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LE FIL DU 18 OCTOBRE

Israël autorise l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Égypte

Le gouvernement israélien a annoncé, mercredi, autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte. Le Caire a précisé accepter l'entrée de "jusqu'à 20 camions" d'aide humanitaire, a annoncé le président américain Joe Biden, à l'issue de sa visite en Israël. Retrouvez le déroulé des événements du 18 octobre 2023.

Le président Joe Biden et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, le 18 octobre 2023.
Le président Joe Biden et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. © Evan Vucci, AP
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Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • 23 h 59 : un raid israélien a visé une position militaire du régime syrien, selon l'OSDH

Une frappe aérienne a visé dans la nuit de mercredi à jeudi une position militaire du régime dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), quelques jours après une frappe contre l'aéroport d'Alep (nord).

"Des bruits d'explosions ont retenti dans la province de Qouneitra après une frappe israélienne contre une position de l'armée syrienne", a indiqué l'ONG, basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre. Des bruits d'explosions ont également retenti dans le plateau du Golan, a ajouté l'OSDH, sans préciser l'origine des tirs.

  • 23 h 33 : le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend jeudi en Israël 

Rishi Sunak est attendu jeudi en Israël et dans plusieurs autres capitales dans la région, ont annoncé ses services. Il doit rencontrer son homologue Benjamin Netanyahu et le président israélien Isaac Herzog.

"L'attaque de l'hôpital" Ahli Arab de Gaza "devrait être un moment décisif pour que les dirigeants dans la région et à travers le monde se rassemblent pour éviter une dangereuse escalade supplémentaire dans la région", a déclaré Rishi Sunak dans un communiqué. "Je ferai en sorte que le Royaume-Uni soit en première ligne dans cet effort."

Parallèlement au déplacement du chef du gouvernement britannique, son ministre des Affaires étrangères James Cleverly doit se rendre en Égypte, en Turquie et au Qatar "dans les jours qui viennent", selon Downing Street.

  • 23 h 30 : nouvelle manifestation devant les consulats d'Israël et des États-Unis à Istanbul

Des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi, pour le deuxième soir consécutif, devant le consulat d'Israël à Istanbul pour dénoncer la politique de l'État hébreu, qui pilonne la bande de Gaza en représailles à une sanglante attaque du Hamas palestinien. Une foule a également manifesté mercredi soir devant le consulat des États-Unis.

Des manifestants rassemblés en soutien aux Palestiniens devant le Consulat des États-Unis à Istanbul, mercredi 18 octobre 2023.
Des manifestants rassemblés en soutien aux Palestiniens devant le Consulat des États-Unis à Istanbul, mercredi 18 octobre 2023. © Ozan Kose, AFP

De nombreux manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens ou des pancartes accusant Israël d'être responsable de la mort d'enfants à Gaza. "Fermez ce consulat sioniste!", ont clamé les manifestants devant les deux représentations diplomatiques.

  • 23 h 15 : Joe Biden s'adressera jeudi aux Américains sur le soutien à Israël et à l'Ukraine

Joe Biden s'adressera, jeudi à 20 h locale (minuit GMT), aux Américains depuis le Bureau ovale sur la "réponse (des États-Unis) aux attaques terroristes du Hamas contre Israël et à la brutale agression de l'Ukraine par la Russie", a fait savoir mercredi sa porte-parole, Karine Jean-Pierre. 

  • 23 h 06 : le président américain annonce que l'Égypte autorise l'entrée à Gaza de "jusqu'à 20 camions" d'aide humanitaire

Le président américain a affirmé que son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec lequel il venait de s'entretenir, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza.

Una imagen de satélite muestra el hospital Al-Ahli en Gaza tras la muerte de cientos de palestinos en una explosión de la que se culparon mutuamente las autoridades israelíes y palestinas, 18 de octubre de 2023. Maxar Technologies/Handout via REUTERS
Una imagen de satélite muestra el hospital Al-Ahli en Gaza tras la muerte de cientos de palestinos en una explosión de la que se culparon mutuamente las autoridades israelíes y palestinas, 18 de octubre de 2023. Maxar Technologies/Handout via REUTERS © France 24

"Si le Hamas (s'en) saisit ou ne les laisse pas passer (..) alors ce sera fini", a prévenu Joe Biden lors d'un entretien avec les journalistes à bord de son avion, pendant une escale en Allemagne, en jugeant que son homologue égyptien était "totalement coopératif" et qu'il "méritait beaucoup de reconnaissance" pour son action.

Joe Biden a toutefois précisé que cette aide ne pourrait vraisemblablement pas arriver avant vendredi en raison de travaux à faire sur la route. Il a aussi commenté que ces vingt camions n'étaient potentiellement qu'un début, et indiqué que l'entrée d'un second convoi dépendrait aussi de "comment se passe" la distribution du premier.

  • 22 h 55 : dans "Info ou intox", décryptage des images présentes sur les réseaux sociaux après la frappe sur un hôpital de Gaza

 

  • 22 h 15 : des manifestants occupent un bâtiment du Congrès américain pour exiger un cessez-le-feu à Gaza

Au moins une centaine de manifestants ont occupé un bâtiment du Congrès américain pour exiger des élus et de l'administration Biden qu'ils fassent pression pour un cessez-le-feu à Gaza, pilonnée par Israël depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre.

Vêtus de tee-shirts noirs barrés de l'inscription "Les juifs disent : cessez-le-feu maintenant" et "Pas en notre nom", ils se sont assis en applaudissant et en chantant dans la rotonde du Cannon Building, l'un des bâtiments du Congrès, et ont déployé de grandes banderoles proclamant "Cessez-le-feu" et "Laissez Gaza vivre".

La manifestation a été organisée à l'appel du mouvement Jewish Voice for Peace (Voix juive pour la paix).

