Accéder au contenu principal
LE FIL DU 17 OCTOBRE

Des centaines de morts dans une frappe sur un hôpital à Gaza, Israël nie les accusations du Hamas

Des centaines de personnes ont été tuées dans une frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas qui accuse Israël. L'armée israélienne a pour sa part attribué cette frappe à l'organisation palestinienne Jihad islamique. Le président américain Joe Biden est en route pour se rendre en Israël. Retrouvez le déroulé des événements du 17 octobre 2023.

Des dizaines de Palestiniens rassemblés autour des corps de victimes de la frappe qui a touché l'hôpital Ahli-Arab de Gaza City, le 17 octobre 2023.
Des dizaines de Palestiniens rassemblés autour des corps de victimes de la frappe qui a touché l'hôpital Ahli-Arab de Gaza City, le 17 octobre 2023. © Dadwood Nemer, AFP
Publicité

 

Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • 23 h 54 : l'Union africaine accuse Israël de crime de guerre

Le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat a accusé Israël de crime de guerre après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza, dont l'État hébreu a nié la responsabilité.

"Aucun mot ne peut exprimer pleinement notre condamnation du bombardement par Israël d'un hôpital à Gaza, qui a tué des centaines de personnes", a déclaré Moussa Faki sur X, appelant la communauté internationale à agir.

  • 23 h 40 : la Jordanie annule un sommet tripartite prévu avec Joe Biden

La Jordanie a annulé un sommet qu'elle devait accueillir mercredi à Amman avec le président américain, Joe Biden, son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et les dirigeants palestiniens sur la situation dans la bande de Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

"Il est inutile de parler aujourd'hui d'autre chose que de la fin de la guerre", a-t-il déclaré après une frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts, selon les autorités de l'enclave contrôlées par le Hamas.

  • 23 h 38 : Joe Biden a quitté la Maison-Blanche pour se rendre au Proche-Orient 

Joe Biden, qui espère encore éviter un embrasement de tout le Proche-Orient, a quitté la Maison Blanche avant son voyage prévu en Israël.

Le président américain s'est mis, selon un bref communiqué de l'exécutif, en route pour la base militaire d'Andrews, proche de Washington, d'où il doit décoller pour Tel-Aviv, selon son programme initial, avant de faire aussi étape en Jordanie.

  • 23 h 36 : le Haut-Commissaire des Nations unies au droits de l'Homme indigné

L'attaque meurtrière contre un hôpital dans la bande de Gaza est "totalement inacceptable", a estimé le Haut-Commissaire des Nations unies au droits de l'Homme, Volker Türk.

Dans un communiqué, il a déclaré : "Les mots me manquent. Cette nuit, des centaines de personnes ont été tuées, de manière horrible, dans l'attaque de l'hôpital Al Ahli Arab, y compris des patients, des soignants et des familles qui s'étaient réfugiés dans et autour de l'hôpital. Une fois de plus les plus vulnérables (sont touchés). C'est totalement inacceptable".

  • 23 h 12 : la France condamne la frappe contre l'hôpital de Gaza

La France a "condamné avec fermeté la frappe contre l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza".

"Le droit international humanitaire s’impose à tous et doit permettre la protection des populations civiles. L’accès humanitaire à la bande de Gaza doit être ouvert sans délais", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

  • 23 h 06 : le Hezbollah appelle à une "journée de colère" mercredi

Le Hezbollah libanais a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner un tir meurtrier contre un hôpital de la bande de Gaza, un "massacre" dont il accuse Israël.

"Que demain, mercredi, soit un jour de colère contre l'ennemi", a appelé le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, dans un communiqué, dénonçant un "massacre" et un "crime brutal".

  • 22 h 39 : attaquer une infrastructure civile n’est pas conforme au "droit international", selon Charles Michel

Le président du Conseil européen Charles Michel.a fait part de son "émotion" à l'annonce d'une frappe qui a touché un hôpital dans la bande de Gaza, soulignant qu'une "attaque contre une infrastructure civile n'était pas conforme au droit international".

Lors d'une conférence de presse finale à l'issue de trois heures de cette réunion d'urgence, Charles Michel a aussi souligné les risques d'une extension du conflit, qui représenterait un "danger majeur" pour le monde entier, alors que par ailleurs fait rage la guerre contre l'Ukraine.  "Je constate que sans doute il y a un pays qui bénéficie – au moins indirectement – de cette escalade grave de violence dans cette région du monde, c'est la Russie", a déclaré Charles Michel, ajoutant que Moscou tentait "d'instrumentaliser cette situation pour nourrir un narratif contre l'UE".

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a réagi sur X déplorant qu'"une nouvelle fois des civils innocents payent le prix le plus élevé."

  • 22 h 19 : des manifestants en colère devant l'ambassade de France à Tunis

Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade de France à Tunis pour protester contre le tir meurtrier sur un hôpital de la ville palestinienne de Gaza et ont réclamé le renvoi des ambassadeurs français et américain. 

"Les Français et les Américains sont les alliés des sionistes", ont scandé les manifestants en colère devant le siège de l'Ambassade de France au centre de Tunis, a constaté l'AFP. 

  • 22 h 12 : Russie et Émirats veulent une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

La Russie et les Émirats arabes unis ont appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies mercredi après une frappe sur un hôpital à Gaza, qui a fait au moins 200 morts, selon les autorités locales. "La Russie et les Émirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza", a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï.

