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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Alain Finkielkraut sans jamais oser le demander

Alain Finkielkraut à son bureau, le 28 décembre dernier. olivier coret/ divergence

PORTRAIT - Le dernier livre de l’académicien est l’un de ses plus personnels. Il s’y confie sur l’amour, la maladie, la mort, tout en continuant à affronter les conformismes de son époque.

Cet article est issu du Figaro Magazine

Est-ce un académicien français ou un personnage de Woody Allen? Même dans son restaurant préféré, devant un verre de rosé et un plat de spaghettis au thon frais et à la poutargue, dont il raffole, Alain Finkielkraut ne peut s’empêcher d’arborer une mine inquiète. Comme les héros du cinéaste new-yorkais, le philosophe est un éternel angoissé. Le tourment est son état naturel, l’intranquillité, son charisme propre. «J’ai préparé trois mois le BEPC parce que j’avais la trouille de rater. Le bac, je n’ai pas dormi pendant une semaine tellement j’étais terrorisé à l’idée d’échouer», avoue-t-il. Même aujourd’hui, à 74 ans, alors qu’il est désormais immortel, il continue de préparer chaque entretien comme s’il s’agissait du grand oral de l’agrégation de philosophie.

Avant chaque émission, il se dit qu’il n’aurait pas dû accepter, qu’il n’a plus rien à dire, qu’il devrait repartir chez lui et s’enfermer à double tour. À la veille de la sortie de son nouvel…

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177 commentaires
  • Lit

    le

    J’écoute Repluque tous les samedis et c’est toujours un ravissement.

  • ESTHER65

    le

    Quel beau portrait !

  • Arik

    le

    Admirable Finkielkraut. Admirable Devecchio aussi car il faut un grand talent pour nous rendre proche une si grande âme.

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