Avant que certaines d'entre elles ne se dirigent vers le Cannon Building, des centaines de personnes s'étaient rassemblées sur le National Mall, près du Capitole, pour exhorter l'administration Biden à plaider pour un cessez-le-feu.

  • 21 h 16 : l'Irlande débloque une aide humanitaire à destination des Palestiniens

Le gouvernement irlandais a annoncé avoir débloqué 13 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaire immédiate à destination des Palestiniens et appelé à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas contre Israël.

"J'annonce ce soir un ensemble immédiat de 13 millions d'euros", a déclaré devant le Parlement irlandais le ministre des Affaires étrangères, Micheal Martin. Ces fonds, qui s'ajoutent au programme irlandais de 16 millions d'euros cette année à destination des Palestiniens, passeront par des agences des Nations unies.

  • 20 h 55 : des dizaines de morts, non des centaines, à l'hôpital de Gaza, assure un responsable d'un service de renseignement

Le tir meurtrier sur un hôpital de Gaza, dont Israël et les mouvements armés palestiniens se rejettent la responsabilité, a fait "quelques dizaines de morts" et non des centaines, a affirmé à l'AFP un responsable d'un service de renseignement européen.

"Il n'y a pas 200 voire 500 morts, mais plutôt quelques dizaines, probablement entre 10 et 50", a affirmé cette source sous couvert de l'anonymat, qui estime par ailleurs qu'"Israël n'a probablement pas fait ça", d'après les "pistes sérieuses" de renseignement dont ses services disposent.

Mercredi à mi-journée, le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, faisait état d'un bilan d'au moins 471 morts.

"Le bâtiment n'a pas été détruit", a ajouté cette source européenne. Et "l'hôpital avait probablement été évacué précédemment, comme tout un tas d'hôpitaux situés dans le nord de Gaza", après l'injonction en ce sens de l'armée israélienne, a-t-il souligné, assurant par ailleurs qu'"aucun élément ne corrobore" le fait que des centaines de personnes se trouvaient sur le parking où a atterri la frappe.

  • 20 h 52 : une enquête ouverte après une plainte de Jean-Luc Mélenchon pour menaces de mort

Une enquête a été ouverte après une plainte déposée par le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon pour des appels téléphoniques malveillants et menaces de mort, en lien avec le conflit Israël-Hamas, a indiqué mercredi le parquet de Paris, confirmant une information de Libération.

D'après Libération, le numéro de téléphone de l'Insoumis a été publié sur un site d'extrême droite et Jean-Luc Mélenchon a reçu par la suite des dizaines d'appels et de messages de menaces.

Ses coordonnées postales et téléphoniques y étaient toujours accessibles mercredi, "manifestement extraites du fichier d'une administration publique", selon le journal.

Jean-Luc Mélenchon est sous le feu des critiques depuis qu'il a refusé de qualifier le mouvement islamiste palestinien Hamas d'organisation "terroriste", après son attaque il y a dix jours contre Israël.

  • 20 h 47 : l'aide humanitaire à Gaza devra être de l'ordre de 100 camions par jour, selon l'ONU

L'aide humanitaire à Gaza – une fois qu'elle pourra passer la frontière entre l'Égypte et le territoire palestinien – devra être "conséquente", de l'ordre de 100 camions par jour, et devra être sécurisée, a affirmé sur CNN le chef des situations humanitaires d'urgence aux Nations unies.

"Nous devons commencer avec un nombre important de camions et nous devons atteindre 100 camions par jour, c'était autrefois le cas du programme d'aide à Gaza", a expliqué Martin Griffiths, le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires, sur CNN Europe.

Il a évoqué des négociations "incroyablement détaillées avec les parties" pour mettre sur pied les modalités de l'entrée et la distribution de l'aide.

Il s'exprimait quelques heures seulement après que le président américain Joe Biden a indiqué avoir eu les assurances du gouvernement israélien qu'il laissera passer cette aide humanitaire par le point de passage de Rafah.

  • 19 h 18 : avec la guerre entre Israël et le Hamas, l'UE craint que la désinformation ne déstabilise les démocraties

La Commission européenne s'est inquiétée des risques pour l'UE constitués par les fausses informations qui circulent en ligne dans le contexte de la guerre Israël-Hamas et a demandé aux États membres de se coordonner rapidement sur le sujet.

"La diffusion généralisée de contenus illicites et de désinformation liés à ces événements entraîne un risque clair de stigmatisation de certaines communautés, de déstabilisation de nos structures démocratiques, sans parler de l'exposition de nos enfants à des contenus violents", a mis en garde le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, dans un discours au Parlement européen à Strasbourg.

Les attaques terroristes perpétrées à Arras, en France, le 13 octobre et à Bruxelles lundi "sonnent comme un sombre rappel que la menace est réelle et présente sur notre sol", a-t-il souligné.

  • 18 h 28 : les Palestiniens demandent une enquête de la CPI après la frappe sur un hôpital de Gaza

L'Autorité palestinienne veut une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza dont Israéliens et Palestiniens s'accusent mutuellement, a annoncé sa représentante en France, Hala Abou Hassira. 

"L'État palestinien a déposé aujourd'hui (mercredi) un dossier devant la CPI pour avoir une enquête concernant ce crime. Il faut une enquête internationale", a-t-elle indiqué lors d'un point-presse à la mission de Palestine en France.

Alors que Joe Biden a appuyé la version israélienne désignant un tir de roquette du Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien, la représentante n'a pas de doutes sur les auteurs de la frappe.

"Israël est le seul responsable (...). Ce n'est pas la première fois qu'Israël cible des infrastructures civiles et plus particulièrement des hôpitaux", a-t-elle affirmé.