  • 21 h 49 : Israël attribue au Jihad islamique la frappe ayant touché un hôpital à Gaza 

L'armée israélienne a attribué à l'organisation palestinienne Jihad islamique la frappe qui touché l'enceinte d'un hôpital dans la ville de Gaza, faisant au moins 200 morts d'après les autorités locales. "D'après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources que nous avons obtenues, le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital", a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.

 

  • 21 h 45 : "Les images sont effroyables", selon la correspondante de France 24 en direct de Jérusalem  

"Les images que l'on reçoit sont effroyables". La frappe a touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de Gaza, un hôpital chrétien. L'armée israélienne n'a pas confirmé l'information selon laquelle cette frappe a bien eu lieu, explique la correspondante de France 24 à Jérusalem, Claire Duhamel. 

  • 21 h 11 : heurts entre manifestants et forces de sécurité palestiniennes en Cisjordanie

Des heurts ont éclaté entre manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité à Ramallah en Cisjordanie occupée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les forces de sécurité palestiniennes ont tiré des grenades de gaz lacrymogène lors de la manifestation, qui a commencé peu de temps après une frappe sur un hôpital à Gaza, selon le Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien.

  • 21 h 08 : Mahmoud Abbas annule une rencontre prévue avec Joe Biden 

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annulé une rencontre prévue avec le président américain Joe Biden, à la suite d'une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza mardi, selon un officiel palestinien. La rencontre devait avoir lieu en Jordanie. Selon la même source, Abbas Mahmoud est rentré à Ramallah, le siège de son gouvernement en Cisjordanie occupée.

  • 21 h 07 : le président turc appelle à l'arrêt de la "violence sans précédent à Gaza" 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mardi à "l'arrêt de cette violence sans précédent à Gaza" après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza. "J'invite toute l'humanité à agir pour mettre fin à cette brutalité sans précédent à Gaza", a déclaré M. Erdogan sur le réseau social X, anciennement Twitter. 

  • 20 h 49 : le chef de l'OMS condamne la frappe sur un hôpital à Gaza

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, "condamne fermement l’attaque contre l’hôpital Ahli Arab" et appelle "à la protection immédiate des civils et de l’accès aux soins". 

  • 20 h 25 : un deuil de trois jours décrété par Mahmoud Abbas après la frappe sur l'hôpital de Gaza

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens à la suite d'une frappe israélienne ayant tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza, d'après les autorités locales.

Mahmoud Abbas, dont l'Autorité a été délogée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en 2007, a condamné un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza", d'après l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.

  • 20 h 01 : après les couacs, l'UE tente de parler d'une seule voix

Les dirigeants européens se sont réunis en urgence mardi soir par visioconférence pour s'efforcer d'envoyer un message cohérent à propos de la guerre entre Israël et le Hamas, après une semaine de cacophonie à Bruxelles.

Le sommet virtuel, convoqué par le président du Conseil européen Charles Michel, est destiné à définir une "ligne de conduite claire et unifiée qui reflète la complexité de la situation en cours", alors qu'Israël se prépare à une offensive terrestre dans la bande de Gaza pour "anéantir" le mouvement islamiste palestinien.

En prévision de la réunion, une déclaration commune a été endossée dimanche par les Vingt-Sept, qui "insistent fermement sur le droit d'Israël de se défendre conformément au droit humanitaire et international face (aux) attaques violentes et aveugles" du Hamas, tout en soulignant "l'importance d'assurer la protection de tous les civils à tout moment". Les dirigeants doivent aborder notamment les efforts diplomatiques engagés pour éviter une escalade régionale du conflit, mais aussi ses conséquences sur la sécurité des Etats membres et sur de possibles mouvements migratoires

  • 19 h 22 : à Gaza, au moins 200 morts dans un raid israélien sur l'enceinte d'un hôpital, selon le ministère de la Santé du Hamas 

Au moins 200 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne ayant touché l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien.

Dans un communiqué, il fait état de "200 à 300 martyrs", tués dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab, situé dans le centre-ville, ajoutant que "des centaines de victimes se trouvaient dans les décombres", sans préciser si elles étaient mortes ou blessées.

Interrogé sur ces informations lors d'un point presse, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a déclaré "ne pas encore disposer de tous les détails". "Nous allons regarder. La frappe a eu lieu il y a peu de temps, il y a déjà des nombres importants, il est difficile d'évaluer immédiatement" la situation, a-t-il dit.

  • 19 h 12 : le chef de l'ONU au Caire jeudi pour parler avec Sissi d'aide humanitaire 

Le secrétaire général de l'ONUAntonio Guterres sera jeudi au Caire pour s'entretenir avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi notamment de l'acheminement d'aide humanitaire à la bande de Gaza, a annoncé mardi son porte-parole. Actuellement en Chine, M. Guterres sera reçu jeudi dans la capitale égyptienne par M. Sissi et "d'autres" dirigeants pour discuter de "la situation en cours dans la région", c'est-à-dire la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré lors de son point presse le porte-parole du chef de l'ONU, Stéphane Dujarric. Il doit également s'exprimer samedi au cours d'une conférence internationale organisée par le président Sissi a précisé M. Dujarric. Le porte-parole n'a pas dit si le secrétaire général se rendrait également en Israël et dans d'autres pays du Proche-Orient.

