et Israël.

  • 14 h 00 : Israël affirme que 126 otages sont aux mains du Hamas

L'armée israélienne a indiqué avoir identifié 126 otages aux mains du Hamas depuis l'attaque sanglante menée le 7 octobre. Les autorités israéliennes avaient dans un premier temps estimé qu'environ 150 Israéliens et étrangers avaient été capturés. Des responsables ont expliqué que le chiffre avait été revu à la baisse après la découverte de corps dans le sud d'Israël depuis l'attaque et qu'il était toujours susceptible d'évoluer.

  • 13 h 57 : Antony Blinken arrive en Égypte et retournera en Israël lundi après une tournée régionale

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, retournera en Israël lundi pour sa deuxième visite dans le pays en moins d'une semaine après avoir visité six pays arabes, a indiqué Matthew Miller, le porte-parole du département d'État.

Le responsable américain a lancé cette tournée régionale pour tenter une médiation sur le conflit entre Israël et le Hamas palestinien qui a déjà fait des milliers de morts israéliens, palestiens et étrangers et des centaines de milliers de déplacés dans la bande de Gaza, frontalière de l'Égypte.

Guerre Israël-Hamas : attendu en Egypte, Antony Blinken poursuit sa tournée diplomatique
Guerre Israël-Hamas : attendu en Egypte, Antony Blinken poursuit sa tournée diplomatique © France24
  • 13 h 22 : l'Iran avertit que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation" si Israël envahit Gaza

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Habdollahian, a averti à Doha que "personne" ne pouvait "garantir le contrôle de la situation" si Israël lançait une offensive terrestre de Gaza, selon le ministère.

Hossein Amir-Habdollahian était en visite dimanche au Qatar dans le cadre d'une tournée régionale qui l'a menée aussi en Irak, au Liban et en Syrie. Le chef de la diplomatie iranienne a été reçu par l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, avec lequel il a évoqué "le développement de la situation dans les territoires palestiniens", a indiqué l'agence de presse qatari, QNA. 

  • 12 h 48 : l'ONU observe un "déplacement massif" de population vers le sud de Gaza

L'ordre donné par Israël aux habitants d'évacuer le nord de la bande de Gaza a entraîné "un déplacement massif" de population vers le sud de l'enclave palestinienne, a indiqué l'ONU.

"Le déplacement massif du nord vers le sud de la bande de Gaza se poursuit" depuis vendredi, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU dans un communiqué.

"Les organisations humanitaires partenaires rapportent que le nombre de personnes déplacées à l'intérieur (de la bande de Gaza, ndlr) a augmenté significativement au cours des dernières 24 heures. Cependant leur nombre exact est inconnu", a indiqué l'OCHA.

Jeudi à 23 h locales (2 h GMT), il y avait plus de 423 000 déplacés à l'intérieur de la bande de Gaza. Environ 64 % d'entre eux étaient accueillis par l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée de soutenir les réfugiés palestiniens, dans 102 lieux désignés comme abris d'urgence. Plus de 33 000 "se sont réfugiés dans 36 écoles publiques", précise le communiqué.

"On estime que plus de 150 000 déplacés, dont les habitations ont été endommagées ou détruites ou qui ont fui par peur, ont trouvé refuge chez des proches ou des voisins, ainsi que dans d'autres installations publiques", ajoute-t-il.

  • 12 h 47 : le pape demande des couloirs humanitaires pour les habitants de Gaza

Le pape François a lancé un appel à l'ouverture "urgente" de couloirs humanitaires pour les habitants de la bande de Gaza, bombardée et assiégée par Israël.

"Le droit humanitaire doit être respecté, surtout à Gaza où il est urgent et nécessaire de garantir des couloirs humanitaires et de secourir la population", a déclaré le pape après sa traditionnelle prière de l'Angélus place Saint-Pierre. "Je demande avec force que les enfants, les malades, les anciens, les femmes et tous les civils ne soient pas victimes du conflit", a-t-il ajouté.

  • 12 h 11 : la cheffe de la diplomatie française visite un hôpital non loin de Gaza

La cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna s'est rendue avec son homologue israélien Eli Cohen à l'hôpital d'Ashkelon, à une quinzaine de kilomètres de la bande de Gaza, pour rencontrer des victimes de l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas.