  • 18 h 04 : débat lundi en France à l'Assemblée nationale sur la situation au Proche-Orient

L'Assemblée nationale débattra lundi à 16 h de la "situation au Proche-Orient", a indiqué le ministère des Relations avec le Parlement, avant le Sénat mardi.

Ce débat se tiendra en vertu de l'article 50-1 de la Constitution, qui permet au gouvernement de faire une déclaration donnant lieu à une discussion dans l'hémicycle.

  • 17 h 40 : Joe Biden a quitté Israël, selon Reuters

Le président américain Joe Biden a quitté Israël, où il a effectué une visite de moins de huit heures.

L'avion transportant le chef de la Maison Blanche a décollé aux environs de 15 h 20 GMT, a constaté un journaliste de Reuters.

  • 17 h 36 : Joe Biden impute la frappe sur un hôpital de Gaza à une roquette hors de contrôle tirée par un "groupe terroriste"

Le président américain Joe Biden, en visite mercredi à Tel-Aviv, a imputé la frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza à une "roquette hors de contrôle" tirée par un "groupe terroriste" dans le territoire palestinien.

"Sur la base des informations que nous avons eues jusqu'à maintenant, il semble que (la frappe) soit le résultat d'une roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste à Gaza", a déclaré Joe Biden, appuyant la version d'Israël, qui a imputé le tir à l'organisation palestinienne Jihad islamique, alliée du Hamas, qui a démenti.

 

  • 17 h 33 : des "images aériennes" et "communications" disculpent Israël de la frappe sur un hôpital de Gaza, assure la Maison Blanche

Une porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que "l'analyse d'images aériennes, de communications interceptées et d'informations en accès libre" par les États-Unis mettaient Israël hors de cause dans la frappe contre un hôpital de Gaza.

"Nous continuons à rassembler des informations, mais notre position aujourd'hui, fondée sur l'analyse d'images aériennes, de communications interceptées et d'informations en accès libre, est qu'Israël n'est pas responsable de l'explosion survenue à l'hôpital de Gaza", a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, sur le réseau social X.

  • 16 h 54 : Israël autorise l'entrée d'aide humanitaire dans Gaza depuis l'Égypte

Israël a annoncé autoriser l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

"Israël n'empêchera pas l'aide humanitaire depuis l'Égypte tant qu'il s'agit de nourriture, d'eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza", d'après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui précise qu'Israël "n'autorisera aucune aide humanitaire à partir de son territoire vers la bande de Gaza" tant que les otages pris par le Hamas "ne seront pas rendus".

  • 16 h 53 : véto américain à une résolution du Conseil de sécurité sur Israël

Les États-Unis ont opposé leur veto mercredi à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et le Hamas et demandant à l'État hébreu de revenir sur son ordre d'évacuation des habitants du nord de la bande de Gaza.

© France 24

Sur 15 États membres du Conseil, 12 ont voté pour ce texte porté par le Brésil, deux se sont abstenus, dont la Russie, mais les États-Unis, un des cinq membres permanents, ont voté contre, ce qui a suffi à bloquer son adoption. La résolution aurait aussi dénoncé les "attaques terroristes odieuses" du Hamas et condamné toute violence contre les civils.

"Les États-Unis sont déçus que cette résolution ne mentionne pas le droit d'Israël à se défendre", tel qu'inscrit dans le droit international, a martelé, lors d'une séance tendue du Conseil de sécurité, l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield.

  • 16 h 49 : les préfets devront "apprécier" si les manifestations propalestiniennes doivent être interdites, selon le Conseil d'État

Le Conseil d'État a rappelé qu'il revenait aux préfets d'apprécier "au cas par cas" si le risque de troubles à l'ordre public justifie une interdiction des manifestations propalestiniennes, après l'ordre envoyé par Gérald Darmanin de toutes les interdire.

S'il rejette le recours déposé contre le télégramme du ministre de l'Intérieur par le Comité action Palestine, le Conseil d'État souligne qu'"aucune interdiction ne peut être fondée uniquement sur ce télégramme" ou "sur le seul fait que la manifestation vise à soutenir la population palestinienne", ajoute-t-il dans un communiqué.

  • 16 h 33 : Israël a approuvé l'entrée d'une aide à Gaza "au plus vite"

Israël a approuvé l'entrée d'une aide dans la bande de Gaza "au plus vite", a assuré le président américain Joe Biden en visite à Tel-Aviv, appelant Israël à ne pas répéter les "erreurs" commises par les États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Le président Biden a également estimé que la libération des otages retenus à Gaza depuis l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre était "la plus grande priorité" et annoncé qu'il demanderait "cette semaine" au Congrès une aide "sans précédent" pour l'allié israélien.

  • 16 h 22 : la frappe sur un hôpital de Gaza est une "tragédie injustifiable" pour Lula

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a condamné une "tragédie injustifiable" après la frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement.

"L'attaque sur l'hôpital Al-Ahli est une tragédie injustifiable. Les guerres n'ont aucun sens", a-t-il réagi sur le réseau social X (ex-Twitter), sans imputer la responsabilité de la frappe à l'un ou l'autre camp.

"Les innocents ne doivent pas payer le prix de la folie de la guerre", a ajouté Lula, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU.

Il a réitéré son appel à une action internationale urgente pour défendre les enfants et les civils dans le conflit en cours.

  • 16 h : des "données" américaines disculpent Israël de la frappe sur un hôpital de Gaza, selon Joe Biden

Le président américain, Joe Biden, a affirmé que des "données" montrées par son administration au sujet d'une frappe sur l'enceinte d'un hôpital de Gaza disculpaient Israël, accusé par le Hamas palestinien d'en être l'auteur.

Interrogé par des journalistes sur les raisons le poussant à ne pas croire qu'Israël était responsable de la frappe, le président américain a évoqué "des données montrées par le ministère de la Défense", à l'occasion d'une visite en Israël intervenant au lendemain de ce tir ayant fait des centaines de morts.

