Notre critique d’Une vie: les enfants juifs après lui
James Hawes met en scène Anthony Hopkins en sauveur de jeunes Juifs à Prague peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Basé sur une histoire vraie, le film est sans surprise.
«Ah, les cons!» C’est ce qu’aurait soupiré Daladier après les accords de Munich. On ne sait pas ce que Nicholas Winton a pensé ce jour de 1938, mais il a agi. Ça n’a pas traîné: ce courtier londonien est parti pour Prague dans le but de sauver le maximum d’enfants juifs avant la catastrophe. Au total, 669 lui devront la vie. L’homme s’en veut. Pourquoi pas davantage? Il a fait ce qu’il a pu, sans se rendre compte que son travail était déjà énorme.
Cette histoire authentique est racontée avec sérieux par un solide artisan issu de la télévision, James Hawes. Une vie est scindé en deux parties. L’une nous montre le héros dans les années 1980 houspillé par sa femme qui ne supporte plus son désordre. Dans son bureau, il y a des cartons partout. Les archives envahissent même le salon. Grete (Lena Olin, méconnaissable derrière ses grosses lunettes de myope) en a assez. Un brin de rangement ne serait pas malvenu. Dans un tiroir, le retraité tombe sur une serviette de cuir usée. Elle contient un…
Greenrainette
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J'ai vu le film. Il est magnifique. J'habite dans une petite ville a coté de la sienne. Le programme qu'on a passé a la TV sur lui fut extraordinaire. Il s'est retrouvé dans la salle avec tous ceux qu'il avait sauvé. Ni lui, ni les telespectateurs ne s'y attendaient.