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Conflit Israël-Iran : Vladimir Poutine offre ses services de médiateur pour mieux poursuivre sa guerre en Ukraine

Vladimir Poutine, lors de la conversation téléphonique de cinquante minutes qu’il a eue samedi avec Donald Trump, a condamné l’opération lancée par Israël contre l’Iran.
Vladimir Poutine, lors de la conversation téléphonique de cinquante minutes qu’il a eue samedi avec Donald Trump, a condamné l’opération lancée par Israël contre l’Iran. GRIGORY SYSOYEV / REUTERS

DÉCRYPTAGE - La Russie, mise au ban par les Occidentaux, se rêve en puissance globale et prétend toujours peser dans une région où son influence est en repli.

La diplomatie russe s’est mise en branle à l’émergence d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient, soupesant l’éventuelle opportunité qu’elle lui offre d’apparaître sur la scène internationale et s’efforçant de jauger les conséquences d’un embrasement sur ce qui demeure, aux yeux de Moscou, la mère de toutes les batailles : l’Ukraine. Vladimir Poutine, lors de la conversation téléphonique de cinquante minutes qu’il a eue samedi avec Donald Trump, a condamné l’opération lancée par Israël contre l’Iran et « exprimé de sérieuses préoccupations concernant une possible escalade du conflit », ainsi que l’a rapporté Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin. Le président russe a également proposé de jouer le rôle de médiateur, excipant de liens qui se poursuivent avec Israël, malgré l’écrasement de Gaza, et de la relation, complexe mais approfondie, que Moscou entretient avec Téhéran.

Appuyée par Donald Trump, la possibilité que M. Poutine puisse intervenir en tant que médiateur…

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79 commentaires
  • anonyme

    le

    La Russie a une alliance de circonstance avec l’Iran qui reste son ennemie héréditaire, mais elle maintient une relation stratégique avec Israël à laquelle elle continue de fournir des informations. C’est sans doute l’une des puissances les plus légitimes pour une médiation entre l’Iran et Israël. Rappelons que c’est l’Ukraine qui a refusé en 2022 de signer le traité de paix avec la Russie à Istanbul, sous la pression de Boris Johnson. Une fois de plus Macron a tort.

  • anonyme

    le

    Plutôt que décrire « La Russie, mise au ban par les Occidentaux, se rêve en puissance globale », Monsieur Barluet aurait aussi bien pu écrire : « La Russie, soutenue par les deux tiers de l’humanité dont tout le sud global, se rêve en puissance globale. »

  • anonyme

    le

    Trump raison, Macron ne comprend rien !

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