© France 24

 

  • 15 h 15 : 24 Français tués et sept toujours portés disparus, 3 500 Français d'Israël rapatriés, selon Élisabeth Borne

Vingt-quatre Français ont été tués et sept sont toujours portés disparus, "plusieurs probablement retenus en otage" dans la bande de Gaza par le Hamas, a annoncé mercredi Élisabeth Borne.

Paris a par ailleurs rapatrié 3 500 Français d'Israël. "D'ici ce soir, nous aurons permis à 3 500 de nos concitoyens de rejoindre la France", a dit la Première ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement. Un débat sera organisé "la semaine prochaine" au Parlement "sur la situation au Proche-Orient", a aussi indiqué Élisabeth Borne.

  • 15 h 09 : la Turquie va décréter trois jours de deuil national après la frappe sur un hôpital de Gaza

La Turquie va décréter trois jours de deuil national après la frappe sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israël et les Palestiniens s'accusent mutuellement, a indiqué à l'AFP un haut responsable turc, confirmant une information de plusieurs médias locaux.

Selon la vice-présidente du parti présidentiel AKP au Parlement, Özlem Zengin, citée par la chaîne de télévision étatique turque TRT et la chaîne privée NTV, l'annonce va être officialisée par décret présidentiel.

  • 14 h 48 : nouvelles manifestations en Cisjordanie occupée

Des centaines de Palestiniens ont de nouveau manifesté en soutien à Gaza en Cisjordanie occupée, au lendemain de rassemblements similaires ayant dégénéré en heurts avec les forces de sécurité palestiniennes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs centaines de personnes ont afflué sur la place Al-Manara, dans le centre-ville de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne. Des manifestants demandaient la fin de la "coopération sécuritaire" avec Israël.

À Naplouse, les manifestants ont également brandi des drapeaux palestiniens, quand d'autres affichaient des insignes du Hamas et entonnaient des chants soutenant le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, engagé depuis 12 jours dans une guerre meurtrière avec Israël.

  • 14 h 31 : les États-Unis sanctionnent des membres du Hamas

Le département américain du Trésor a annoncé une série de sanctions visant une dizaine de "membres clé du Hamas", des agents ou personnes participant au financement du groupe islamiste palestinien, installés à Gaza et dans des pays comme le Soudan, la Turquie et le Qatar.

"Les États-Unis prennent des décisions rapides et résolues pour viser les financeurs et soutiens du Hamas à la suite du massacre brutal et inadmissible de civils israéliens, y compris des enfants", a déclaré la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, dans un communiqué, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre sur le territoire israélien.

  • 14 h 22 : des milliers d'Égyptiens défilent en soutien aux Palestiniens

Des milliers d'Égyptiens manifestent dans différentes villes du plus peuplé des pays arabes en solidarité avec la bande de Gaza, pilonnée depuis 12 jours par Israël, selon des images diffusées par des médias locaux et sur les réseaux sociaux dans un pays où manifester est illégal.

Peu avant, le président Abdel Fattah al-Sissi avait prévenu : "si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions". À Rafah, le poste-frontière vers la bande de Gaza, les humanitaires qui attendent d'entrer se sont rassemblés pour la prière des morts en mémoire des victimes de la frappe qui a tué dans la nuit des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza, a constaté un correspondant de l'AFP.

  • 14 h 18 : la frappe sur un hôpital à Gaza a fait au moins 471 morts

Au moins 471 personnes ont été tuées dans la frappe ayant touché l'enceinte d'un hôpital dans la bande de Gaza, selon un nouveau bilan fourni par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas qui contrôle le territoire palestinien.

Cette même source avait fait état mardi soir d'au moins 200 morts, le Hamas accusant Israël d'être derrière cette frappe meurtrière sur l'hôpital épiscopal Al Ahli de la ville de Gaza. Israël en attribue la responsabilité au Jihad islamique, une autre organisation islamiste armée à Gaza, qui a catégoriquement démenti.

  • 14 h 02 : "Nous ne pouvons accepter" que la population de Gaza soit privée d'eau, avertit le chef de la diplomatie de l'UE

"Suspendre l'approvisionnement en eau d'une communauté assiégée est contraire au droit international. Nous ne pouvons pas accepter cela", a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, à la tribune du Parlement européen, réuni en séance plénière à Strasbourg.

En matière de droit humanitaire, "il est clairement indiqué que le fait de priver une communauté humaine assiégée de l'approvisionnement de base en eau est contraire au droit international, en Ukraine comme à Gaza", a-t-il soutenu.

"Nous condamnons les attaques terroristes qu'a subies Israël, mais cela ne doit pas nous empêcher d'exprimer nos inquiétudes sur ce qui se passe à Gaza", a-t-il ensuite poursuivi face à la presse. "Ce sont deux choses qui vont de pair".

  • 13 h 52 : les frappes israéliennes ont fait 3 478 morts dans la bande de Gaza, selon un nouveau bilan du Hamas

Au moins 3 478 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué le ministère de la Santé au gouvernement du mouvement islamiste palestinien.

Les raids ont également fait 12 065 blessés, a indiqué cette source, au douzième jour de guerre avec Israël. Il n'était pas clair, dans l'immédiat, si le dernier bilan comprend les centaines de personnes tuées mardi soir, selon le Hamas, dans un tir de roquette sur l'enceinte d'un hôpital à Gaza et dont Israël et les groupes armés palestiniens se rejettent la responsabilité.

  • 13 h 43 : des Allemands comptent parmi les personnes tuées, indique Berlin

Plusieurs Allemands comptent parmi les personnes tuées depuis l'attaque du Hamas contre Israël, a indiqué le ministère allemand des Affaires étrangères qui n'avait jusqu'alors pas donné le bilan des ressortissants décédés.