"J'ai voulu venir à l'hôpital (...) car c'est une façon de témoigner de la solidarité de la France avec Israël qui a subi une attaque terroriste monstrueuse, une façon aussi de dire que la France partage la peine du peuple israélien car elle sait aussi le prix du terrorisme", a souligné la ministre française rappelant que ces attaques ont fait 17 victimes françaises, selon un bilan provisoire.

Catherine Colonna a également fait part des "témoignages déchirants" que des familles ont partagé avec elle tout en voulant voir une lueur d'espoir dans ces enfants soignés à l'hôpital : "soigner les enfants, c'est aussi une façon de se tourner vers l'avenir".

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, et son homologue israélien Eli Cohen, visitent le centre médical Barzilai endommagé dans la ville d'Ashkelon, le 15 octobre 2023, alors que les combats entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas se poursuivent.
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, et son homologue israélien Eli Cohen, visitent le centre médical Barzilai endommagé dans la ville d'Ashkelon, le 15 octobre 2023, alors que les combats entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas se poursuivent. © Alain Jocard, AFP

"Nous devrons veiller à ce que cela ne se reproduise plus jamais dans le monde", a déclaré de son côté Eli Cohen. 

Des militaires ont montré à Catherine Colonna des images "choquantes", "abominables" des tueries commises par le Hamas, selon son entourage. "Je sais que vous êtes membre du Conseil de l'ONU", a également commenté Eli Cohen, alors que des voix s'élèvent sur la demande d'évacuation en urgence de la population du nord de la bande de Gaza en vue d'une offensive terrestre israélienne.

La ministre devait se rendre à Jérusalem avant de s'envoler pour Le Caire dans l'après-midi.

  • 10 h 53 : Israël ferme la zone frontalière avec le Liban aux civils

L'armée israélienne a annoncé fermer l'accès de la zone frontalière avec le Liban aux civils, après des tirs de chaque côté ayant fait un mort en Israël.

Après "l'évaluation de la situation et la récente fusillade dans le nord d'Israël, une zone de quatre kilomètres à partir de la frontière nord avec le Liban a été fermée", a indiqué l'armée dans un communiqué.

  • 10 h 31 : un mort et des blessés en Israël après des tirs en provenance du Liban, selon l'armée

Une personne a été tuée et d'autres ont été blessées dans le nord d'Israël par des tirs en provenance du Liban, a indiqué l'armée israélienne, précisant avoir frappé le territoire du pays voisin en représailles.

"Nous avons un civil tué et plusieurs personnes blessées dans l'attaque. L'armée a riposté en ouvrant le feu et a détruit des positions du Hezbollah et la source des tirs", a déclaré Daniel Hagari, un porte-parole de l'armée, à des journalistes.

  • 10 h 30 : "le Hamas comme Israël sont tenus au respect du droit international"

 

  • 10 h 24 : les États-Unis évacueront lundi des ressortissants par bateau vers Chypre 

 

L'ambassade des États-Unis en Israël a annoncé que les ressortissants américains pourraient être évacués lundi par bateau du port de Haïfa (nord) vers Chypre.

"Le gouvernement américain assiste les ressortissants américains et les membres de leur famille proche, en possession d'un titre de voyage valide, pour partir de Haïfa par la mer vers Chypre, le 16 octobre 2023", a indiqué l'ambassade américaine dans un communiqué

  • 10 h 12 : l'Allemagne met en garde les voyageurs à destination d'Israël et du Liban 

Le gouvernement allemand a mis en garde ses ressortissants souhaitant se rendre en Israël, dans les territoires palestiniens ou au Liban en raison d'une "escalade de la violence" dans la région à la suite des attaques du Hamas contre Israël.

C'est le plus haut niveau d'avertissement émis par le gouvernement. Dans sa déclaration, le ministère des Affaires étrangères a aussi indiqué qu'il ferait "tout son possible" pour aider les citoyens allemands souhaitant quitter Israël ou les territoires palestiniens.

  • 10 h : Israël dit frapper le Liban en représailles à des tirs

Israël a indiqué frapper le Liban après des tirs visant son sol, dans un contexte de violences au Proche-Orient.

L'armée israélienne a fait état de tirs en provenance du Liban vers la localité de Shtula, à la frontière et d'une position militaire. "En riposte, l'armée est en train de frapper le sol libanais", a-t-elle indiqué.

  • 9 h 16 : l'aide à Gaza s'empile en Égypte, la frontière toujours fermée

L'aide humanitaire arrivée de plusieurs capitales s'empile dans le Sinaï égyptien, frontalier de la bande de Gaza, bombardée et assiégée par Israël, sans toutefois rejoindre le territoire palestinien, ont indiqué des témoins à l'AFP.

