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Notre critique du Dernier des juifs: destin farceur

Le Dernier des juifs, c’est Le Livre de ma mère version film de banlieue. Simon Birman 2023 - Moonshaker Films

CRITIQUE - Sous la forme d’une chronique indolente, le film de Noé Debré montre un fils qui cache à sa mère la désertion des juifs de leur cité. Une tragédie comique.

Pas de bonne histoire juive au cinéma sans Enrico Macias. Dans le récent Pour ton mariage , autoportrait aux accents alleniens, Oury Milshtein retrouvait les vidéos de son mariage, trente ans plus tôt. En épousant la fille d’Enrico Macias, les noces devenaient un show démesuré à la gloire du chanteur. Dans la dernière séquence du Dernier des juifs, Macias apparaît sur une archive de l’INA. Il interprète J’ai quitté mon pays. Ruben Bellisha, le héros du premier film de Noé Debré, ne quitte pourtant aucune mer bleue. Il laisse derrière lui une banlieue grise. Mais c’est la ville où il a grandi et vécu jusqu’à sa vingt-septième année. Une cité que les juifs ont quittée. «Il y a de plus en plus de noirs dans le quartier! Mais où sont les Arabes?», se désole la mère de Bellisha, Gisèle (Agnès Jaoui), nostalgique de l’Algérie. Elle ne cesse de dire qu’ils doivent partir, à Saint-Mandé ou en Israël. Le père, lui, semble parti depuis longtemps.

Noé Debré a bien évidemment écrit et tourné Le Dernier…

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2 commentaires
  • Yael49

    le

    Un français cache à sa mère octogénaire que tous les français ont abandonné les fonctions régaliennes, médiatiques et économiques de leur état devenu une mascarade. On l'appelerait "Le dernier des goyim"

  • SOPHIE HD

    le

    Je viens de le voir, ce film est magnifique, plein de justesse et d’humanité.

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