"Nous devons malheureusement partir du principe qu'un nombre à un chiffre de citoyens allemands ont été victimes de la terreur du Hamas", soit moins de 10 personnes, a déclaré Christian Wagner, un porte-parole du ministère, sans plus de précision sur le contexte des décès.

La diplomatie allemande avait, dès le lendemain des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, fait état de ressortissants allemands parmi les personnes enlevées.

  • 13 h 43 : le Hamas accuse Washington d'être "complice des massacres" israéliens à Gaza

Le mouvement palestinien islamiste Hamas a accusé Washington d'être "complice des massacres" commis selon lui par Israël à Gaza, après que le président Joe Biden a adopté la version israélienne sur un tir de roquette ayant fait des centaines de morts dans un hôpital.

"Le fait que le président américain adopte la version israélienne, notamment celle au sujet du massacre de l'hôpital (...) confirme que l'administration américaine appuie aveuglément Israël et qu'elle est complice de ces massacres", a affirmé le Hamas dans un communiqué publié après que Joe Biden, en visite en Israël, a imputé le tir de roquette ayant touché l'hôpital mardi soir "à la partie adverse".

  • 13 h 38 : environ 5 000 manifestants près de l'ambassade d'Israël à Amman

Environ 5 000 Jordaniens manifestent près de l'ambassade d'Israël à Amman, après une frappe sur un hôpital de Gaza dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité, qui a fait des centaines de morts et provoqué un vent de colère dans le monde musulman.

© France 24

Le nombre de manifestants pourrait augmenter malgré le blocage des routes menant à l'ambassade par les forces de sécurité. La Jordanie, liée par un traité de paix avec l'État israélien, a déclaré qu'Israël "porte la responsabilité de ce grave incident".

  • 13 h 21 : des milliers de manifestants à Tunis devant l'ambassade de France

Des milliers de manifestants se sont rassemblés de nouveau devant l'ambassade de France à Tunis, exprimant leur colère contre la frappe meurtrière sur un hôpital de la ville palestinienne de Gaza ayant fait des centaines de morts.

"Le renvoi de l'ambassadeur est un devoir", ont notamment scandé les manifestants qui accusent la France, ainsi que les États-Unis, d'être des "alliés des sionistes" dans la guerre entre Israël et le Hamas, ont constaté des journalistes de l'AFP.

  • 13 h 13 : Joe Biden dit qu'il travaillera avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils

Le président américain, Joe Biden, a assuré, à Tel-Aviv, qu'il travaillerait avec Israël pour éviter "davantage de tragédie" aux civils, au douzième jour d'une guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas qui fait des milliers de morts.

"Nous continuerons de travailler avec vous et nos partenaires à travers la région pour éviter davantage de tragédie aux civils innocents", a-t-il déclaré. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à ses côtés, a affirmé que son pays "fera tout ce qu'il peut" pour épargner les civils.

  • 12 h 58 : plus de 60 blessés lors d'une manifestation anti-Israël en Turquie

Plus de 60 personnes, policiers pour la plupart, ont été blessées mardi à Istanbul lors d'une manifestation anti-Israël au cours de laquelle des manifestants ont tenté de forcer l'entrée du bâtiment abritant le consulat israélien, ont annoncé les autorités.

"Au total, 63 citoyens, dont 43 policiers, ont été blessés lors de ces incidents", a indiqué mercredi le gouvernorat d'Istanbul dans un communiqué.

  • 12 h 44 : l'OMS appelle à "cesser toute attaque contre les établissements de santé"

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé Israël et le Hamas à cesser toute attaque contre les structures médicales au lendemain du tir meurtrier qui a tué au moins 200 personne dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza.

"Nous demandons au minimum de cesser toute attaque contre les établissements de santé", a dit le patron de l'OMS Europe, Hans Kluge, dans un entretien à l'AFP.

  • 12 h 31 : la Chine se dit "choquée" et "condamne" le tir sur un hôpital de Gaza

La Chine a condamné "vigoureusement" le tir sur un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts et dont Israéliens et Palestiniens se rejettent la responsabilité.

"La Chine est choquée par les lourdes pertes causées par l'attaque d'un hôpital de Gaza et la condamne vigoureusement", a écrit dans un communiqué le ministère chinois des Affaires étrangères, appelant à un "cessez-le-feu immédiat".

  • 12 h 06 : le bombardement d'un hôpital à Gaza est une "tragédie" pour Poutine, qui appelle à la fin du conflit

La frappe sur un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de morts est une "tragédie" a déclaré Vladimir Poutine lors d'une visite officielle en Chine, en disant espérer une fin rapide du conflit entre Israël et le Hamas.

"C'est un événement horrible, des centaines de morts et de blessés. C'est une catastrophe humanitaire. J'espère vraiment que ce sera un signal montrant qu'il faut mettre fin à ce conflit le plus rapidement", a affirmé le président russe lors d'une conférence de presse.

  • 11 h 53 : "La situation demeure très volatile au Sud-Liban", explique notre correspondant à Beyrouth

Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le "massacre" – dont il accuse Israël – consécutif à une frappe sur un hôpital de Gaza. "La situation demeure très volatile au Sud-Liban", explique notre correspondant à Beyrouth, Serge Berberi.

© AFP

 

  • 11 h 45 : le club de foot français de l'OGC Nice suspend le joueur Youcef Atal après un post en lien avec la guerre Israël-Hamas

L'OGC Nice, club de football de Ligue 1, a annoncé suspendre "jusqu'à nouvel ordre" son défenseur Youcef Atal, visé par une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme" après un post lié au conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Même si l'international algérien a rapidement supprimé la publication et présenté des excuses, le club a expliqué dans un communiqué avoir fait le choix de sanctions préalables à celles que pourraient prendre les instances sportives ou judiciaires, "compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité".

