Israël-Hamas: entre guerre et paix, le raisonnement à contretemps de la France
ANALYSE - En appelant à un cessez-le-feu alors que Tsahal est au milieu d’une opération militaire aux enjeux existentiels, la France reflète une tendance européenne à fuir le rapport de force et à enjamber le temps de la guerre, comme s’il pouvait être évité.
Coup sur coup, on a entendu le président de la République, Emmanuel Macron, et l’ancien premier ministre Dominique de Villepin appeler publiquement Israël au cessez-le-feu, au plus fort d’une opération militaire visant à détruire l’organisation terroriste du Hamas à la suite du pogrom monstrueux du 7 octobre. La raison invoquée, dans les deux cas, est à la fois humanitaire et politique (donner une chance à l’après). Mais ces arguments posent problème: car si la préoccupation humanitaire est légitime pour épargner au maximum les civils de Gaza et donner à la guerre des règles, elle ne saurait se substituer à la politique.
Et la politique, comme c’est le cas pour Israël depuis le 7 octobre, consiste d’abord, aujourd’hui, à faire la guerre pour punir et détruire l’ennemi. Afin de mettre le peuple d’Israël en sécurité. De rétablir le rapport de force et la crédibilité israélienne. C’est le Hamas qui a dicté cette option comme la seule possible en indiquant clairement, par l’horreur insoutenable…
Etienne
le
La haine de Laure Mandeville pour la Russie l'aveugle à ce point qu'elle en vient à préconiser la continuation de la guerre et la résurrection de la Guerre Froide. Elle imagine que le
temps joue en sa faveur. Elle n'a toujours pas compris (à sa décharge il faut reconnaître qu' elle n'est pas la seule) qu'en fait le temps joue en faveur de la Russie. La Russie a déjá gagné. Les rêves de revanche des bellicistes comme Laure Mandeville ne feront qu'écraser un peu plus l'Ukraine et se termineront par une défaite humiliante, mais bien méritée, de l'Occident.
Senji
le
Macron a bien commencé par soutenir Israël mais apparemment il a franchi la ligne rouge instituée depuis 1967 par De Gaulle et suivie à la lettre par le quai d’Orsay. Des diplomates l’ont rappelé à l’ordre et il a dû s’exécuter car il n’a pas de jugement qui lui est propre. La politique arabe de la France n’a jamais rien rapporté de positif.
MAXIME MORIO
le
Bien vue sur l’impatience