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La Syrie, théâtre d’un nouveau bras de fer entre la Turquie et Israël

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le 11 avril, à Antalya (à gauche) et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le 27 mars, à Jérusalem.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, le 11 avril, à Antalya (à gauche) et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, le 27 mars, à Jérusalem. Xinhua/ABACA / Xinhua / Hill Debbie/UPI/ABACA / Hill Debbie

DÉCRYPTAGE - Depuis le retrait de l’Iran et de la Russie, et le désengagement américain, la Syrie post-Assad voit s’affronter les deux puissances.

Le 7 décembre 2024, à quelques heures de la chute fulgurante de Bachar el-Assad, Donald Trump s’emballe sur son compte X : « La Syrie est un désastre, mais elle n’est pas notre amie. Les États-Unis ne devraient rien avoir à faire avec ce pays. » Ce jour-là, la sortie du président américain n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : à Ankara comme à Tel-Aviv, elle résonne comme un « feu vert » inespéré au cœur d’une région en pleine reconfiguration. Pour la Turquie, alliée des nouveaux maîtres de Damas, la voie est désormais libre pour amorcer une coopération militaire après le vide laissé par les deux ex-parrains du dictateur déchu, l’Iran et la Russie. Pour Israël, il s’agit, a contrario, de bombarder des sites de l’armée et d’occuper une partie du territoire syrien, afin de maintenir son voisin en position de faiblesse. « La Syrie que souhaite Israël est une Syrie qui ne peut pas répondre militairement », observe le journaliste et analyste turc Fehim Tastekin

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14 commentaires
  • Carto

    le

    correctif: Bras de fer sur la Syrie mais bras dessus dessous avec le boucher de Bas-coup ….Et ça, c’est factuel.

  • diogenedegene

    le

    Donald qui félicite le néo sultan ..!!

  • dufesner

    le

    le problème est qu'il y a du monde au dessus du sous-sol

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