L'aide humanitaire doit entrer dans Gaza "tous les jours", demande l'OMS

• L'aide humanitaire attendue par les Palestiniens de la bande de Gaza va pouvoir commencer à transiter par le passage de Rafah à partir de l'Égypte, ont annoncé les présidents américain et égyptien, Joe Biden et Abdel Fattah al-Sissi.

• La Russie va livrer prochainement 27 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza à partir de l'Égypte, a annoncé le ministère russe des Situations d'urgence.

• Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé son soutien à Israël à l'occasion d'une visite de solidarité dans le pays, mais a appelé à accélérer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée.

• Le Quai d'Orsay a annoncé que le bilan des victimes françaises tuées dans les attaques du Hamas contre Israël s'est alourdi à 28 morts. Sept autres Français sont toujours portés disparus.

• Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 3 785 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, la majorité d'entre elles étant des femmes, des enfants et des personnes âgées. Près de 12 500 autres personnes ont été blessées, selon le ministère.

• Plus de 1 400 personnes ont été tuées en Israël, principalement des civils, lors de l'incursion meurtrière du Hamas le 7 octobre. Environ 200 autres ont été enlevées. L'armée israélienne a déclaré qu'elle avait notifié les familles de 203 captifs.

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L'essentiel de la veille :

• Le président américain Joe Biden a affirmé que son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, avait "accepté" de "laisser jusqu'à 20 camions traverser" la frontière pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza. Plus tôt, Israël avait autorisé l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l'Égypte, alors qu'il impose un strict siège au territoire palestinien.

• Lors de sa visite éclair en Israël, Joe Biden a renouvelé son soutien à son allié et l'a mis hors de cause concernant la frappe meurtrière sur un hôpital de Gaza.

• Le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté une résolution condamnant la guerre entre le Hamas et Israël en raison d'un veto des États-Unis, qui reprochent au texte de ne pas mentionner le "droit d'Israël à se défendre".

Avec AFP, Reuters et AP