  • 18 h 55 : à Gaza, six morts dans une frappe israélienne sur une école de l'ONU 

Au moins six personnes qui s'étaient abritées dans une école gérée par l'agence de l'ONUpour les réfugiés dans la bande de Gaza ont été tuées dans un raid israélien, a indiqué l'Unrwa. "L'école a été frappée pendant des bombardements des forces israéliennes sur la bande de Gaza", a indiqué l'Unrwa dans un communiqué. "C'est scandaleux et cela montre une nouvelle fois le mépris flagrant pour la vie des civils".

  • 18 h 50 : "Nous voulons protéger les civils", déclare Olaf Scholz

En visite en Israël, Olaf Scholz, le chancelier allemand, a donné une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Olaf Scholz a déclaré qu’ils ont évoqué l’aide humanitaire à acheminer aux civils dans la bande de Gaza assiégée. Il a affirmé qu'il aborderait également ce sujet avec le président égyptien.

"L'Allemagne et Israël sont unis en tant qu'États démocratiques, agissant dans le respect de la justice et du droit, même dans des situations extrêmes. J'ai discuté avec le Premier ministre des moyens permettant à la population de Gaza de recevoir une aide humanitaire le plus rapidement possible", a déclaré Olaf Scholz. "Nous voulons protéger les civils et éviter la mort de civils", a-t-il ajouté.

Le chancelier allemand Olaf Scholz (g) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv le 17 octobre 2023
Le chancelier allemand Olaf Scholz (g) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv le 17 octobre 2023 © Maya Alleruzzo, AP
  • 17 h 59 : Netanyahu appelle le monde à se tenir aux côtés d'Israël "pour vaincre le Hamas"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé mardi "le monde à se tenir uni aux côtés d'Israël pour vaincre le Hamas" après l'attaque meurtrière menée par le mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre. "De la même manière que le monde s'est uni pour vaincre les nazis (...), le monde doit se tenir uni aux côtés d'Israël pour vaincre le Hamas", a-t-il déclaré au onzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv avec le chancelier allemand Olaf Scholz, l'un des premiers dirigeants étrangers à avoir effectué une visite en Israël depuis l'attaque. "La barbarie dont nous avons été témoins, perpétrée par les meurtriers du Hamas sortant de Gaza est le pire crime commis contre les juifs depuis l'Holocauste", a encore affirmé M. Netanyahu.

Le chancelier allemand a lui estimé que la "glorification et la célébration de la violence est inhumaine et détestable". "Contrairement au Hamas, qui veut se servir des citoyens de Gaza comme des boucliers humains, notre préoccupation s'étend à eux également", a-t-il ajouté, disant "vouloir protéger les civils et éviter les pertes civiles".

  • 16 h 49 : environ 3 000 morts dans les frappes israéliennes, à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas

Environ 3 000 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, d'après un bilan actualisé diffusé mardi par le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien. Les frappes israéliennes, en représailles à l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, ont également fait "plus de 12 500 blessés", d'après le ministère.

À voir aussiGaza : "les humanitaires et les soignants sont à bout"

  • 16 h 25 : le chancelier allemand est arrivé en Israël

Olaf Scholz, le chancelier allemand, est l'un des premiers chefs de gouvernement à se rendre en Israël, après les attaques du Hamas le samedi 7 octobre. "Ma visite en Israël est une visite à des amis", a t-il écrit sur X. "L’Allemagne se tient fermement aux côtés d’Israël. Ensuite, je me rendrai en Égypte pour rencontrer le président Al-Sissi. Il s'agit de protéger la population civile de la bande de Gaza et d'éviter l'embrasement".

  • 16 h 09 : le Hezbollah annonce que quatre de ses combattants ont été tués dans le sud du Liban

Le Hezbollah pro-iranien a annoncé que quatre de ses combattants avaient été tués dans le sud du Liban, portant à neuf le nombre de membres du mouvement tués depuis le début de l'escalade à la frontière avec Israël. L'annonce du Hezbollah intervient quelques heures après que l'armée israélienne a dit avoir détecté "une cellule terroriste tentant de franchir la barrière de sécurité avec le Liban et de poser un engin explosif", ajoutant que "quatre terroristes ont été tués".

  • 15 h 42 : quatre assaillants tués dans une tentative d'infiltration du Liban en Israël

L'armée israélienne a annoncé avoir tué quatre assaillants lors d'une tentative d'infiltration à sa frontière nord avec le Liban, où se multiplient les violences. Dans un communiqué, l'armée a indiqué que ses soldats avaient "repéré une escouade terroriste tentant de s'infiltrer à travers la barrière de sécurité depuis le Liban et de déposer un engin explosif", précisant que quatre personnes avaient été tuées.

Plus tard, des missiles anti-char ont ciblé des positions militaires israéliennes à deux endroits différents et l'armée israélienne a répliqué en visant "l'origine des tirs" et des positions du Hezbollah libanais dans le sud du Liban, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Des tirs, "en provenance d'une arme légère", ont aussi visé plusieurs positions militaires israéliennes près du Liban, d'après cette source. Deux réservistes de l'armée et un civil israéliens ont été blessés dans l'une des attaques, a indiqué l'armée. Le puissant mouvement armé libanais Hezbollah a indiqué dans un communiqué que ses combattants avaient ciblé "un char sioniste près de la caserne de Ramim".

