Le conflit Israël-Hamas à l’heure des réseaux sociaux : «Il faut couper l'accès à TikTok ou Instagram» aux plus jeunes
ENTRETIEN - La pédiatre Catherine Salinier, ancienne présidente de l'AFPA (Association française de pédiatrie ambulatoire) et de l'ONG Pédiatres du Monde, rappelle le risque de traumatisme chez les jeunes enfants exposés à des contenus ultra-violents en lien avec l'actualité en Israël et à Gaza.
LE FIGARO. - Vidéos d'otages, images de cadavres calcinés, messages de haine... Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, des contenus particulièrement violents tournent en boucle sur les réseaux sociaux et à la télévision. Quels sont les effets de ces images et vidéos sur les enfants ?
Catherine SALINIER. - L'enfant n'a pas la capacité de métaboliser ces images, c'est-à-dire de les assimiler et de les interpréter. Même à l'âge adulte, c'est difficile. L'horreur nous submerge et on a tendance à se projeter dans ces situations. Mais les adultes ont le recul de l'histoire et une compréhension globale de la situation qui manque aux enfants. Eux ne savent pas où la violence a lieu et quelle en est l'origine. Il y a donc un risque qu'ils se projettent dans cette situation sans aucun recul. Face à ce flux actuel d'images violentes, les parents doivent donc être à l'affût des changements de comportements chez leurs enfants. Les cauchemars récurrents, les problèmes de sommeil, les difficultés…
Pseudo59
le
Il faut arrêter avec ça. Les algorithmes de Tic tok et instagram proposent des sujets en relation avec ce que les enfants et ado regardent. Comme ce qui les intéressent ce sont les vidéos drôles, ils ne tomberont pas sur des vidéos dangereuses.
Quo vadis, Gallia ?
le
Il faut que, il y a qu'à ...
Cessons ces vœux pieux et que l'Etat agisse sans tarder. Il y va de notre jeunesse totalement manipulee par ces réseaux sociaux.
Ces atermoiements sont pénibles.
anonyme
le
Manifestation dans la rue pour interdire TikTok Ceux qui savent faire les manif’ s’y lancent et je convainc facilement une cinquantaine de proches pour s’y joindre