«Stop genocide» : à Paris et en région, des manifestants ont réclamé un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
Des rassemblements ont eu lieu samedi 6 janvier. À Paris, «1500 participants» ont défilé entre la place de la Bastille et la place de la Nation.
À Paris, «1500 participants» ont défilé entre la place de la Bastille et la place de la Nation à l'appel de l'association CAPJPO-EuroPalestine, selon la préfecture de police. «Cessez-le-feu immédiat», a scandé la foule en marchant vers la Nation où l'attendait un rassemblement de soutien au peuple palestinien organisé par Urgence Palestine. «De Paris à Gaza, résistance», «Vive la résistance du peuple palestinien», «Free Palestine, Stop genocide» proclamaient les banderoles et les pancartes, aux côtés de drapeaux palestiniens de toutes tailles, selon une journaliste de l'AFP. Une partie des manifestants portaient un keffieh, le foulard de coton traditionnel noir et blanc des Palestiniens.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu samedi 6 janvier à Paris et dans des villes de province, en soutien à la population palestinienne de Gaza, touchée par les bombardements israéliens visant à éliminer le Hamas, après l'attaque de ce dernier contre Israël il y a près de quatre mois. Israël combat le Hamas dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent menée sur son sol par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, qui avait entraîné la mort d'environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.
Les bombardements israéliens incessants et l'invasion terrestre menés en représailles ont tué 22.600 personnes, en majorité des civils, selon un bilan du ministère de la Santé de Gaza donné vendredi. Un chiffre qui n'a pas pu être vérifié de manière indépendante.
«Le maître mot, c'est le cessez-le-feu»
«Le maître mot, c'est le cessez-le-feu», a indiqué à l'AFP la présidente de Europalestine Olivia Zémor, qui a appelé «à ne pas laisser Israël poursuivre ses massacres» dans la bande de Gaza. Rachida Ouazzani est venue avec son compagnon pour «envoyer un message de paix» et faire valoir «une seule solution: la solution politique». «C'est un mouvement mondial qui dépasse celui du Black Lives Matters», estime Kadra, 50 ans qui partage des dattes en chemin et n'a pas voulu donner son nom de famille.
Des rassemblements ont également eu lieu dans quelques autres villes: près de 250 personnes à Lille, 300 à 400 à Rennes, 300 à Strasbourg. Dans la capitale alsacienne, deux banderoles ouvraient le défilé, proclamant «Halte au massacre à Gaza, cessez-le-feu immédiat» et «Nous voulons la paix». «À Gaza, ils n'ont rien et je ne comprends pas qu'on reste silencieux», déclare à l'AFP Charazad Allame, éducatrice spécialisée, 59 ans, écharpe aux couleurs de la Palestine autour de la taille. «Ça veut dire qu'on peut faire n'importe quoi à des humains, on ne bouge pas». Bernard Sibieude, 72 ans, militant LFI, se «désole de voir que la communauté internationale est insensible à 20.000 morts en trois mois».
frank nolax
le
300 a 400 fanatiques islamistes par ville c’est peu!
frank nolax
le
Ridicule de qualifier de genocide tout et n’importe quoi.
La charte du Hamas est une n appel au genocide… ça oui!
Ernestina
le
Vraiment dommageable d'utiliser ce terme qui n'a rien à voir avec la réalité. Etre contre la guerre est une chose, travestir la réalité en parlant de génocide c'est radicalement différent.