  • 15 h 33 : le Hamas annonce la mort d'un de ses commandants dans un raid israélien

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé la mort d'un de ses commandants militaires, dans une frappe israélienne sur le centre de la bande de Gaza. Ayman Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans une frappe "sioniste barbare" sur le camp de Bureij, indique un court communiqué

  • 15 h 12 : sommet entre trois dirigeants arabes et Joe Biden mercredi à Amman

La guerre entre Israël et le Hamas palestinien sera au centre d'un sommet quadripartite mercredi 18 octobre à Amman réunissant le président américain Joe Biden et les dirigeants de Jordanie, d'Égypte et de l'Autorité palestinienne, a annoncé le palais royal mardi. Joe Biden est attendu mercredi en Israël pour réaffirmer la solidarité des États-Unis avec leur proche allié, cible le 7 octobre d'une attaque sans précédent du Hamas (plus de 1 400 morts), la plus meurtrière dans l'histoire de l'État d'Israël.

En représailles, Israël a pilonné sans relâche la bande de Gaza contrôlée par le Hamas (au moins 2 750 morts) et a massé des troupes en vue d'une offensive terrestre contre ce micro-territoire. Après Israël, Joe Biden se rendra en Jordanie, un partenaire clé des États-Unis dans la région. Là, un sommet réunira Joe Biden, le roi Abdallah II de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président palestinien Mahmoud Abbas, un rival du Hamas basé en Cisjordanie occupée.

  • 14 h 25 : Washington "n'a pas" à ce stade d'indication d'un engagement plus fort de l'Iran dans la guerre, selon la Maison Blanche

Les États-Unis "n'ont pas" à ce stade d'indication sur un engagement plus fort de l'Iran dans la guerre entre Israël et le Hamas, a dit mardi sur CNN un porte-parole de la Maison Blanche. À la question "Avez-vous des avertissements ou des signaux indiquant que l'Iran commence à intervenir plus qu'auparavant ?", John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a répondu : "Au-delà de la rhétorique, non, nous n'en avons pas."

Téhéran avait averti lundi d'une possible "action préventive" contre Israël "dans les prochaines heures", au moment où l'armée israélienne se prépare à déclencher une offensive terrestre dans la bande de Gaza

  • 14 h 15 : le bilan monte à 21 Français tués et 11 disparus, selon le Quai d'Orsay

  • 13 h 58 : quelque 2 000 soldats américains placés en état d'alerte pour un éventuel déploiement dans la région

Quelque 2 000 soldats américains ont été placés en état d'alerte pour un éventuel déploiement au Moyen-Orient en soutien à Israël, en guerre avec le Hamas depuis l'attaque sanglante du mouvement islamiste sur le sol israélien, a déclaré le Pentagone.

"Aujourd'hui, le ministre de la Défense Lloyd Austin a placé quelque 2 000 soldats et une série d'unités en état d'alerte maximale à travers un ordre de préparation au déploiement, ce qui augmente la capacité de la Défense américaine à répondre rapidement à la situation sécuritaire évolutive au Moyen-Orient", indique un communiqué, qui précise "qu'aucune décision concernant le déploiement de troupes n'a été prise pour le moment".

  • 13 h 44 : l'ONU met en garde contre un "déplacement forcé" des Palestiniens à Gaza

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a mis en garde Israël contre un "transfert forcé de civils" à Gaza, indiquant qu'une évacuation temporaire doit remplir des conditions, dont la mise à disposition d'un logement.

Depuis la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, Israël a exhorté les habitants du nord de Gaza – environ 1,1 million de personnes sur une population totale de 2,4 millions – à fuir vers le sud, affirmant frapper la ville de Gaza pour y détruire le centre des opérations du Hamas.

Des centaines de milliers de civils démunis sont massés dans le sud, près de la frontière avec l'Égypte, alors qu'Israël a coupé les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture dans le petit territoire contrôlé par le Hamas.

Selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, à ce jour, "environ 400 000 personnes déplacées sont hébergées dans divers endroits", y compris dans les bâtiments de l'agence de l'ONU pour les réfugiés (Unrwa).

  • 13 h 27 : l'émissaire chinois va tenter d'apaiser les tensions dans la guerre Israël-Hamas

La Chine va tenter de jouer les médiatrices dans la guerre Israël-Hamas en dépêchant cette semaine un émissaire spécial au Moyen-Orient afin de promouvoir une désescalade, une initiative également appelée de leurs vœux par les États-Unis.

Selon Washington, les bonnes relations de Pékin avec Téhéran, soutien du Hamas, peuvent donner aux diplomates chinois un semblant d'influence sur le groupe islamiste palestinien – avec lequel il n'a a priori pas de contact direct. D'autant plus depuis que la Chine a parrainé, en début d'année, le spectaculaire accord de normalisation des relations diplomatiques Iran-Arabie saoudite.

Antony Blinken s'est entretenu par téléphone avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. "Il pense qu'il serait utile que la Chine utilise son influence", selon le porte-parole du secrétaire d'État américain.

La Chine a annoncé qu'elle enverra, cette semaine, dans la région, son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Zhai Jun, un diplomate expérimenté qui fut notamment ambassadeur en France.

  • 12 h 21 : Reuters demande à Israël une enquête "rapide et transparente" sur la mort d'un de ses journalistes au Liban

L'agence Reuters a demandé aux autorités israéliennes de mener "une enquête rapide, approfondie et transparente" sur la mort de son journaliste Issam Abdallah, le 13 octobre, lors d'une attaque dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël.

