Meurtri par la guerre, le Liban retient son souffle
DÉCRYPTAGE - Les Libanais redoutent une offensive terrestre israélienne alors que le bilan humain est déjà plus lourd qu’en 2006.
Beyrouth
Une semaine après la frappe qui a décapité le Hezbollah, c’est le successeur potentiel de Hassan Nasrallah que l’armée israélienne dit avoir visé dans la nuit du 4 octobre. L’explosion des bombes perforantes antibunker a terrorisé les Beyrouthins. Elle était parmi les plus puissantes depuis la séquence de bombardements israéliens intensifs entamée le 23 septembre. Le Hezbollah, qui ne communique plus de bilan depuis plusieurs jours et n’a pas été en mesure d’organiser des funérailles populaires pour son secrétaire général, n’a rien dit sur le sort du chef de son conseil exécutif Hachem Safieddine. Selon Tsahal, le commandant depuis 2000 des systèmes de communication de l’organisation aurait aussi été éliminé.
La campagne israélienne ininterrompue ne laisse aucun répit à l’organisation paraétatique alliée de l’Iran dont les capacités militaires sont très affaiblies. Vendredi, un quartier proche de l’Université libanaise, au sud de la capitale…
domi 01
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J'espère pour eux qu'ils ont une très forte capacité pulmonaire, car ils ne sont pas près de pouvoir le reprendre (leur souffle). Ce n'est – hélas ! - ni de l'humour ni de l'ironie, déplacés ici.
Marie-Hélène Lapierre
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Pauvre pays, ils souffrent en silence
Paris36
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Le Figaro parle de "la confrontation avec une armée dont la doctrine officielle est l’usage disproportionné de la force" ; et le 7 octobre, c'est quoi ? 1200 morts dont 37 enfants, et 120 otages, ça n'est pas suffisant ? D'autant que, contrairement à Israël, le hamas ne prévient pas.