À la suite de trois bombardements israéliens, en moins de 24 heures lundi et mardi, sur le terminal palestinien de Rafah, le poste-frontière vers l'Égypte est fermé.

Samedi, un responsable américain avait affirmé à l'AFP que l'Égypte et Israël s'étaient entendus pour laisser les Américains sortir de la bande de Gaza à travers Rafah. 

Mais l'Égypte a posé des conditions. Elle "refuse que le poste-frontière soit uniquement dédié au passage des étrangers", ont affirmé des sources haut placées citées par des médias proches du renseignement. "La position égyptienne est claire : la condition (à ces traversées) est que l'entrée de l'aide à Gaza soit facilitée", ont-elles ajouté.

Dimanche, des témoins ont rapporté que les blocs de béton installés par les Égyptiens après les bombardements israéliens pour renforcer leur frontière étaient toujours en place, semblant indiquer qu'aucun passage n'était envisagé dans l'immédiat.

  • 9 h 07 : Israël dit avoir tué à Gaza le responsable de l'attaque d'un kibboutz

Un commandant du Hamas palestinien, responsable d'une attaque contre un kibboutz israélien adjacent à la bande de Gaza la semaine dernière, a été tué dans une frappe, a rapporté l'armée israélienne.

Billal al-Kedra, commandant des forces du Hamas dans le secteur de Khan Younès (sud de la bande de Gaza) et responsable de l'attaque du kibboutz de Nirim, "a été tué hier soir (samedi)" par l'aviation israélienne, indique un communiqué militaire.

D'après des médias israéliens, au moins cinq personnes ont été tuées à Nirim, où les habitants ont vécu un siège de neuf heures avant l'intervention des forces israéliennes qui y ont affronté des combattants du Hamas islamiste.

  • 8 h 43 : le Hamas confirme la mort de trois combattants infiltrés en Israël depuis le Liban

Le Hamas a revendiqué deux infiltrations en territoire israélien à partir du Liban, annonçant la mort de trois de ses combattants, alors que la guerre fait rage entre le mouvement palestinien qui contrôle la bande de Gaza et Israël.

Un groupe de combattants des Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, est "parvenu à faire sauter la clôture frontalière (...), pénétrer en Palestine occupée",  et a eu un affrontement avec "l'ennemi", a dit le mouvement palestinien dans un communiqué. "Des avions de l'ennemi" ont pris pour cible ces combattants, en tuant trois samedi, a-t-il ajouté.

Les forces israéliennes ont dit samedi avoir tué plusieurs "terroristes" tentant de s'infiltrer depuis le Liban.

  • 8 h 13 : Antony Blinken déclare que sa rencontre avec le prince héritier saoudien a été "très productive".

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que sa rencontre à Riyad avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane avait été "très productive".

Antony Blinken répondait à une question d'un journaliste de Reuters alors qu'il retournait à l'hôtel où logeait la délégation américaine. Un responsable américain a déclaré que sa rencontre avec le dirigeant de facto du Royaume avait duré un peu moins d'une heure.

  • 7 h 34 : le bilan à Gaza monte à 2 329 morts 

Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 2 329 personnes, d'après un dernier bilan diffusé par le ministère palestinien de la Santé du Hamas, après la multiplication des bombardements sur ce territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste.

D'après cette source, 9 042 personnes ont également été blessées dans les frappes menées en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Un précédent bilan faisait état de plus de 700 enfants morts à Gaza depuis cette date.

  • 6 h 55 : Israël agit "au-delà du domaine de l'auto-défense", estime Pékin

L'action d'Israël à Gaza après l'attaque du Hamas va "au-delà du domaine de l'auto-défense" et le gouvernement israélien doit cesser "de punir collectivement" les Gazaouis, a déclaré le ministre des Affaires chinois Wang Yi, dans des propos diffusés dimanche.

"L'action d'Israël est allée au-delà du domaine de l'auto-défense" et ses dirigeants doivent cesser de "punir collectivement la population de Gaza", a déclaré le chef de la diplomatie chinoise à son homologue saoudien Fayçal ben Farhane samedi, selon un communiqué de son ministère dimanche.