"Je réitère mon appel aux autorités israéliennes, qui ont déclaré qu'elles enquêtaient, pour qu'elles mènent une enquête rapide, approfondie et transparente sur ce qui s'est passé", a déclaré la rédactrice en chef de Reuters, Alessandra Galloni, dans une vidéo diffusée lundi soir. "Par transparente, j'entends une enquête avec des preuves et des explications claires".

"J'ai également demandé au Liban, qui a dit avoir rassemblé des preuves sur l'attaque, et tout autre autorité disposant d'informations de les fournir", a poursuivi Alessandra Galloni.

L'attaque dans laquelle Issam Abdallah a été tué et six autres journalistes blessés, dont deux de l'AFP, a eu lieu dans le Sud du Liban, à la frontière avec Israël.

  • 12 h 05 : l'épouse d'un Français tué en Israël demande à la justice d'enquêter sur le financement du Hamas

L'épouse d'un Français tué en Israël après l'attaque du Hamas le 7 octobre a demandé, lundi, à la justice d'étendre ses investigations au financement du mouvement islamiste palestinien, a appris l'AFP auprès de son avocat.

L'épouse de Marc Perez, Français né en Israël et décédé à l'âge de 51 ans, sollicite la justice pour qu'elle étende son enquête, ouverte jeudi, notamment pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste, au blanchiment commis en relation avec une entreprise terroriste.

Elle veut que la justice française travaille à "identifier les sources du financement" du Hamas, "les canaux utilisés et le rôle que d'éventuels intermédiaires financiers français et européens ont pu tenir", d'après sa plainte adressée au Parquet national antiterroriste (Pnat) et consultée par l'AFP.

  • 12 h 03 : plus que quatre à cinq jours de vivres dans les magasins à Gaza, selon l'ONU

Il ne reste plus que quatre à cinq jours de nourriture dans les magasins de la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne après l'attaque sanglante du Hamas, a indiqué le Programme alimentaire mondial (PAM).

"Dans les magasins, les réserves (de nourriture) sont de quelques jours, peut-être quatre ou cinq jours", a indiqué une porte-parole du PAM, Abeer Etefa, lors d'un point de presse à Genève, en visioconférence depuis Le Caire, alors qu'un accord sur l'entrée de l'aide piétine depuis des jours.

"Les magasins rencontrent d'énormes difficultés pour se réapprovisionner dans les entrepôts" qui eux disposent encore de réserves alimentaires mais se situent dans la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, a-t-elle expliqué.

  • 12 h 01 : "L’idéologie du Hamas ne se tue pas avec des balles, mais avec des écoles", déclare sur France 24 Ofer Bronchtein, président du Forum international pour la paix et la réconciliation au Proche-Orient

Ofer Bronchtein, président du Forum international pour la paix et la réconciliation au Proche-Orient, cherche depuis 40 ans à réconcilier les Israéliens et les Palestiniens. Il est d’ailleurs l'un des artisans de l’une des poignées de mains les plus célèbres de l’histoire : celle en 1993 entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. "On ne peut pas détruire le Hamas par les armes", martèle celui qui appelle à négocier pour libérer tous les otages aux mains du Hamas, et ce, "quoi qu’il en coûte".

Invité du jour
Invité du jour © FRANCE 24
  • 12 h 01 : la Turquie a reçu des demandes d'aide de plusieurs pays concernant les otages du Hamas

La Turquie, qui conduit une médiation sur les otages aux mains du Hamas, a reçu "des demandes de plusieurs pays", afin d'obtenir leur libération, a indiqué le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, à Beyrouth.

"Nous avons jusqu'à présent reçu des demandes de plusieurs pays pour la libération de leurs citoyens. En conséquence, nous avons commencé à discuter, notamment avec l'aile politique du Hamas" et "nos efforts se poursuivent", a déclaré Hakan Fidan, lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais, Abdallah Bouhabib.

  • 11 h 42 : Emmanuel Macron évoque des "discussions intenses" qui "avancent" pour la libération des otages

Emmanuel Macron a évoqué, lors d'une conférence de presse à Tirana, des "discussions intenses" qui "avancent" pour la libération des otages détenus par le Hamas, après que la mère d'une franco-israélienne, Mia Schem, a supplié les dirigeants du monde de faire libérer sa fille enlevée le 7 octobre en Israël.

"Je veux ici me montrer très prudent, vous comprendrez que je n'en dise pas davantage, pour d'abord ne pas créer des attentes qui seraient déçues et surtout pour ne pas mettre en péril les discussions intenses que nous sommes en train de conduire. Mais elles avancent, nous sommes heure par heure au suivi de ces discussions", a déclaré le président français, qui a évoqué des "contacts, évidemment, avec les autorités israéliennes" mais aussi avec des "puissances amies intermédiaires avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages et de tous les otages".

Le chef de l'État a déclaré, par ailleurs, qu'il se rendrait au Proche-Orient quand il y a aura un "agenda utile et des actions très concrètes à y conduire".

  • 11 h 30 : le député israélien Boaz Bismuth, invité de France 24, affirme "notre ennemi c'est le terrorisme et c'est le Hamas"

  • 11 h 15 : Gérald Darmanin saisit la justice contre la députée Obono (LFI) pour "apologie du terrorisme"

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu'il saisissait le procureur de la République "pour apologie du terrorisme" à l'encontre de la députée LFI Danièle Obono après ses propos sur le Hamas un "groupe politique islamiste" qui "résiste à une occupation" pour "la libération de la Palestine", selon elle.

