La Croix rouge complice des nazis n’a pas changé

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Après plus de sept semaines de captivité, à l’âge de 84 ans, Alma Avraham, membre du kibboutz Nahal Oz depuis 49 ans, a été libérée de captivité à Gaza, après avoir été kidnappée le 7 octobre. Sur la photo diffusée à l’époque, on la voyait conduite à moto vers la bande de Gaza, entre deux terroristes armés.

Son fils Uri a déclaré que ce samedi-là, il avait parlé à sa mère à plusieurs reprises, la dernière fois à 10h20 : « On a alors signalé que les systèmes de communication s’étaient effondrés, cela m’a donné l’espoir que c’était peut-être la raison pour laquelle ma mère ne répondait plus. Mais lorsque les informations ont commencé à faire état d’infiltrations dans les kibboutzim, d’enlèvements, de meurtres, et d’abus, j’ai eu le sentiment que quelque chose de grave était arrivé à ma mère.

Tal Amno, la fille d’Alma Avraham de 84 ans, libérée hier de la captivité du Hamas, a commenté l’état de santé de sa mère, qui reste difficile. La Croix-Rouge a refusé à plusieurs reprises de lui prendre ses médicaments portés au siège de la Croix rouge. C’est avec une froideur et dédain total que cette organisation a refusé la moindre aide pour les otages israéliens. « Elle a abandonné ma mère sur le plan de la santé. Alma Avraham est arrivée hébétée, toute blessée. Elle a été abandonnée deux fois, une fois le 7 octobre, et la deuxième fois par toutes les organisations qui auraient dû la sauver.
La fille d’Alma Avraham dénonce avec vigueur et émotion le refus obstiné de la Croix rouge de venir en aide à sa mère en ne lui transmettant pas les médicaments vitaux dont elle avait besoin. Sa mère est revenue à quelques heures d’une mort assurée tant sa température était basse (27°) et son cœur très affaibli (40 battements par minutes), sans compter les nombreuses marques sur son corps.
Alma Avraham évacuée vers Soroka par hélicoptère et qui s’y trouve toujours, est dans un état grave. L’hôpital a déclaré qu’« à son arrivée, elle a commencé à subir un premier examen afin d’évaluer son état et le type de traitement nécessaire afin de lui prodiguer un traitement médical approprié ». L’hôpital Soroka de Beer Sheva rapporte que l’état d’Alma Avraham, 84 ans, continue d’être grave. « Elle est hospitalisée dans l’unité de soins intensifs généraux et sa vie est toujours en danger », selon l’hôpital (Ilana Curiel).

La Croix rouge qui a le culot de se pavaner avec ses drapeaux à la croix rouge, rouge du sang des juifs qu’elle n’a jamais voulu sauver, a réitéré ses crimes en 2023. Cette organisation a des exigences uniquement pour les terroristes qui s’en prennent aux Juifs, mais en aucun cas, elle ne vient au secours des Juifs. Toutefois, elle a l’indécence de se faire de la publicité sur le dos des otages israéliens.

On se rappelle des relations sulfureuses entre la Croix rouge internationale et la dictature nazie et son silence durant la Shoah à l’encontre des Juifs, et à l’aide procurée pour la fuite de criminels de guerre, et non des moindres, comme Adolf Eichmann.

Ces relations avaient été mises à jour dans un livre de l’historien autrichien Gerald Steinacher, « Croix gammée et Croix rouge ».

Fondé sur des recherches, y compris dans les archives de la Croix rouge, dorénavant accessibles, le livre de Gerald Steinacher, enseignant à l’Université américaine du Nebraska, se voulait cependant « non pas un acte d’accusation, mais une tentative de compréhension », avait-il déclaré à l’agence de presse autrichienne APA. Il relève ainsi comme une illustration du changement de mentalité son invitation par la Croix rouge à plusieurs conférences et séminaires.

Il n’en reste pas moins que l’historien chiffre à « plusieurs dizaines de milliers » le nombre de nazis qui ont pu échapper aux Alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale grâce à l’entremise de la Croix rouge.

Les exemples les plus célèbres sont ceux de Josef Mengele, « le médecin » et « ange de la mort » du camp d’extermination d’Auschwitz, et d’Adolf Eichmann, l’organisateur de la machinerie de la Shoah. Parmi les preuves de l’implication de la Croix rouge, la plus significative est le document de voyage qui avait permis à Eichmann de se réfugier en Argentine, retrouvé à Buenos Aires en 2007: il avait été délivré par la Croix rouge internationale.

Quant aux raisons de cette attitude de la Croix rouge, Gerald Steinacher en voit plusieurs: d’abord, pour beaucoup de responsables de l’organisation humanitaire, « les Allemands étaient surtout des victimes de la guerre et pas les criminels qui l’avaient déclenchée » . Ce raisonnement pervers continue de s’appliquer à Gaza. Ensuite, la Croix rouge a cédé aux pressions des autorités suisses, pays neutre, qui avaient certes dès 1942 identifié l’Allemagne nazie comme « un grand danger », mais qui, en conséquence, souhaitaient s’abstenir de tout geste hostile.

Dernier point, le président de la Croix rouge, Carl Jakob Burckhardt, était un anticommuniste notoire et il s’était donc efforcé de faire échapper le plus grand nombre d’Allemands à la zone d’influence soviétique. Et, à partir de 1947, l’éclatement de la « Guerre froide » entre les anciens alliés antinazis allait encore accentuer cette tendance et pas seulement chez Burckardt comme en témoignent le recours par les États-Unis à d’anciens responsables de la Gestapo comme Klaus Barbie ou par l’Allemagne de l’Ouest au général nazi Reinhard Gehlen pour diriger son service d’espionnage.

Pour Gerald Steinacher, « c’est pourquoi il faut analyser le silence sur la Shoah et l’aide à la fuite de dignitaires nazis dans ce contexte ». Mais, il semble surtout que le contexte est avant tout un prétexte.

Et, si au sein du CICR, « une majorité, plutôt de femmes, s’était prononcée pour un appel dénonçant les crimes nazis, la direction s’était finalement ralliée à la position de Carl Jakob Burckhardt ».

Par ailleurs, l’historien rend hommage au « remarquable travail » de la Croix rouge en faveur des prisonniers de guerre et rappelle que les détenus des camps de concentration n’étaient pas des prisonniers de guerre, alors que la Convention de Genève limitait le champ d’action de l’organisation humanitaire à ces derniers. Peut-être aussi, nous pouvons dire que ne pas aider les victimes civiles eut été un autre crime, de non-assistance à personne en danger.

Il faut croire que depuis, la Croix rouge continue de considérer que les tortionnaires des Juifs restent, quoi qu’ils fassent des victimes, c’est d’ailleurs pourquoi cette organisation est si prompte à sauver les barbares du Hamas, et les aidera à fuir dans le cadre de sa complicité avec les auteurs de crimes contre l’humanité.

JForum.fr

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