Les pays occidentaux pressent Netanyahou d’accepter un arrêt des combats à Gaza
DÉCRYPTAGE - Pour Washington et plusieurs pays européens, la mort du chef du Hamas représente un tournant et l’opportunité de mettre un terme à l’offensive sanglante d’Israël dans l’enclave.
La visite vendredi de Joe Biden en Europe aurait dû n’être qu’une tournée d’adieu, un dernier voyage auprès des principaux partenaires des États-Unis pour garantir autant que possible l’aide militaire occidentale à l’Ukraine. L’annonce jeudi soir de la mort de Yahya Sinouar, tué par l’armée israélienne dans le sud de Gaza, a bousculé l’agenda.
La disparition du chef du Hamas, cerveau du plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah, marque, quoi qu’il arrive, un tournant dans la guerre qui dure depuis un an, un changement de paradigme alors que la situation à Gaza semblait totalement bloquée depuis plusieurs semaines.
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Le président américain, après avoir salué cette mort, « une bonne journée pour Israël, les États-Unis et le monde », s’est saisi de cette nouvelle donne pour pousser vers une suspension de l’offensive à Gaza. « Il est temps d’arrêter cette guerre et de ramener les otages à la maison », a-t-il dit en arrivant à Berlin, ajoutant…
Michel Trophimovitch
le
Accepter un cessez le feu avec des ennemis qui ont juré votre disparition ?
ils plaisantent ?
Klakmuf
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Un cessez-le-feu unilatéral est un oxymore.
Oskar Lafontaine
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Netanyaou ne s'abaissera pas à satisfaire les demandes irrationnelles de quelques ambassadeurs occidentaux, qui ne croient même pas à l'utilité de ce qu'ils sont chargés de lui demander.