  • 11 h 36 : Israël appelle ses citoyens à quitter la Turquie "au plus tôt"

Israël a demandé à ses ressortissants de quitter la Turquie dès que possible pour leur propre sécurité, a indiqué à l'AFP le consulat israélien à Istanbul, évoquant des "menaces terroristes" croissantes pour ses concitoyens à l'étranger.

Selon cette source, l'alerte sécurité pour les voyageurs israéliens en Turquie a été "élevée au niveau 4, le plus élevé".

"À la lumière de la montée continue des menaces terroristes contre les Israéliens à l'étranger (...) tous les Israéliens séjournant en Turquie doivent partir au plus tôt", a également mis en garde le Conseil national de sécurité israélien dans un communiqué officiel.

  • 11 h 21 : Benjamin Netanyahu toujours plus contesté malgré l'union nationale

Le front uni montré par la population israélienne depuis l'attaque commise début octobre par le Hamas dans le sud du pays n'a aucun impact positif sur la popularité du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dont les jours à la tête du gouvernement semblent désormais comptés, constatent les spécialistes de la politique israélienne.

Contesté avant le conflit par une importante partie de la population qui dénonçait sa réforme du système judiciaire, le chef du gouvernement israélien est désormais la cible d'une colère qui ne retombe pas, beaucoup lui reprochant d'avoir baissé la garde face au risque d'une attaque du Hamas.

  • 11 h 10 : les responsables de la frappe meurtrière sur un hôpital de gaza "doivent répondre de leurs actes", déclare Narendra Modi

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, s'est déclaré "profondément choqué" par l'explosion meurtrière dans un hôpital à Gaza, affirmant que les responsables devaient "répondre de leurs actes". 

"Les pertes civiles dans le conflit en cours sont un grave sujet de préoccupation", a écrit Narendra Modi sur X. "Les personnes impliquées doivent répondre de leurs actes".

  • 11 h 03 : Joe Biden dénonce les atrocités du Hamas qu'il compare à celles de l'organisation État islamique

Les atrocités commises par les miliciens du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre dernier sont telles qu'elles font passer l'organisation État islamique pour un mouvement plus raisonnable, a déclaré le président américain, Joe Biden, en déplacement en Israël.

S'exprimant devant la presse en présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, Joe Biden a assuré ce dernier du soutien américain et a déclaré que les États-Unis feront en sorte qu'Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre.

Évoquant l'explosion meurtrière qui s'est produite dans un hôpital à Gaza, Joe Biden a dénoncé une attaque commise "par le camp adverse", donnant ainsi crédit à la thèse israélienne selon laquelle cette attaque est imputable au Jihad islamique.

  • 10 h 51 : Benjamin Netanyahu remercie Joe Biden pour son soutien "sans équivoque"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié le président américain, Joe Biden, pour son "soutien sans équivoque" dans la guerre de Gaza et a actualisé le bilan de l'attaque transfrontalière du Hamas qui l'a déclenchée.

"Le 7 octobre, le Hamas a assassiné 1 400 Israéliens, peut-être plus", a déclaré Benjamin Netanyahu à Joe Biden lors d'une intervention télévisée. Il a appelé les pays à se rallier à Israël dans sa lutte contre ce qu'il a décrit comme une guerre "entre les forces de la civilisation et les forces de la barbarie".

  • 10 h 38 : le pape François appelle à "éviter une catastrophe humanitaire"

Le pape François a appelé à "faire tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza", où "la situation est désespérée", disant son inquiétude face à un "possible élargissement du conflit".

"Les victimes augmentent et la situation à Gaza est désespérée. S'il vous plaît, faites tout le possible pour éviter une catastrophe humanitaire", a lancé le jésuite argentin à la fin de son audience générale hebdomadaire au Vatican.

"Le possible élargissement du conflit est inquiétant, alors que dans le monde de nombreux conflits sont déjà en cours. Que les armes se taisent, que le cri de paix des pauvres, du peuple, des enfants soit entendu", a-t-il ajouté.

  • 10 h 24 : l'Égypte "n'a pas fermé Rafah", ce sont "les bombardements israéliens" qui bloquent l'aide, selon le président Sissi

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a affirmé que son pays n'avait "pas fermé le terminal de Rafah" vers Gaza mais que l'aide humanitaire n'entrait pas dans le territoire palestinien du fait "des bombardements israéliens".

Depuis des jours, des centaines de camions sont bloqués dans le désert égyptien du Sinaï, faute d'un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme désormais qu'à "chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies".

© AFP

Par ailleurs, Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde contre un exode massif de Palestiniens de la bande de Gaza vers l'Égypte, y voyant une première étape avant "un déplacement similaire de la Cisjordanie vers la Jordanie".

Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est "une façon d'en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins", a-t-il ajouté. Et "si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues, ils seront des millions pour soutenir la position de l'Égypte", a-t-il encore prévenu, évoquant également "l'opinion arabe" sensible à "la cause palestinienne qui est la plus grande des causes".

  • 10 h 17 : Madrid condamne "le terrible massacre" dans un hôpital à Gaza

Le gouvernement espagnol a condamné "le terrible massacre" dans un hôpital à Gaza, où des centaines de personnes sont mortes mardi soir dans une frappe dont Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité.

"Nous condamnons le terrible massacre dans l'hôpital (Ahli Arab) de Gaza. Toute notre solidarité à l'égard des victimes civiles innocentes", a écrit le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un message publié sur X, sans imputer la responsabilité à quiconque. "Le droit international humanitaire doit être respecté".

"Les hôpitaux ne doivent jamais être un objectif", a écrit pour sa part le ministre José Manuel Albares, dans un message également publié sur X.

