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Chana Orloff ou la vie d’artiste envers et malgré tout

De gauche à droite et de haut en bas: Chana Orloff dans son atelier, photo non-datée. Archives des Ateliers musée

CRITIQUE - Sa famille juive émigra d’Ukraine en Palestine en 1905. Ses descendants ont été victimes du Hamas. Dans le Montparnasse des années 1920, elle fut la portraitiste de son époque, démontre le Musée Zadkine.

Chana Orloff, quel nom d’artiste! Il résume par son originalité la trajectoire vaillante et volontaire de cette figure de Montparnasse dont les amis s’appellent Marc Chagall, Chaim Jacob Lipchitz, Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine et Ossip Zadkine. Comme ce dernier, né en 1888 à Vitebsk, en Biélorussie, comme nombre d’entre eux soumis à la toute-puissance de l’Empire russe, elle vient de cette autre moitié du monde qui a nourri par sa vitalité et ses cultures Paris, capitale des arts. Le 12 juin 1888, Chana Orloff est née à Tasré Konstantinovska, en Ukraine, près de la frontière avec la Russie.

Il est donc naturel que le Musée Zadkine, merveilleuse oasis du maître de la sculpture sur bois, caché derrière la rue d’Assas, l’accueille avec bienveillance. L’exposition «Chana Orloff. Sculpter l’époque», composée avec intuition par Cécilie Champy-Vinas et Pauline Créteur, se lit comme leur odyssée commune pour conquérir leur liberté, exprimer leur moi d’artiste, s’imposer à Paris la cosmopolite

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