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Cessez-le-feu au Liban : pourquoi le Hezbollah n’est pas vaincu

Les funérailles d’un combattant du Hezbollah en août.
Les funérailles d’un combattant du Hezbollah en août.  Alkis Konstantinidis / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Si l’armée israélienne a porté des coups sévères au Hezbollah lors de son opération au sol, la milice est loin d’être anéantie. Et ne pas l’avoir achevée pourrait la voir revenir plus forte.

Au matin du cessez-le-feu proclamé le 27 novembre entre Israël et le Hezbollah, chaque camp tentait de s’approprier le gain des deux mois de guerre intensive au Liban. «Je vous avais promis une victoire et nous avons remporté cette victoire», a fièrement déclaré Benyamin Netanyahou, appuyé par son allié américain, qui a lui-aussi évoqué une «victoire majeure». Dans le même temps, le Hezbollah a également célébré «la victoire de Dieu tout-puissant», dans un communiqué. Au milieu des ruines et des cercueils, le jeu des images bat son plein au Liban, pour porter un ultime coup, cette fois psychologique, à l’ennemi hébreu. 

Car des deux côtés de la frontière, le contraste est saisissant : les scènes de liesse qui ont parcouru le Liban après l’annonce de trêve ont symboliquement donné l’illusion d’une victoire éclatante du Hezbollah, tandis qu’au nord d’Israël, le soulagement prévalait, alors que les habitants des localités frontalières n’étaient…

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147 commentaires
  • anonyme

    le

    Un article qui contredit le précédent !

  • Klakmuf

    le

    Spéculer sur le moral du Hamas, c’est de la psychologie vétérinaire à 3.000km de distance. Si on s’en tient aux faits, ce n’est pas un hasard si les djihadistes d’Idlib se lancent à l’assaut du régime flageolant d’Assad, dont le soutien le plus efficace était le contingent du Hezbollah servant de corps expéditionnaire à l’Iran. Les graves revers, en termes de pertes humaines et destruction de matériel, semblent rendre son action inopérante en Syrie : c’est le moment que choisissent tous les adversaires du régime iranien et de ses satellites, qui ont reniflé l’odeur cadavérique, pour s’attaquer aux dominos de Téhéran, qui vient de perdre en 2 mois 40 années de coûteux investissements au Liban.

  • ERIK 56

    le

    Le Hezbollah a pris des coups sévères avec notamment la décapitation de son état-major et de nombreux cadres intermédiaires. Par contre en 2 mois de campagne Israél ne pouvait espérer beaucoup mieux, puisqu'en 14 mois le Hamas n'est pas encore entièrement abattu et il est nettement moins fort que le Hezbollah.

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