Un représentant de la municipalité d’el-Hmidaiah scrute l’horizon alors que des empreintes de chars israéliens sur l’asphalte témoignent de l’extension de la zone occupée par Tsahal sur le plateau du Golan.
Un représentant de la municipalité d’el-Hmidaiah scrute l’horizon alors que des empreintes de chars israéliens sur l’asphalte témoignent de l’extension de la zone occupée par Tsahal sur le plateau du Golan. Antoni Lallican pour Le Figaro
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À Quneitra, en Syrie, Tsahal étend la zone occupée sur le Golan : le récit de l’envoyée spéciale du Figaro

REPORTAGE - L’armée israélienne a continué d’étendre son contrôle à l’intérieur du territoire syrien à la faveur de la guerre avec l’Iran.

Le cheikh s’excuse de ne pas pouvoir sortir de chez lui. « Deux tanks israéliens sont postés à côté de ma maison et bloquent la route, c’est impossible de me déplacer », se justifie-t-il au bout du fil. Une fois les véhicules partis, il finit par proposer une rencontre chez lui, en bordure du village d’el-Hmidaiah situé dans la zone démilitarisée du Golan syrien. « Si vous croisez un blindé, surtout, vous reculez », ajoute l’homme de 81 ans avant de raccrocher. Pour se rendre chez ce dignitaire qui préfère taire son identité pour des raisons de sécurité, la route principale est bloquée par un talus de terre. Il faut emprunter une route étroite qui passe à travers champ, dont l’asphalte, marqué de striures blanches, témoigne du passage récent des chars de l’armée israélienne. Le Syrien patiente sur sa terrasse, le regard bleu tourné vers l’horizon. « Depuis le 13 juin (jour du début des affrontements avec l’Iran, NDLR), Israël a encore intensifié sa présence ici », fulmine…

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