  • 10 h 13 : la Russie dénonce un "crime" après la frappe meurtrière sur un hôpital à Gaza

La frappe sur un hôpital à Gaza ayant fait des centaines de morts est un "crime" et un "acte de déshumanisation", a dénoncé la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, en appelant Israël, qui dément en être l'auteur, à prouver son innocence.

"Nous voyons en ce moment une volonté (de la part d'Israël) de se défaire de toute responsabilité. Si cette tentative constitue une intention sérieuse (...) de prouver son innocence (...) alors il faut présenter les faits", a-t-elle déclaré à la radio Spoutnik, appelant les États-Unis et Israël à fournir des images satellites permettant d'enquêter sur l'origine de la frappe.

  • 10 h 01 : "Il devient de plus en plus compliqué pour Le Caire de s'entendre avec Israël", explique notre correspondant en Égypte

L'Égypte a condamné Israël pour le bombardement d'un hôpital de Gaza. Le président Abdel Fattah al-Sissi ne se rendra pas à un sommet organisé à Amman à la suite de cette frappe. Une situation tendue avec l'État hébreu alors que l'Égypte "tentait de ménager les deux parties" depuis le début de la guerre Israël-Hamas, rappelle notre correspondant au Caire, Édouard Dropsy. Et il ajoute : "Il devient de plus en plus compliqué pour Le Caire de s'entendre avec Israël. Il y a notamment la question du poste-frontière de Rafah, qui a été bombardé à plusieurs reprises par l'armée israélienne."

"Il devient de plus en plus compliqué pour Le Caire de s'entendre avec Israël"
"Il devient de plus en plus compliqué pour Le Caire de s'entendre avec Israël" © AFP
  • 9 h 54 : Joe Biden est arrivé en Israël pour une visite de solidarité

Le président américain, Joe Biden, est arrivé pour une visite de solidarité en Israël, au douzième jour d'une guerre avec le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP.

Sa visite intervient au lendemain d'une explosion ayant fait des centaines de morts dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza, pour laquelle Israël et Palestiniens se rejettent la responsabilité. Le président Biden s'était dit, hier, "indigné et profondément attristé" par ce drame.

  • 9 h 45 : Israël dit avoir des "preuves" de la responsabilité du Jihad islamique dans l'explosion d'un hôpital à Gaza

L'armée israélienne a affirmé avoir "des preuves" de la responsabilité du groupe palestinien Jihad islamique dans l'explosion dans l'enceinte d'un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts.

"Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l'explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d'une roquette du Jihad islamique ayant échoué", a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari, lors d'une conférence de presse. "Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés".

  • 9 h 37 : Antony Blinken appelle Mahmoud Abbas pour présenter ses condoléances pour les victimes de l'explosion d'un hôpital à Gaza

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a appelé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour lui présenter ses condoléances à la suite d'une explosion meurtrière contre un hôpital de Gaza et exprimer son soutien aux "aspirations légitimes" des Palestiniens, a déclaré le département d'État.

Antony Blinken, qui se trouvait à Amman dans le cadre d'une tournée régionale, s'est entretenu tard mardi par téléphone avec Mahmoud Abbas "pour exprimer ses profondes condoléances pour les civils qui ont perdu la vie dans l'explosion" de l'hôpital Ahli Arab, a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.

  • 9 h 25 : la situation à Gaza "devient incontrôlable", selon le patron de l'OMS

La situation à Gaza "devient incontrôlable", faute d'une aide humanitaire pourtant prête à être acheminée, a affirmé le patron de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur X.

"Chaque seconde où nous attendons l'aide médicale, nous perdons des vies", a déploré Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que les fournitures médicales étaient bloquées depuis quatre jours à la frontière entre l'Égypte et Gaza.

  • 9 h 21 : après la frappe contre un hôpital de Gaza, une visite de Joe Biden en Israël dans "des conditions très complexes"

Sommet annulé en Jordanie, venue en Israël au lendemain d'une frappe sur un hôpital, tractations sur la situation humanitaire à Gaza... Joe Biden se rend dans l'État hébreu dans "des conditions très complexes et favorables à une étincelle qui jaillirait quelque part", comme l'explique notre chroniqueuse internationale Armelle Charrier.

© AFP
  • 9 h 09 : Israël réaffirme ne pas avoir visé l'hôpital de Gaza

Israël n'a pas frappé l'hôpital de Gaza visé mardi par un bombardement meurtrier qui aurait fait des centaines de victimes selon les bilans palestiniens, a déclaré un porte-parole de l'armée israélienne.

Aucun cratère ni aucun autre élément n'indique qu'une frappe aérienne est à l'origine de l'explosion de l'hôpital de Gaza et aucun dégât structurel n'est perceptible sur les bâtiments voisins de l'hôpital, a dit ce porte-parole à la presse.

Le Hamas, a-t-il poursuivi, exagère le nombre de victimes imputables à cette explosion.

  • 9 h 01 : Olaf Scholz se dit "horrifié" et appelle à une "enquête approfondie" sur la frappe d'un hôpital à Gaza

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, s'est dit "horrifié" par la frappe qui a touché un hôpital à Gaza, appelant à une "enquête approfondie", alors qu'Israël et les Palestiniens se rejettent la responsabilité de cette explosion qui a fait des centaines de morts.

"Je suis horrifié par les images de cette explosion dans un hôpital à Gaza. Des civils innocents ont été blessés et tués. Nos pensées vont aux familles des victimes. Une enquête approfondie de cet incident est impérative", a indiqué Olaf Scholz sur X.

