Passer la publicité
Passer la publicité
Réservé aux abonnés

L’incident à Jérusalem tend la relation franco-israélienne

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur le mont des Oliviers, à Jérusalem, le 7 novembre.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur le mont des Oliviers, à Jérusalem, le 7 novembre. Sinan Abu Mayzer / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Depuis le 7 octobre, la politique en zigzag d’Emmanuel Macron et la flambée des actes antisémites dans le pays ont terni la relation bilatérale.

À lui seul, l’incident ayant opposé jeudi les forces de sécurité françaises et israéliennes sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, à l’entrée d’un site religieux appartenant à la France, n’est pas de nature à entraîner une brouille durable entre Paris et Tel-Aviv. Même si le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dénoncé une « situation inacceptable » et même si l’ambassadeur d’Israël à Paris va être convoqué « dans les prochains jours »…Les policiers israéliens sont réputés pour leur réactivité agressive, a fortiori en période de guerre. 

Les autorités françaises ont déjà fait les frais de cette extrême sensibilité : en 2020, lors d’une visite d’Emmanuel Macron à la basilique Sainte-Anne et, en 1996, lorsque Jacques Chirac, visitant les mêmes lieux, s’était emporté contre des soldats israéliens qui voulaient rentrer avec lui dans l’église.

Emmanuel Macron a enchainé les faux pas

Mais l’incident intervient dans un contexte de relations très dégradées entre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

L’incident à Jérusalem tend la relation franco-israélienne

S'ABONNER

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Passer la publicité
Passer la publicité
238 commentaires
  • Indy

    le

    Commentaire intéressant de Gérard Araud, ambassadeur de France en Israël de 2003 à 2006, sur LCI, hier (ou avant-hier) soir: "Les emprises évoquées dans cette affaire appartiennent bien à la France, mais elles ne sont pas couvertes par l'extra-territorialité. Seules le sont l'ambassade et le consulat. Comme elles sont à Jérusalem-Est, dans une zone occupée illégalement par Israël et non reconnue comme territoire israélien par les instances internationales, le Quai d'Orsay m'interdisait d'y mettre les pieds, même en cas de visite d'un ministre". Il concluait par ces mots: "Pour moi, c'est vraiment un incident mineur. Je dirais que c'est plus une affaire de gros bras!". Bref, on pourrait discuter pendant des mois du droit ou non pour les policiers israéliens de pénétrer dans cette église, non couverte par le statut diplomatique, ... mais un peu de sang-froid de part et d'autre - et le fait de présenter leurs papiers du côté de nos gendarmes - aurait sans doute permis d'éviter que ça dégénère. C'est vraiment "une tempête dans un verre d'eau"!...

  • MARIELLEK2

    le

    que je sache ce n est pas une ambassade ni un consulat les israeliens ont raison et si macron est gene ils s en moquent et nous aussi macron est foutu par tout dans le monde

  • anonyme

    le

    C’est très grave.
    Cela laissera des traces pour longtemps.

À lire aussi