Extermination des Juifs : le récit de l’épouvantable secret nazi, par Stéphane Courtois
RÉCIT - L’extermination des Juifs par le IIIe Reich ne fut connue que tardivement par les Alliés. Et pour cause : elle procéda d’une stratégie du secret, appuyée sur la désinformation et le camouflage.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « 1945 : la Chute - Les secrets de la Victoire, le crépuscule des damnés ». Un numéro exceptionnel pour tout savoir sur l’année charnière du XXe siècle .
Le mensonge et la tragédie
Le 21 septembre 1939, alors que la Pologne est envahie à l’ouest par la Wehrmacht et à l’est par l’Armée rouge, Reinhard Heydrich, chef de l’Office central de la sécurité du Reich (le RSHA) et adjoint de Himmler, le chef de la SS, tient à Berlin une réunion sur la question juive. Il adresse aux responsables de la Gestapo une circulaire qui insiste sur un point crucial : « La conférence a attiré une fois de plus l’attention sur l’obligation de maintenir le secret le plus absolu pour ce qui est des démarches planifiées d’ensemble, donc du but final. » Les nazis n’envisagent alors que de regrouper les Juifs polonais dans des ghettos.
À partir du 22 juin 1941, Hitler inaugure l’extermination des Juifs d’URSS occupée par les Einsatzgruppen, des commandos spéciaux qui fusillent en…
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Anonyme
le
Rappelons que ce sont Jan Karski et Witold Pilecki des résistants polonais qui sont allés jusqu'à se faire incarcérer par les allemands dans les camps pour savoir ce qui s'y passait et dénoncer aux aliés le génocide!
li tchi
le
@lecha Mais oui, mais oui.
Comme les cheminots allemands qui ne pouvaient ignorer le sort final de "la main d’œuvre" (du nourrisson au grabataire) qu'ils déchargeaient là bas, repartant à vide, sans "les marchandises produites" et sous l'odeur méphitique à des lieues à la ronde, les cheminots français et ceux qui dans leur uniforme remplissaient des wagons à bestiaux de 200 personnes de cette même "main d'oeuvre", n'ignoraient le devenir de ces êtres humains que par souhait de se voiler la face. Et il en allait ainsi du premier pinpin au plus haut de l'état.
Sinon comment expliquer qu'ailleurs des gouvernements collaborationniste saient empêché la déportation de leur population, réussissant parfois (Danemark) ou échouant (Hongrie où Horty est déposé pour avoir refusé) ?
SwissGold
le
Dès 1929, le grand Mufti de Jérusalem, Amin al Husseini, appelle aux massacres des Juifs, avant même l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933. Ces émeutes font des milliers de morts parmi
les Juifs massacrés par la population arabe à Jaffa, Safed, Tibériade,
Jérusalem et Hébron, également en 1936. Le mufti rend visite
plusieurs fois au führer à Berlin, et il est prouvé qu’il y eût une
influence et une admiration réciproque entre eux. Ces émeutes et
massacres arabes anti-juifs de 1929 et 1936 ont inspiré les mêmes
attaques anti-juives perpétrées par les nazis en Allemagne,
notamment la nuit de Cristal en 1938. Les dirigeants arabes,
notamment syriens et égyptiens, ont ouvertement soutenu les nazis.
Attention à la sémantique : sous le mandat britannique, le terme
palestiniens désignait les juifs. Ce n’est qu’en 1967 que le terme
palestinien change complètement de sens.