Publicité
Réservé aux abonnés

Turburlences, d’Eshkol Nevo: amoureuses dérives à Tel-Aviv

Eshkol Nevo, l’un des grands noms de la littérature israélienne. Catherine Hélie/Editions Gallimard

CRITIQUE - En Israël, trois histoires d’amour, liées entre elles de manière subtile, plongent les protagonistes dans l’angoisse. Ironique et brillant.

Dans Turbulences , paru en hébreu en 2021, Eshkol Nevo, 52 ans, l’un des grands noms de la littérature israélienne, reprend la construction en trois parties, trois monologues, qui lui avait si bien réussi dans Trois étages (2015 et 2018 chez Gallimard). Dans ce roman formidable adapté par Nanni Moretti, on suivait trois personnages d’un même immeuble de Tel-Aviv dont l’existence basculait soudainement, dans l’angoisse, l’incertitude, la colère.

Un ancien militaire était persuadé que sa fille de 7 ans avait subi des attouchements de la part du voisin d’à côté. Un vieux monsieur d’origine allemande qui avait l’habitude, avec sa femme, de garder la petite Ofri contre un maigre dédommagement. À un autre étage, une femme, délaissée par son mari, acceptait de cacher quelques heures son beau-frère recherché par la police et des tueurs. Quand il lui avait avoué avoir toujours eu un faible pour elle, la situation s’était compliquée. Enfin, au dernier étage, une ancienne magistrate, veuve, qui s’ennuyait…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 72% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Turburlences, d’Eshkol Nevo: amoureuses dérives à Tel-Aviv

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi

Baumgartner, de Paul Auster: bonjour tristesse

Baumgartner, de Paul Auster: bonjour tristesse

LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF - Dans son nouveau roman, l’écrivain américain a perdu la virtuosité de la Trilogie new-yorkaise. Reste la bonne vieille métafiction, les références littéraires et une prose qui traîne les pieds.