"Le Hamas, 'un mouvement de résistance' ? Non ! c'est un mouvement terroriste", a écrit Gérald Darmanin sur X après les propos de cette députée proche de Jean-Luc Mélenchon sur Sud Radio un peu plus tôt.

  • 11 h 07 : un sit-in à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages et la démission de Benjamin Netanyahu

Ils ne bougeront pas tant que les otages retenus à Gaza ne seront pas libérés et que Benjamin Netanyahu n'aura pas démissionné. Depuis l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par les islamistes du Hamas, des dizaines d'Israéliens organisent un sit-in. Ils se relaient sans relâche devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Tout au long de la journée, du matin tôt et jusque tard dans la soirée, des dizaines d'Israéliens qui se sont passés le mot pour maintenir une présence constante, font signer des pétitions, distribuent des tracts et brandissent des pancartes hostiles au Premier ministre.

"Tous ces gens (les otages) doivent revenir à la maison. Ce gouvernement a échoué d'une façon colossale. Ces gens kidnappés (...), c'est insoutenable", dit à l'AFP en étouffant ses sanglots Mona Hanoch, 58 ans, en Israël depuis 15 ans et qui vient ici tous les jours sur son vélo manifester son opposition à Benjamin Netanyahu.

  • 10 h 42 : la mère de l'otage Mia Schem appelle les dirigeants "à faire libérer sa fille"

La mère de la Franco-israélienne Mia Schem, retenue en otage par les militants du Hamas à Gaza, a exhorté les dirigeants du monde à libérer sa fille après la diffusion par les islamistes d'une vidéo la montrant en captivité.

"Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui, ainsi que les autres otages", a déclaré Keren Schem lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, un jour après la diffusion par le Hamas d'une vidéo montrant sa fille recevant des soins pour une blessure au bras. "Je supplie le monde de me rendre mon bébé", a déclaré Keren Schem après que le président français, Emmanuel Macron, a exigé sa libération immédiate et inconditionnelle.

France 24 a pu rencontrer Karen Schem la veille de la diffusion de la vidéo par le Hamas.

À lire aussiOtages du Hamas : "Je vous en supplie, ramenez-moi mon bébé en vie"

Karen Schem a déclaré que sa fille était allée à une fête lorsqu'elle a été enlevée et emmenée à Gaza lors de l'attaque meurtrière que les militants du Hamas ont lancée contre Israël, le 7 octobre.

"Elle est maintenant à Gaza. Elle n'est pas la seule. Il y a beaucoup d'adultes, d'enfants, de bébés et de survivants de l'Holocauste", a-t-elle déclaré à propos d'autres Israéliens et étrangers détenus par le Hamas. "C'est un crime contre l'humanité. Tous ensemble, nous devons mettre fin à cette terreur".

  • 10 h 27 : le Moyen-Orient "est au bord du gouffre", avertit le roi Abdallah II de Jordanie

Toute la région du Moyen-Orient "est au bord du gouffre", a prévenu le roi Abdallah II de Jordanie, au onzième jour de la guerre entre Israël et le Hamas, en exhortant à éviter une escalade.

"Tous nos efforts sont nécessaires pour nous assurer que nous n'en arriverons pas là", a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse commune à Berlin avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, avant que ce dernier ne parte pour un déplacement en Israël.

Cet avertissement a été également relayé par le dirigeant allemand. "Nous avons un objectif commun, celui d'éviter un embrasement de la région", a-t-il dit. Et "j'appelle une nouvelle fois le Hezbollah et l'Iran à ne pas intervenir dans ce conflit", a ajouté Olaf Scholz qui se rendra en Égypte après sa visite en Israël.

Le roi Abdallah II de Jordanie a, par ailleurs, refusé une nouvelle fois que les réfugiés palestiniens de la bande de Gaza soient envoyés dans son pays et en Égypte. "C'est une ligne rouge parce que je pense que certains des suspects habituels ont l'intention d'essayer de créer des faits accomplis sur le terrain", a-t-il déclaré.

  • 9 h 38 : le Conseil représentatif des institutions juives de France annonce la mort d'une 20e victime française

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a annoncé la mort d'une Franco-israélienne, Céline Ben David-Nagar, disparue depuis l'attaque du Hamas contre Israël il y a 10 jours, portant à 20 le bilan des décès de ressortissants français à ce jour.

"Céline Ben David-Nagar, citoyenne franco-israélienne, a été assassinée de sang-froid par les terroristes du Hamas. Nous l’apprenons aujourd’hui (lundi) suite à l'identification des corps. Elle avait un nourrisson de six mois et un mari qui la cherchait partout depuis dix jours. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches", a écrit le Crif sur X.

Le ministère français des Affaires étrangères n'avait pas communiqué à son sujet mardi matin.

Le bilan des ressortissants français victimes des attaques s'élevait dimanche à 19 morts et 13 disparus, avait alors indiqué la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, à l'issue d'une visite en Israël.

  • 9 h 21 : Emmanuel Macron dénonce une "ignominie" à propos de la vidéo d'une otage franco-israélienne diffusée par le Hamas

Emmanuel Macron a dénoncé "l'ignominie que représente la prise d'otage de personnes innocentes et leur mise en scène odieuse", après avoir "pris connaissance de la vidéo" d'une Franco-Israélienne diffusée par l'organisation islamiste palestinienne Hamas, a rapporté l'Élysée.

