Philippe Lazzarini: «La famine à Gaza serait une tache sur notre conscience collective»

ENTRETIEN - Le commissaire général de l’UNRWA décrit la situation humanitaire catastrophique dans l’enclave depuis qu’Israël y mène une offensive militaire en réponse aux attaques terroristes du 7 octobre dernier.
Dans un entretien au Figaro, Philippe Lazzarini décrit les relations entre l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, d’une part, et l’État d’Israël, qui accuse la première d’être infiltrée par le Hamas.
LE FIGARO. - Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, les relations entre votre agence et Israël n’ont cessé de se dégrader. L’UNRWA compte environ 13.000 agents dans la bande de Gaza. Alors qu’ils sont confrontés à une crise humanitaire sans précédent, leur travail est-il affecté par ces tensions?
Philippe LAZZARINI. - Au niveau purement opérationnel, je dirais que les mécanismes de communication fonctionnent très bien entre l’UNRWA et les autorités israéliennes. Aujourd’hui, nous avons 4000 employés actifs au quotidien dans la bande de Gaza. Parmi nos 13.000 employés, il y a par exemple des enseignants, qui ne peuvent pas travailler en ce moment. Tous vivent dans des conditions aussi précaires que les personnes à qui ils apportent assistance: dans des abris, avec les…
allegro ma non troppo
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L’UNRWA devrait se taire. Ils aident les terroristes. Comme tout l’ONU et le pitre Gutierres.
Bernard Dublanche
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Allah est grand, Dieu le Veut être son prophète !
CyranodeBergerac
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Pourquoi depuis 1948 les palestiniens ne s’occupe pas eux même de leur besoin en nourriture en santé en école etc.. UNRWA sert ´d’intermédiaire depuis trop longtemps les palestiniens ne sont pas des enfants . Les fonds de l’unrwa doit être donner directement aux représentants palestiniens