  • 8 h 50 : le programme de Joe Biden en Israël

Pour son déplacement au Moyen-Orient, le président américain, Joe Biden, se rend en Israël dans le cadre d'un effort diplomatique visant à éviter que la guerre avec le Hamas ne dégénère en un conflit encore plus important. Cette visite intervient dans une situation difficile, au lendemain d'une explosion qui a fait des centaines de morts dans un hôpital de la bande de Gaza.

Joe Biden devait initialement se rendre en Jordanie, mais ses réunions avec les dirigeants arabes ont été annulées au moment où il quittait Washington.

Son voyage ayant été écourté, le président américain va rencontrer à présent le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son cabinet de guerre, les premiers intervenants, les familles des victimes et des otages, ainsi que le président Isaac Herzog.

  • 8 h 12 : "Les uns et les autres se rejettent la responsabilité" après la frappe contre un hôpital de Gaza, explique notre correspondante à Jérusalem

Une explosion a fait des centaines de morts dans un hôpital de Gaza et provoqué des condamnations internationales et des manifestations à travers le monde musulman. "Les uns et les autres se rejettent la responsabilité" de cette frappe meurtrière, explique notre envoyée spéciale à Jérusalem, Mélina Huet. "Du côté des Gazaouis, il s'agit d'un bombardement de l'armée israélienne (...) du côté de l'armée israélienne, il est très clair qu'il s'agit d'un tir de roquette du Jihad islamique qui n'aurait pas touché sa cible initiale."

© AFP
  • 6 h 41 : les attaques du Hamas "ne peuvent justifier la punition collective des Palestiniens"

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé que l'attaque du Hamas en Israël "ne (pouvait) justifier la punition collective des Palestiniens" de Gaza, territoire lourdement frappé par des bombardements de représailles israéliens.

"Je suis pleinement conscient des profonds griefs du peuple palestinien après 56 ans d'occupation. Mais aussi graves que soient ces griefs, ils ne peuvent justifier les actes terroristes commis par le Hamas le 7 octobre. Mais ces attaques ne peuvent justifier la punition collective des Palestiniens", a souligné Antonio Guterres lors d'un discours à Pékin.

  • 6 h 15 : le voyage du président américain peut-il encore être utile ?

Alors que le sommet tripartite qui devait se tenir en Jordanie a été annulé en raison de la frappe qui a touché un hôpital de Gaza et fait des centaines de morts, Joe Biden peut-il encore empêcher un embrasement et permettre à l'aide humanitaire d'atteindre Gaza ?

Éléments de réponse avec notre correspondant à Washington, Matthieu Mabin : 

© France 24
  • 5 h : les États-Unis déconseillent à leurs ressortissants de se rendre au Liban

Les États-Unis ont autorisé, mardi, le départ de personnel non essentiel, ainsi que leurs familles, de leur ambassade à Beyrouth face à la dégradation des conditions de sécurité au Liban dans le sillage de la guerre entre Israël et le Hamas.

Dans le même temps, les États-Unis ont relevé de 3 à 4 (le plus élevé) le niveau d'alerte de leur avis aux voyageurs, déconseillant à tout ressortissant américain de se rendre au Liban. Cet avis remplace un précédent communiqué émis le 13 juillet dernier.

"Ne voyagez pas au Liban en raison de la situation sécuritaire imprévisible liée aux tirs de roquettes, missiles et d'artillerie entre Israël et le Hezbollah ou d'autres factions armées militantes", dit un communiqué du département d'État diffusé dans la soirée.

  • 2 h 20 : le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence mercredi

À la demande de la Russie et des Émirats arabes unis, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dans la journée une réunion d'urgence après un tir meurtrier sur un hôpital à Gaza et se prononcera juste avant sur une résolution portée par le Brésil pour tenter de trouver une position commune sur la guerre entre Israël et le Hamas.

"La Russie et les Émirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza", a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï.

Cette réunion aura lieu mercredi à 14 heures GMT, selon l'ONU.

  • 1 h 39 : le Jihad islamique, accusé par Israël d'être responsable de la frappe, dénonce des "mensonges"

Le Jihad islamique a qualifié de "mensonges" les accusations d'Israël, qui lui a attribué le tir contre un hôpital de Gaza ayant fait "de 200 à 300 morts", selon le ministère de la Santé du Territoire palestinien. Le Hamas parle de plus de 500 victimes.

"Comme d'habitude, l'ennemi sioniste tente, par la fabrication de mensonges, de se soustraire à sa responsabilité dans le massacre brutal qu'il a commis en bombardant l'hôpital et pointant le doigt vers le Jihad islamique", a déclaré dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien. "Nous affirmons que ces accusations sont fausses et sans fondement", a-t-il ajouté.

  • 1 h 22 : le chef de l'ONU se dit "horrifié" après la frappe contre l'hôpital de Gaza

Le chef de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "horrifié" par les "centaines de civils palestiniens tués dans une frappe" sur un hôpital de Gaza qu'il a "condamnée avec force" mais sans en imputer à quiconque la responsabilité.

"Mon cœur est avec les familles des victimes. Les hôpitaux et le personnel médical sont sous la protection du droit humanitaire international", a tonné le secrétaire général des Nations unies sur son compte X, anciennement Twitter.

  • 0 h 05 : pour Emmanuel Macron, "rien ne peut justifier une frappe contre un hôpital"

Dans un tweet publié dans la nuit, le président français condamne l'attaque contre l'hôpital de Gaza et demande l'ouverture "sans délai" de l'accès pour l'aide humanitaire.

Des centaines de personnes ont été tuées dans une frappe qui a touché l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas qui accuse Israël de l'avoir bombardé. L'armée israélienne a pour sa part attribué ce bombardement à l'organisation palestinienne Jihad islamique, qui dénonce des "mensonges". Le président américain, Joe Biden, est en route pour se rendre en Israël, à un moment où toute la région risque de basculer dans la violence.

Avec AFP et Reuters

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