"Il appelle à sa libération immédiate et sans conditions. La France est pleinement mobilisée et travaille avec ses partenaires pour libérer les otages français retenus par le Hamas", a ajouté la présidence française.

"Dieu seul sait ce qu’elle vit là-bas" : le flou demeure sur le sort des otages du Hamas (17/10/2023)
"Dieu seul sait ce qu’elle vit là-bas" : le flou demeure sur le sort des otages du Hamas (17/10/2023) © Juliette Montilly / France 24
  • 8 h 08 : quatre assaillants tués dans une tentative d'infiltration du Liban

L'armée israélienne a indiqué avoir tué quatre assaillants lors d'une tentative d'infiltration à la frontière avec le Liban, sur fond de violences qui y ont éclaté ces derniers jours dans la foulée de la guerre entre Israël et le Hamas.

Dans un court communiqué, l'armée a indiqué que ses soldats avaient "repéré une escouade terroriste tentant de s'infiltrer à travers la barrière de sécurité depuis le Liban et déposer un engin explosif", précisant que quatre personnes avaient été tuées.

  • 7 h 26 : les convois d'aide se rapprochent de Rafah en Égypte, à la frontière avec Gaza

Les convois d'aide humanitaire stationnés à Al-Arich, chef-lieu du Nord-Sinaï égyptien, ont pris la route vers Rafah, poste-frontière vers Gaza, bombardée par Israël, alors qu'un accord sur l'entrée de l'aide piétine depuis des jours, rapportent des humanitaires.

"Nous sommes arrivés au terminal et nous attendons maintenant la prochaine étape", rapporte Heba Rashed, qui dirige une ONG égyptienne, Mersal, alors que des centaines d'autres camions se pressent sur la route d'une quarantaine de kilomètres entre Al-Arich et Rafah, selon d'autres humanitaires.

"On ne nous a pas informé de l'heure à laquelle nous allons traverser" vers la bande de Gaza, mais on nous a demandé de partir vers Rafah", à une quarantaine de kilomètres plus à l'ouest, confirme à l'AFP un responsable du Croissant-Rouge égyptien sous le couvert de l'anonymat.

Des cargaisons d'aide humanitaire sont arrivées ces derniers jours par avion de différents pays et organisations internationales. L'Égypte a envoyé des dizaines de camions. Les appels aux dons se multiplient à travers le monde et l'Union européenne a déjà annoncé un pont humanitaire vers l'Égypte pour acheminer de l'aide aux 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants.

  • 7 h 01 : la guerre Israël-Hamas en toile de fond du salon du livre de Francfort

Le conflit armé entre Israël et le Hamas s'est invité à la Foire du livre de Francfort, le plus grand rendez-vous mondial de l'édition, après une controverse provoquée par le report d'une remise de prix à une autrice palestinienne.

La préparation de ce salon de cinq jours, qui s'ouvre mercredi, a été assombrie par une vive polémique suite au report d'une cérémonie de remise de prix pour l'autrice palestinienne Adania Shibli. Elle devait recevoir lors du salon le prix littéraire "LiBeraturpreis" délivré par l'association Litprom, qui promeut des auteurs étrangers publiés en langue allemande.

Adania Shibli a remporté ce prix cette année avec son livre "Un détail mineur", qui revient sur un viol et un meurtre perpétrés par des soldats israéliens en 1949.

Or, Litprom a annoncé qu'elle n'organiserait finalement pas de cérémonie au salon, comme elle le fait généralement, "en raison de la guerre déclenchée par le Hamas", tout en assurant chercher "un format et un cadre appropriés pour l'événement à un moment ultérieur". "La remise du prix à Adania Shibli n'a jamais été remise en question", a-t-elle assuré dans un communiqué.

Ce report est mal passé : plus de 600 personnes du monde la littérature et de l'édition ont publié, lundi, une lettre ouverte de protestation. Parmi les signataires figurent notamment le romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah et l'écrivaine polonaise Olga Tokarczuk, tous deux lauréats du prix Nobel de littérature, et d'autres écrivains dont le congolais Emmanuel Dongala et la Canadienne Naomi Klein, selon la lettre obtenue par l'AFP.

Les organisateurs "ferment l'espace à une voix palestinienne", selon ce texte.

  • 4 h 29 : le Conseil de sécurité de l'ONU rejette la résolution russe

Le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté, lundi soir, une résolution proposée par la Russie pour un "cessez-le-feu humanitaire" entre Israël et le Hamas. Une réunion est prévue dans la soiréé pour se prononcer sur un second texte soumis cette fois par le Brésil.

Le projet russe de résolution a été approuvé par cinq États membres du Conseil – dont la Russie et la Chine –, rejeté par quatre autres (États-Unis, Royaume-Uni, France et Japon) et six se sont abstenus, parmi lesquels le Brésil. Pour être adoptée, une résolution nécessite l'approbation d'au moins neuf des 15 membres du Conseil, sans veto d'un des cinq membres permanents (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine).

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassili Nebenzia, a déploré que les pays occidentaux aient "bloqué un message commun et unique du Conseil de sécurité pour répondre à des intérêts purement égoïstes et politiques". Son homologue britannique, Barbara Woodward, lui a répondu que Londres "ne pouvait pas soutenir une résolution qui évite de condamner les attaques terroristes du Hamas".

