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Moyen-Orient: Israël face à une nouvelle donne

Le mercredi 18 octobre, le président Joe Biden rencontrait le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, à Tel-Aviv.
Le mercredi 18 octobre, le président Joe Biden rencontrait le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, à Tel-Aviv. MIRIAM ALSTER / AFP

LES CLÉS POUR COMPRENDRE - La crise de Gaza révèle combien la région connaît un nouvel ordre mondial. Les États-Unis ont perdu du poids politique et l'Iran en a acquis. Autant de leçons pour l'État hébreu.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Les États-Unis en perte d'influence

Qu'il semble loin le temps de la «diplomatie de la navette» quand Henry Kissinger sillonnait le Moyen-Orient entre Israël et les États arabes dans les années 1970. À l'époque, les États-Unis régnaient sur la région et avaient la capacité de manier carotte et bâton pour amener les protagonistes à des compromis. En 1978, ces efforts, prolongés sous la présidence Carter, débouchèrent sur les accords de Camp David entre l'Égypte et l'État hébreu.

La guerre de Gaza montre combien les États-Unis ont désormais perdu de leur influence. Certes, la visite de Joe Biden a montré qu'ils demeuraient la puissance tutélaire face à Israël – au point de contraindre Netanyahou à retarder l'offensive sur Gaza pour négocier la libération des otages. En revanche, côté arabe, Joe Biden a essuyé un revers : alors qu'il devait rencontrer le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Sissi et le celui de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ceux-ci se sont décommandés…

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6 commentaires
  • Dietrich Legrand

    le

    La France, protectrice des chrétiens d'Orient, aux abonnés absents.

  • Lucas Crn

    le

    Rien sur le discrédit des États-Unis suite à leur guerre d’agression contre l’Irak, avec les fumeuses armes de destruction massive. Les centaines de milliers de morts ne sont pas accessoires..
    Et l’accroissement de ce discrédit face à l’appui de proxy’s islamistes contre l’Etat syrien (que celui ci nous plaise ou non).
    Et les vétos américains sur les résolutions des Nations Unies condamnation la colonisation israélienne.
    Etc !
    Par ailleurs, la Perse (l’Iran) est une puissance régionale depuis 2 millénaires. Le prétendu gendarme du monde (plutôt pompier pyromane) doit composer avec.
    Que cela plaise ou non, une nouvelle fois.
    Le réalisme s’impose.

  • teo calluire

    le

    La "question palestinienne" n'existe plus : Grâce aux accords d'Oslo, l'autorité palestinienne a pu laver le cerveau de toute une génération et les convaincre qu'Israel est responsable de tous les maux. Résultats : 88% d'entre eux sont en faveur d'actions armées contre Israël (source Palestinian Center for Policy Research base à Ramallah). Il n'y a plus d'innocents palestiniens. Avec les évènement du 7 octobre, plus aucun palestinien ne sera autorisé à aller travailler en Israël - qui par ailleurs prépare l'arrivée de dizaines de milliers de travailleurs indiens pour les remplacer. Dans les territoires, les palestiniens n'ont plus aucun avenir entre une administration corrompue et des groupes armés qui pompe toute leur richesse économique. Leur seul avenir réside désormais dans la possibilité qu'ils aillent s'installer dans des pays arabes limitrophes. Mais depuis les accords de Khartoum en 1960, aucun pays arabe n'a jamais accueilli un réfugié palestinien. Est-ce que cela changera ?

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