  • 5 h 59 : l'émissaire chinois au Proche-Orient attendu dans la région la semaine prochaine, selon CCTV

L'émissaire chinois pour le Proche-Orient, Zhai Jun, se rendra dans la région la semaine prochaine, a annoncé la chaîne de télévision publique CCTV. Sa visite vise "à coordonner avec les différentes parties un cessez-le-feu, protéger les civils, apaiser la situation et promouvoir les pourparlers de paix", a précisé CCTV.

Zhai Jun a déclaré que "la perspective d'un élargissement (du conflit) et de son débordement est profondément inquiétante", selon la chaîne, qui a publié une vidéo d'un entretien avec l'envoyé.

  • 2 h 21 : une frappe israélienne contre l'aéroport d'Alep

Une frappe aérienne israélienne a visé l'aéroport d'Alep, au nord de la Syrie, faisant cinq blessés, a déclaré à l'Agence France-Presse Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui n'a pas précisé si les cinq blessés étaient des civils.

Le ministère syrien de la Défense a également confirmé les frappes dans la nuit de samedi à dimanche. "Vers 23 h 35, l'ennemi israélien a effectué une frappe aérienne depuis la Méditerranée, ciblant l'aéroport international d'Alep, causant des dommages matériels à l'aéroport et le mettant hors service", a déclaré le ministère dans un communiqué.

  • 1 h 16 : les États-Unis envoient un deuxième porte-avions en Méditerranée orientale

Les États-Unis vont envoyer un second porte-avions en Méditerranée orientale "pour dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre suite à l'attaque du Hamas", a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.

L'USS Eisenhower et ses navires d'escorte rejoindront un premier porte-avions déployé dans la région après l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre, signalant ainsi "l'engagement sans faille de Washington en faveur de la sécurité d'Israël et notre détermination à dissuader tout acteur étatique ou non étatique cherchant à intensifier cette guerre", a ajouté Lloyd Austin dans un communiqué.

Samedi soir, le président Joe Biden a souligné le soutien des États-Unis aux efforts déployés pour protéger les civils, lors d'appels téléphoniques avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.

  • 0 h 35 : l'OMS estime que l'évacuation des patients vers le sud de Gaza pourrait être "l'équivalent d'une peine de mort"

L'armée israélienne a ordonné à tous les habitants du nord du territoire, y compris les malades et les blessés, de se rendre dans le sud en vue d'une intervention terrestre. Dans un communiqué, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "condamne fermement les ordres israéliens réitérés d'évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2 000 patients dans le nord de Gaza". Elle souligne qu'en raison de l'état de saturation des structures du sud de Gaza ce "serait l'équivalent d'une peine de mort".

"L'évacuation forcée de patients et de travailleurs de santé aggravera davantage la catastrophe humanitaire et de santé publique actuelle", note l'OMS. Les patients gravement malades, en soins intensifs ou sous dialyse, les nouveau-nés en couveuses, les femmes enceintes souffrant de complications "risquent tous une détérioration immédiate de leur état ou la mort s'ils sont obligés de se déplacer et sont privés de soins vitaux pendant leur évacuation".

  • 0 h 11 : Israël accorde plus de temps aux Palestiniens pour évacuer le nord

Israël a continué à appeler les Palestiniens à évacuer le nord de la bande de Gaza pour partir dans le sud, leur laissant toutefois un peu plus de temps. Un porte-parole de l'armée a assuré que l'offensive terrestre ne démarrerait pas dimanche, pour des raisons humanitaires.

Israël poursuit dimanche ses préparatifs en vue d'une offensive terrestre
Israël poursuit dimanche ses préparatifs en vue d'une offensive terrestre © France24

Depuis vendredi, par milliers, des habitants fuient par tous les moyens, quelques biens entassés à la hâte, sur des remorques, charrettes, à moto, en voiture, à travers les ruines.

Le bilan des victimes s'est alourdit, faisant état de 1 300 morts côté israélien et 2 200 morts côté palestinien. Israël se préparait samedi à lancer une attaque terrestre dans la bande de Gaza, après avoir demandé aux Palestiniens vivant dans ce territoire densément peuplé de fuir vers le sud, en direction d'un poste-frontière avec l'Égypte qui s'avère fermé.

Des Palestiniens possédant un passeport étranger arrivent au point de passage de Rafah, contrôlé par l'Égypte, samedi 14 octobre 2023.
Des Palestiniens possédant un passeport étranger arrivent au point de passage de Rafah, contrôlé par l'Égypte, samedi 14 octobre 2023. © Said Khatib, AFP

Avec AFP et Reuters

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