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Crispation, larmes et soulagement : les images de la septième vague de libérations d’otages israéliens dans la bande de Gaza

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Crispation, larmes et soulagement : les images de la septième vague de libération d'otages israéliens dans la bande de Gaza

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EN IMAGES - Six otages israéliens, captifs depuis 505 jours à 10 ans pour l’un d’eux, ont enfin retrouvé leurs familles en Israël, au cours d’une journée chargée en émotions.

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De 505 jours à plus d’une décennie. C’est le temps qu’ont passé Tal Shoham, Avera Mengistu, Eliya Cohen, Omer Shem Tov, Omer Wenkert et Hicham al-Sayed aux mains du Hamas, avant d’être libérés ce samedi 22 février. Leur libération a eu lieu dans le cadre de la première phase de la trêve en vigueur depuis le 19 janvier dans le territoire palestinien, dévasté par 15 mois de guerre.

Comme lors des précédentes libérations, des militants armés et cagoulés du mouvement islamiste palestinien ont exhibé cinq des six otages sur des podiums, devant de grandes affiches rendant hommage aux membres du Hamas abattus, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La première vague de libérations de la journée a eu lieu à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza.

Un micro récalcitrant à Rafah

Tal Shoham, 40 ans, et Avera Mengistu, 39 ans, ont été brièvement exhibés sur une estrade et ont reçu des certificats de remise en liberté. Le visage tendu, Tal Shoham, enlevé lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, a été contraint de prononcer quelques mots au micro, qui refusait de coopérer. Le quadragénaire a alors été sommé de parler plus fort, et son discours a été écourté.

À ses côtés, tête baissée, Avera Mengistu, captif dans le territoire palestinien depuis des années, qui souffre de problèmes mentaux selon ses proches cités par Tsahal. Ce dernier, un falacha (nom attribué à la communauté éthiopienne d’Israël) de 39 ans, est captif depuis son entrée volontaire dans la bande de Gaza le 7 septembre 2014, qui lui a valu d’être capturé par le Hamas.

Ensuite, ce sont Eliya Cohen, Omer Shem Tov et Omer Wenkert, enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, qui sont montés sur une estrade devant la foule à Nousseirat, dans le centre de la bande Gaza. Comme tous les autres otages remis à la Croix-Rouge avant eux, ils ont été exhibés, un par un puis en groupe, après avoir reçu des certificats. Certains ont reçu des tapes sur l’épaule de membres du Hamas. Ils ont tous salué la foule en souriant.

Une dernière libération sans mise en scène

Séparément et en dernier, Tsahal a annoncé la remise au CICR, à l’écart des caméras, du sixième otage, Hicham al-Sayed, 37 ans, un Bédouin israélien captif à Gaza depuis près de dix ans, souffrant de troubles mentaux selon sa famille. Il était entré dans la bande de Gaza de son plein gré en avril 2015 pour des raisons inconnues, et avait été capturé par le Hamas dont les membres l’ont pris pour un soldat de Tsahal.

Après avoir été exhibés et mis en scène (à l’exception d’Hicham al-Sayed), tous les otages ont été remis à la Croix-Rouge puis transférés à l’armée israélienne. Ils ont ensuite traversé la frontière entre l’enclave palestinienne et l’État hébreu, ont retrouvé leurs proches avant d’être transférés vers des hôpitaux pour des examens médicaux.

Ces six hommes sont les derniers otages vivants devant être libérés dans le cadre de la première phase de la trêve à Gaza. Selon le Hamas, seuls quatre otages morts devront encore être rendus à Israël avant la fin, le 1er mars, de cette première phase de l’accord. Celle-ci prévoit la libération d’un total de 33 otages - dont huit morts - contre 1900 détenus palestiniens.

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41 commentaires
  • anonyme

    le

    C’est qui qui tuent des bébés de sang froid ?
    Et oui propagande…
    Ils ne savent faire que cela !

  • Franck~W

    le

    Il manque des informations dans cet article :
    -Hishal Al-Sayed, musulman, n’a pas été exhibé comme les autres otages par respect pour les arabes israéliens ;
    - deux otages non liberables dans cette phase, David Eviatar et Guy Gilboa-Dalal, ont été contraints d’assister sur site à une « ceremonie », leurs réactions de frustrations et de douleur filmées pour une vidéo de propagande avant d’etre ramenés dans le geole. C’est pourtant important pour mesurer la sauvagerie des « combattants » (sic) palestiniens

  • Phil1

    le

    Un narratif sans analyse, et en utilisant des termes comme combattants et militants pour qualifier des terroristes, n’est pas à la hauteur du Figaro. Je vous en prie, ne devenez pas un AFP bis…

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