  • 3 h 51 : près de 500 000 Israéliens déplacés à l'intérieur de leur pays

"Environ un demi-million d'Israéliens sont déplacés" à l'intérieur des frontières d'Israël, a indiqué le porte-parole de l'armée israélienne lors d'un point de presse. "Nous avons évacué tout le sud d'Israël, toutes les localités près de la bande de Gaza, suite aux directives du gouvernement (...) Nous avons fait de même dans le nord où 20 localités près de la frontière ont été évacués."

"La plupart de ces gens sont partis de leur propre initiative et maintenant il y a une évacuation de la ville de Sderot (sud)". "Nous ne voulons pas de civils près des zones de combat. Nous voulons avant tout protéger nos citoyens contre les effets dévastateurs de la guerre", a-t-il dit. "Les personnes déplacées ont trouvé refuge chez des proches dans le centre du pays, des zones qui sont plus sûres. Il s'agit d'un déplacement de population significatif en Israël et dont on parle très peu. La situation à Gaza est pire."

  • 2 h 42 : Joe Biden va rencontrer son homologue égyptien, le roi de Jordanie et le chef de l'Autorité palestinienne à Amman

Joe Biden, qui se rendra en Israël mercredi, ira également à Amman, en Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le dirigeant de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Il y aura des discussions sur la crise humanitaire dans la bande de Gaza et le président Biden "répétera notre conviction que le Hamas ne représente pas la vaste majorité du peuple palestinien, qui est également victime", a ajouté John Kirby.

  • 2 h 08 : le président américain attendu en Israël mercredi

Le président américain se rendra en Israël mercredi, a annoncé le secrétaire d'État américain, Antony Blinken. Il "réaffirmera la solidarité des États-Unis avec Israël et notre engagement sans faille en faveur de sa sécurité", a-t-il déclaré à l'issue d'une nuit d'entretiens à Tel-Aviv avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

"À notre demande, les États-Unis et Israël ont accepté d'élaborer un plan qui permettra à l'aide humanitaire des pays donateurs et des organisations multilatérales d'atteindre les civils de Gaza", a dit Antony Blinken.

"Israël a le droit et le devoir de défendre son peuple contre le Hamas et d'autres terroristes et de prévenir de futures attaques", a ajouté le chef de la diplomatie américaine. 

Il a annoncé que les États-Unis avaient également obtenu des garanties de la part d'Israël concernant l'acheminement de l'aide humanitaire étrangère dans la bande de Gaza sous blocus. Joe Biden espère "entendre de la part d'Israël comment il mènera ses opérations de manière à minimiser les pertes civiles et à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza d'une manière qui ne profite pas au Hamas", a déclaré Antony Blinken.

  • 1 h 43 : Bogota exhorte l'ambassadeur d'Israël à quitter le pays, avant de revenir sur ses propos 

Dans le cadre d'échanges tendus, le ministre colombien des Affaires étrangères , Alvaro Leyva, a exhorté sur son compte X (ex-Twitter) l'ambassadeur israélien Gali Dagan à "s'excuser et partir", qualifiant ses propos envers le président Gustavo Petro de "grossièreté insensée".

Quelques heures plus tard, il a cependant précisé – toujours sur X – que son message ne demandait que du "respect" pour le président Petro. "Comprenez bien. Je n'ai pas dit que l'ambassadeur d'Israël avait été expulsé", a-t-il ajouté.

Gustavo Petro a publié de nombreux messages sur les réseaux sociaux depuis les attaques du Hamas le 7 octobre contre Israël, comparant notamment les représailles d'Israël contre Gaza à la persécution des juifs par les nazis. Des publications qui ont suscité sur les réseaux sociaux des échanges acerbes avec l'ambassadeur israélien.

  • 1 h 09 : Téhéran menace Israël d'une "action préventive" imminente

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a averti d'une possible "action préventive de l'axe de la résistance" contre Israël "dans les prochaines heures". Téhéran a averti à plusieurs reprises qu'une invasion terrestre de la bande de Gaza entraînerait une riposte sur d'autres fronts, faisant craindre un embrasement régional.

Cette déclaration fait suite à la rencontre entre le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, samedi. Lundi, Hossein Amir-Abdollahian avait affirmé que cet "axe de la résistance" – appellation informelle des États et organisations ennemis d'Israël et des Occidentaux – ne permettrait pas à l'État hébreu "de faire ce qu'il veut à Gaza".

  • 0 h 42 : Israël frappe des cibles "terroristes" du Hezbollah au Liban, annonce l'armée

"L'armée israélienne est en train de frapper des cibles militaires de l'organisation terroriste Hezbollah sur le territoire libanais", ont indiqué les forces armées israéliennes dans un communiqué.

Depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre, les affrontements à la frontière Israël-Liban ont fait une dizaine de morts côté libanais, en majorité des combattants mais aussi un journaliste de Reuters et deux civils. Côté israélien, au moins deux personnes ont été tuées.

La communauté internationale redoute un débordement du conflit entre le Hezbollah libanais pro-iranien, un allié du Hamas, et l'armée israélienne.

L'armée israélienne a affirmé que 199 personnes ont été capturées par le Hamas lors de l'attaque sanglante du 7 octobre, selon un dernier bilan. Le mouvement islamiste palestinien a, pour sa part, déclaré que près de 2 800 Gazaouis ont été tués par des frappes israéliennes.

Lundi, Israël a affirmé qu'aucune trêve n'était en cours pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, où, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), se profile dans les 24 heures une "vraie catastrophe" humanitaire.

Avec AFP et Reuters

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine

Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l'application France 24

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.