Conflit Israël-Hamas: «Le fossé de l’incompréhension»
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Là où les opinions arabes sont focalisées sur les soixante-quinze ans de guerre au Proche-Orient, nous voyons surtout la barbarie des crimes commis par les assaillants du Hamas le 7 octobre.
En France, ce dimanche, on défilera contre la résurgence d’un antisémitisme putride qui n’attendait que la guerre à Gaza pour se réveiller. Dans le monde arabo-musulman, à l’inverse, les foules manifestent exclusivement contre les «crimes de guerre» commis par Israël et en solidarité avec la cause palestinienne. Le fossé de l’incompréhension a rarement été si profond. Les pays occidentaux ne cautionnent certes pas en principe les bombardements de civils, mais ils reconnaissent à l’État hébreu le droit d’éliminer les structures militaires et politiques du Hamas, fût-ce au prix d’une guerre totale. La coalition anti-Daech, qu’Emmanuel Macron a brièvement voulu ressusciter, n’avait-elle pas rasé en grande partie Mossoul et Raqqa au nom de la lutte contre le terrorisme islamique?
Les opinions arabes, elles, sont focalisées sur les soixante-quinze ans de guerre, d’occupation et d’oppression, subis par les Palestiniens depuis la création d’Israël, en 1948. Ce qui nous choque, c’est qu’elles semblent…
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cohelet
le
Le souci légitime de "contextualiser" ne doit pas conduire à dissoudre la singularité du pogrom massif du 7/10. C'est à dire un massacre à visée génocidaire!
OcivoduL
le
Plutôt que de s'indigner, il faudrait plutôt rappeler qu'il existe un moyen à la fois très simple mais incontournable de mettre fin au calvaire de Gaza, de faire cesser les bombardements, d'obtenir un cessez-le feu, d’instaurer une trêve humanitaire et de relancer le processus de paix.
Il suffit de libérer les 240 otages détenus par les terroristes du Hamas, dont une trentaine d’enfants, y compris en bas-âge...
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Aucun processus politique ne pourra être conduit avec les terroristes du Hamas.
Et aucun processus politique ne pourra être engagé sans libération préalable des otages.
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Mais ceux qui réclament aujourd’hui le cessez-le-feu, à cors et à cris, ne demandent pas ce prérequis minimum qu’est la libération des otages.
Veulent-ils seulement la paix?
E6O8
le
Il n’y a pourtant rien de difficile à comprendre.
Le monde arabo-musulman a toujours refusé la création de l’état d’Israël et œuvré à sa disparition.