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La France envisage des sanctions contre Israël pour permettre l'acheminement de l'aide à Gaza
Les déclarations de Stéphane Séjourné interviennent alors qu'un nombre record de camions transportant de l’aide humanitaire a pénétré lundi dans la bande de Gaza, selon Israël
Lors d'un entretien exclusif accordé mardi à France 24 et RFI, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a évoqué la possibilité d'imposer des pressions, voire des sanctions, à l'encontre d'Israël afin de l'inciter à ouvrir davantage de points de passage permettant l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza.
"Il faut qu'il y ait des leviers d'influence et il y a des leviers multiples qui vont jusqu'à des sanctions pour que l'aide humanitaire puisse franchir les points de passage", a déclaré M. Séjourné. Le ministre a souligné la nécessité d'exercer des pressions sur le gouvernement israélien.
419 camions sont entrés à Gaza le 8 avril. Avant la guerre, près de 500 camions entraient tous les jours dans Gaza, selon une source humanitaire
Ces déclarations interviennent alors qu'un nombre record de camions transportant de l’aide humanitaire a pénétré lundi dans la bande de Gaza, selon Israël. Il est question de 419 camions dont les chargements humanitaires ont préalablement été inspectés pour pouvoir entrer dans le territoire palestinien. Selon l'Etat hébreu, il s’agit du plus grand nombre de poids lourds qui sont entrés dans Gaza en une seule journée depuis la guerre débutée le 7 octobre passé. Le précédent record était de 322 camions, qui ont accédé au territoire palestinien dimanche, selon le Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), dans un commentaire posté sur X. Avant la guerre, près de 500 camions entraient tous les jours dans Gaza, selon une source humanitaire.
Interrogé sur la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État, une décision prise récemment par l'Espagne et d'autres partenaires européens, Stéphane Séjourné a estimé qu'une telle initiative n'était "pas utile" si elle n'était pas "introduite dans un processus de paix".