«Si elle met sur le même plan le Hamas et l’État d’Israël, à quoi sert encore la Cour pénale internationale ?»

TRIBUNE - En renvoyant dos à dos les dirigeants israéliens et les dignitaires du Hamas, le procureur de la CPI hypothèque l’avenir de la justice internationale, estime l’avocate et ancienne ministre des Affaires européennes Noëlle Lenoir.
Dans sa « requête aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine » à la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) dont il est le procureur, Karim Khan renvoie dos à dos trois dignitaires du Hamas (Yahya Sinwar, le chef de la bande de Gaza, en fuite ; Mohammed Dief, chef des brigades al-Qassam, maître d’œuvre du pogrom du 7 octobre ; et Ismaïl Haniyeh, chef de la branche politique du Hamas qui se pavane au Qatar), ainsi que le premier ministre israélien et son ministre de la Défense. Il indique avoir « de bonnes raisons de penser » que tous ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Il impute spécialement aux responsables israéliens le « fait d’affamer délibérément des civils » ou encore « l’extermination, le meurtre et la persécution » !
Karim Khan estime avoir des preuves suffisantes pour porter contre Benjamin Netanyahou et Yoav…
Montecristo le retour
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Encore un machin, gangrené par le wokisme et l’islamisme, à supprimer
Anineta
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Il s'agit d'une utilisation scandaleuse d'organismes qui auraient pu être utiles, s'il n'y avait eu tous ces Inch Allah pour les gangrener. On est bien loin du principe de laicité !
Occitane
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La CPI ne sert à rien. Elle devrait être dissoute.